Forteresse-de-Louisbourg
À l’est de la ville de Sydney en Nouvelle Ecosse on retrouve le village et forteresse de Louisbourg.
Territoire dès L’nu, également connus sous le nom de Mi’kmaq, à attiré au XVIIIe siècle sur ses côtes des Français, des Basques, des Allemands, des Anglais, des Irlandais, des Écossais et des Africains.
La colonie d’origine fut fondée en 1713 par des colons de Terre-Neuve, sous le nom initial de Havre à l’Anglois. Par la suite, le port de pêche devint un port commercial majeur et une forteresse solidement défendue. Les fortifications finirent par encercler la ville. Les murs furent construits principalement entre 1720 et 1740. Au milieu des années 1740, la ville est appelée Louisbourg, représentant le nom de Louis XIV de France. La forteresse était l’une des fortifications européennes les plus vastes (et les plus coûteuses) construites en Amérique du Nord.
Les Français débarquent à Louisbourg en 1713, à la fin de la guerre de la Succession d’Espagne, après avoir cédé l’Acadie et Terre-Neuve aux Britanniques aux termes du traité d’Utrecht. Il ne reste plus à la France, dans ce qui est aujourd’hui le Canada atlantique, que le Cap-Breton et l’Île-du-Prince-Édouard, appelés à l’époque l’Isle Royale et l’Isle Saint-Jean. Ces dernières servent de base de pêche aux Français, qui continuent la pêche de la morue dans les Grands Bancs, activité alors fort lucrative. C’est en 1719 que les Français entreprennent la construction à Louisbourg d’une place forte, qui ne sera vraiment terminée qu’à la veille du siège de 1745. La ville et l’établissement qui s’est développé le long du port deviennent rapidement une colonie florissante.
L’Isle Royale tire sa prospérité de la pêche de la morue. Avant d’être exporté, le poisson est salé puis séché sur des claies, sur les plages de Louisbourg et de ses alentours. La colonie devient un important centre d’activité commerciale, recevant des produits fabriqués et des matériaux divers de la France, du Québec, des Antilles et de la Nouvelle-Angleterre.
Tout laisse à penser que la place forte serait prête à soutenir le moindre assaut. Pourtant, si le port est bien protégé, il en est autrement à l’intérieur des terres où les principales défenses dominent une série de collines de faible altitude, dont certaines sont dangereusement proches des fortifications. Toutes offrent un emplacement stratégique idéal pour l’installation de batteries de siège.