La descendance Bugeaud/Bujold/Bujeau/Bujol

La descendance Bugeaud/Bujold/Bujeau/Bujol débute avec Allain Bugeaud (1672-1708), chirurgien, notaire, marguillier, supporteur des forces Françaises, arrivé vers 1692 (il aurait eu 20 ans) en Acadie et épouse Élisabeth Melanson (1679-1718) vers 1695 (Allain 23 ans, Élizabeth 16 ans) à Grand Pré et ils créent une petite mais influente famille dans la colonie tel que l’histoire démontre. Établie au côté de son beau-père, Pierre Melanson, un des fondateurs de Grand Pré, et un personnage important dans l’histoire Acadienne, il s’établit dans le hameau appelé villages des Melansons située à peine 4.5 Km au sud de l’église où Allain fut marguiller.

Élisabeth a donné au chirurgien six enfants, cinq fils et une fille. Au décès d’Allain, elle épouse René LeBlanc, aussi notaire, qui fut immortalisé dans le poème d’Évangeline de Longfellow. Elle donne à René LeBlanc cinq enfants (2 fils, 2 filles et 1 enfant mort à la naissance). À sa mort Élisabeth aura eu 11 enfants.

Noter: Allain Bugeaud ná jamais écrit son nom comme Pierre Alain Bugeaud, ceci est une erreur attribuer à Bona Arsenault et corriger a mainte reprise par les chercheur et expert à partir des documents officiel qui atteste que son nom était Allain Bugeaud/Bugeauld. Il change l’épellation de Bugeaud à Bugeauld quand la langue française (Académie Française) change l’épellation des mots et noms (1695-1702).

Grand Pré, Village des Mellanson et Pisiguid ou vivait les Bugeaud

Allain Bugeauld a immigré en Amérique comme bien d’autre colon afin d’échapper les guerres et persécutions du temps. L’Acadie ne prouve pas beaucoup plus facile que la patrie qu’ils ont laissée. Les guerres d’Europe ont causé plusieurs escarmouche et guerre en Acadie.

A travers de toute ces difficultés, les colons Acadiens démontre une ténacité et espérance remarquable. L’Acadie prouve être un pays difficile pour vivre en paix. A plusieurs reprises les Acadiens perdre leur maison (bruler), récoltes et membre de familles causé par les problèmes qui existe en Europe. A travers de tout ces épreuves les Acadiens ont démontré une adaptation et résilience incroyable.

Leurs descendants ont subi les horreurs de la dispersion des Acadiens pour créer des racines à travers l’Amérique du Nord. Plusieurs fuient l’avance des Britanniques, d’autres seront dispersés et certains périssent durant le Grand Dérangement. Certain se voie dispersé plus qu’une fois, tandis que d’autre se trouve dans des nouvelles régions, tel que la Louisiane où ils établissent à nouveau une descendance.

Ceux qui arrive en Louisiane, s’intègre dans la société et adapte les coutumes du temps. Alors il n’est pas difficile de retrouver des Acadiens qui appartienne des esclaves et se lute avec les soldats confédérés. L’on retrouve aussi des Acadiens qui ne veulent aucune participation à cette guerre civile du sud. On retrouve des Bujolds dans les deux camps.

À la fin de la guerre ont peu retrouvé des contrats entre Acadiens (Bujol inclus) et les « Freeman » (esclave libéré) qui sont avantageux pour les Freeman tel que la division des profits de la plantation à part égale avec des conditions de travail beaucoup plus raisonnable qu’avant la guerre de 1761-1765.

Dans les temps plus récents, ont à aussi retrouver plusieurs ancêtre Bujold qui ont répondue au service des divers guerres et ont fait l’acte ultime pour que nous pouvons aujourd’hui bénéficier des libertés que nous avons.

Dans les années 1700, la famille Bugeauld est considérée comme un des chefs familiales et ses membres sont référés dans plusieurs documents comme Sieur, Mademoiselle et Dame qui n’est pas typique pour une acadienne. Ceci est indicatif du rang social de la famille et de ses membres. Ils seront considérés comme les bourgeois (professionnel, artisan, politicien) du temps.

Certains des individus identifier ci-bas ont été exilés par bateau de l’Acadie. (Il faut noter que la mer est les routes du temps, alors les bateaux est la méthode de transport du temps.)  Ceux dispersé sur les bateaux ont vécus des atrocités. Pour donner un aperçu de ce que les déportés ont vécu, nous avons qu’à regarder les rations alimentaires allouées pour chaque individu dispersé via bateau.

La ration alimentaire doit suffire à chaque individu pour la période de temps du transport, qui est une période estimé de pas plus de trente jours (la réalité était très différente). Chaque dispersé recevait la ration alimentaire suivante : 1 livre de bœuf; 5 livres de farine et 2 livres de pain par personne, plus quelques choux, navets, pommes de terre, pommes, etc. Les dispersés devaient survivre pendant un mois sur ces rations. Certains des bateaux prirent plus de 3 mois avant d’arriver à destination ou les vives était encore rationnées ou non-existantes. Ils vivaient exclusivement dans la cale du bateau et n’avais pas accès sur le pont.

 

Les enfants d’Élisabeth Melanson et Allain Bugeauld sont :

Afin d’aider à identifier les divers individus des diverses familles, nous identifions les individus par chiffres. Ex : le chiffre « 1.1 » représente l’individu qui est le premier-né, du premier enfant d’Allain et Elisabeth Bugeauld. Nous avons aussi inclus l’épellation des noms comme ils apparaisse dans les documents du temps. (Exemple : Bujold est Bugeot, Gautreau est Gautrot, etc.) Les diverses épellations d’un nom sont directement reliées à la capacité de l’auteur du document original d’écrire proprement et à l’évolution de la langue française au cours des année. Beaucoup écrivent phonétiquement.

 

  1. Marie-Josephe Bugeauld, (1695-1735 – 40 ans) l’ainée de la famille, née en 1695 elle épouse à l’âge de 21 ans à Grand Pré en 1716, Pierre Gautrot (1694-1760).  Elle vivra sa vie dans la région de Grand Pré.

Marie-Josèphe décède le 26 juin 1735 à Grand Pré âgée de 40 ans à la suite de la naissance de son fils Charles Gautrot. Le couple aura eu 8 enfants.

On retrouve son époux Pierre Gautrot en 1752 âgé de 58 ans, à iles Saint Jean (Ile du Prince Edouard) ou il est recensé chez Claude Trahant (1694-1758) dans l’Anse des Matelot (Alexandra Bay) (1). Il décède durant la déportation sur un bateau Britannique dans sa traversée de l’Océan Atlantique. Il fut dispersé à partir de l’Île Saint Jean (IPE)).

Le couple ont eu 8 enfants. Quatre de leurs fils ont créé leur propre famille. La lignée de leurs fils aîné est particulièrement vigoureuse.

Ile Saint jean 1) Anse au Matelot 2) Port Lajoie - Iles du Prince Edouard (IPE) Canada
1) Anse au Matelot  2) Port Lajoie –   Iles du Prince Edouard (IPE) Canada
decendance MarieJosephBugeauld et Pierre gautrot 1694-1760

1.1. Marie-Josèphe GAUTEROT, n. 10 décembre 1717 à Grand Pré NS.  Elle a été baptisée une deuxième fois le 9 février 1718 à Grand Pré parce qu’elle était dangereusement malade. Son parrain est son grand-père, Charles Gauterot et sa marraine est sa grand-mère, Elisabeth Melanson (Bugeauld).

À 19 ans, le 9 juillet 1736, elle épouse Jean Baptiste Granger à Grand Pré.

Pendant la dispersion, la famille sera dispersée à Georgetown au Maryland USA.  On les retrouve en 1763 au recensement de cette ville avec leur famille.  Ils auront 11 enfants.

1.2. Madeleine GAUTEROT, n. 25 avril 1719, Grand Pré NS d. avant 1787, Louisiane, aux États-Unis d’Amérique à l’âge de 65 ans

Le 22 janvier 1742 elle épouse à Grand Pré, Pierre Daigle. Son oncle Aman Bugeot est témoin à son mariage.  Pierre décède durant la dispersion en Southampton, Angleterre en 1756. Ils auront 6 enfants.

En 1758 elle épouse en deuxième noces Charles LeBlanc à Southampton, Angleterre.  Ils seront déportés à Nantes en France et ensuite sur le bateau Saint-Remi en direction pour la Louisiane en 1785 avec 5 enfants.

1.3 Élizabeth GAUTROT, n. 1722, Grand Pré NS.  Elle épouse Paul LeBlanc le 27 août 1743 à Grand Pré NS.  Ils auront 2 enfants; la première fille décède à l’âge de 3 ans et la seconde fille Françoise, n. 1747 disparaît avec les parents durant la dispersion. Ils sont dispersés en Pennsylvanie aux États Unis.

1.4 Marguerite GAUTEROT, n. 1725, Grand Pré NS, d. avant 1787, Louisiane, US vers l’âge de 62 ans.  Vers 1743, Marguerite épouse Pierre Roy en Acadie.  Ils ont 1 fils.  Pierre, décède vers 1749.

Vers 1750, elle épouse Joseph Granger et ils s’établissent à Grand Pré.  Ils ont 2 fils.   Joseph Granger décède en juin 1760 durant la dispersion.

Vers 1750, elle épouse Joseph Granger et ils s’établissent à Grand Pré.  Ils ont 2 fils.   Joseph Granger décède en juin 1760 durant la dispersion.

Elle est déportée en Angleterre ou elle épouse Simon Landry vers 1761 et ils auront 1 fils.  Le 16 mai 1763 on les retrouve à Southampton, Hampshire, Angleterre. En septembre 1784 on les retrouve à Nantes, France.  Le 10 septembre 1785, ils arrivent en Louisiane USA, où elle, avec son époux Simon Landry, sont inscrits sur le « Wall of Names » au Acadian Memorial à St. Martinville, Louisiana.  Elle décède en Louisiane entre le 24 juin 1785 et le 21 mai 1787.

1.5. Paul GAUTEROT,   n. 11 avril 1728, Grand Pré NS d. vers 1775 (à l’âge de 47 ans). Il épouse Anne Béliveau de Port-Royal vers 1761. Le couple essaye de s’éloigner des Britanniques.  Vers 1763 on les retrouve à Ristigouche, QC et encore en 1769.    On les retrouve avec certain de leurs enfants à Memramcook, NB. Le couple aura 5 enfants.  Paul décède d’une noyade avec son fils Joseph (13 ans) vers 1775.   Anne se remarie en février 1786 dans la région de Beaubassin (Région Franklin Manor) avec Jean Baptiste dit Jane Bourque.

Le Mémorial Acadien (Wall of Names) rend hommage aux plus de 3,000 hommes, femmes et enfants qui ont trouvé refuge en Louisiane après leur exil de l’Acadie par les forces Britanniques.
Le Mémorial Acadien (Wall of Names) rend hommage aux plus de 3,000 hommes, femmes et enfants qui ont trouvé refuge en Louisiane après leur exil de l’Acadie par les forces Britanniques.

1.6. Pierre GAUTEROT,   n. 3 juin 1730, Grand Pré NS d. 31 mars 1804, Assomption Louisiane, USA à l’âge de 74 ans.  Pierre épouse Marie Louise Duplessis vers 1758 à Saint Pierre du Nord, l’Île Saint Jean (PEI).  Il sera déporté sur un des cinq bateaux qui sont partis le 25 novembre 1758 pour Saint-Malo, France.  On retrouve la famille dans les troisièmes convois qui sont parties de Châtellerault à Nantes, France pour la Louisiane en décembre 1775.  Ils ont 2 filles avec eux pour le voyage.  Le couple aura eu 13 enfants nés en France.  À l’exceptions des deux filles qui les ont suivis en Louisiane, les autres enfants sont tous décédés en France en bas âge, ou ont décidé de rester en France.

Comme sa sœur Marguerite, la famille est incluse sur le « Wall of Names » au Acadian Memorial à St. Martinville, Louisiana.

1.6. Antoine-Amand GAUTEROT,   n. 1732 Grand Pré NS.

Il fuit les Britanniques et s’établit à l’Île Saint Jean (PEI).  Antoine Amand Gautreau est inscrit au recensement de 1752 de l’Île-du-Prince-Édouard (Île Saint Jean).  Il indique que le Sr. Louis Amand Bugeaud, junior (fils), son cousin, navigateur originaire de L’Acadie, âgé de 23 ans, est au pays depuis quatre ans.  Vivent avec lui :   Antoine Amand Gautrot, originaire de l’Acadie, 20 ans, Charles Gautrot, son frère, natif de l’Acadie, 17 ans, domestiques.  On perd sa trace après 1752.

1.8. Charles GAUTEROT,   n. 26 juin 1735, Grand Pré NS d. avant 22 fév. 1765 à l’âge de 29 ans.

Charles Gautreau est inscrit au recensement de 1752 de l’Île-du-Prince-Édouard (Ile Saint Jean).  Il indique que le Sr. Louis Amand Bugeaud, junior(fils), son cousin, navigateur originaire de L’Acadie, âgé de 23 ans, est au pays depuis quatre ans. Vivent avec lui :   Antoine Amand Gautrot, (frère de Charles) originaire de l’Acadie, 20 ans, Charles Gautrot, natif de l’Acadie, 17 ans, domestiques.

Vers 1763 il épouse Louise Thibodeau à Halifax NS.  Il est probable qu’il décède à Halifax comme prisonnier en route pour la Louisiane, car sa fille est baptisée à son arrivée en Nouvelle Orléans, Louisiane le 22 février 1765 et son épouse Louise est dite veuve. Louise décède en Louisiane le 14 novembre 1765.

2. Joseph Bugeaud (1699-1759 – 60 ans), né vers 1699, épouse Marie-Josephe LANDRY vers 1720 dans la paroisse de l’Assomption à Pisiguit (près de Windsor, NS) ou ils débutent leur famille et  où il cultive la terre.  Ils auront 14 enfants dont certains les suivent pour échapper aux Britanniques, tandis que certains restent dans la région de Grand Pré/Pisiguit et seront déportés en Louisiane.

Joseph et son épouse débutent leur migration pour s’éloigner des Britanniques et la guerre.  Ils s’établissent premièrement à Beaubassin NS vers 1741 près du Fort Beauséjour.

Beaubasin Nouvelle Ecosse
Beaubasin Nouvelle Ecosse
Cimetière Acadien à Pisiguit Nouvelle Ecosse
Cimetière Acadien à Pisiguit Nouvelle Écosse

On le retrouve le 18 octobre 1741 au mariage de son fils ainée, Allain Bugeau et Magdeleine Chiasson à Beaubasin.   Il se réfugient vers le mois de mars 1749 avec 8 de leurs enfants à l’Ile Saint Jean (maintenant Île-du-Prince-Édouard) où on le retrouve en 1751.

Dans le journal du colonel Louis Franquet, ingénieur envoyer pour superviser les fortifications du Fort Louisbourg on retrouve ces entrées quand il visite ile Saint Jean durant le mois de juillet et aout 1751.

Le 9 aout 1751

“Parvenu devant un terrain concédé au nommé Démoulins, la mer commença à perdre, l’on fut obligé de mettre à terre, à cet effet, l’on se porta à la rive droite et au moyen d’une coupure pratiquée à travers des vases, l’on joignit l’habitation de Sr. Gautier; cet habitant est aussi nouveau ainsi que le Sr Buzeau, son voisin, on les questionna sur les terrains qu’ils occupaient depuis 18 mois, et sur les ressources qu’ils espéraient en tirer, ils nous dirent que leur concessions consistaient en 4 arpents de faces sur 40 de profondeur, que les bois qui couvraient leurs terrains ayant ci-devant été brulés en partie, ils avaient en moins de peine à les défricher et que, quoiqu’ils ne fussent travaillés que depuis le mois de mars de cette année, ils produisaient cependant du froment, des pois, de l’avoine et toutes sortes de légumes; nous parcourûmes des différents champs et, au vrai, jamais récolte dans les meilleur cantons de la France ne promit davantage, ils convirent que la terre était propre à tout ce qu’on y voudrait semer et que, par succession, ils trouveraient dans sa production de quoi se dédommager des biens qu’ils ont abandonnés.”

« Le 12 (aout), partis dutit Hâvre St-Pierre pour retourner chez le Sr. Gauthier….

Le 13 e, la plupart des principaux habitants s’étant rendus chez ledit Gauthier, on y ajouta l’église qu’ils désiraient. La dépense de sa construction ne souffrit point de difficultés, ils avancèrent même que tous le bois étaient prêts et que chacun y contribuerait sans contestation; mais les sentiments se trouvèrent partagés pour le lieu de son emplacement, nous étant aperçus que la bienséance de chacun de l’avoir sur le coté de la rivière qu’il habitait, occasionnait leur mésintelligence, on les fit convenir qu’à cet égard leurs représentations se trouvaient balancées, mais que s’ils voulaient sentir qu’en l’établissant à la rive gauche, il n’y avait que les habitants de la paroisse qui en jouiraient au lieu qu’a celle de droite ceux de Tracadie, qui n’en étaient éloignés que deux lieux, s’y rendraient plus fréquemment au ’à St- Pierre, que d’ailleurs le Sr. Buzeau offrait du terrain non seulement pour l’assoir, mais encore pour le presbytère, son jardin et pour le cimetière, et qu’enfin au pied de l’endroit projeté pour son établissement était la fontaine Bel-Air dont l’eau reconnue la meilleur du canton serait d’un recours à ceux des habitants qui seraient dans le cas de faire beaucoup de chemin pour s’y rendre, ces raison les ayant déterminés ils se soumirent à la construire à la rive droite et, conséquemment, elle fut nommée du titre St-Louis et nous nous engageâmes de faire des diligences à la cour pour leur procurer une cloche et un curé. »

Cimetière Écossais à Scotchford IPE qui a remplacé le Cimetière Acadien donné par Joseph Bugeaud en 1747. D’après un ancien livre (1914), il semblerait que le dernier pommier planter par les Acadiens fut couper au début des année 1900 à la ferme à droite. La maison à droite (ancienne ferme) est dite dans le livre être l’emplacement de la maison du donateur original du cimetière.

Il est intéressant de noter que l’on peut retrouver ce site historique (Belair) à Scothford (près de Mount Stewart sur la rive nord) sur iles du Prince Édouard, tel que décrit par le Colonel Franquet, plus de 269 ans passé.  Un monument indique l’emplacement du cimetière écossais de l’époque qui suivi le cimetière Acadiens.

Joseph, est identifié au recensement de 1752 comme Sieur qui indique un niveau de respect et un statut social respecté pour la période.  Il se trouve parmi les 46 autres familles ayant trouvé refuge à la Rivière-du-Nord-est et est considéré comme un des chefs des partisans français avec Nicolas Gauthier (décédé le 1 Avril 1752, avant le recensement. Son épouse Dame Marie Allain (58 ans) qui vivait à coté de Amand Bugeaud (fils)est recensé avec sa famille).

Scothford / Belair IPE
Ces derniers ne sont sûrement pas à cet endroit par hasard; ils devaient savoir qui étaient les anciennes familles ayant de l’influence dans l’île. Le frère de Joseph Bugeaud, Louis-Amand, avait déjà trouvé refuge dans un établissement Métis sur l’île en 1748 après que les Anglais eurent brûlé sa maison à Grand Pré en 1748 et mise sa tête à prix, ainsi que celles de 11 autres habitants.

Au recensement de 1752 on retrouve les familles (ordre de recensement) sur la côte nord de la rivière du Nord-Est:

  • Sr Amand Bugeaud (père) 51 ans, marchand, navigateur et Dame Marie Claire Doussets avec la mère de Claire; Françoise Blanchard
  • Pierre Gauthier 24 ans, navigateur, fils de Nicholas Gauthier avec son épouse Jeanne La Forest
  • Jean Bugeaud, cultivateur, 24 ans, avec son épouse Anne Douville.
  • Joseph Bugeaud, cultivateur, 53 ans et son épouse Marie Joseph Landry (48 ans). Ils ont avec eux Charles 21 ans, François Placide 16 ans, Mathurin 10 ans, Elizabeth 19ans, marie Roze 17 ans, Anne 15 ans, Marie 11 ans et Félicité 6 ans.

Joseph avait le bétail vivant suivant: « deux bœufs, deux vaches, un veau, deux brebis et leurs petits, une truie, deux cochons et trois volailles.  La terre sur laquelle ils sont, comme la précédente (Sr. Jean Bugeaud, son fils) et leur a été donnée par un permis de monsieur de Bonnaventure. Ils y ont fait une clairière où ils ont semé six boisseaux de blé et un demi-boisseau de pois, et ils espèrent au printemps prochain semer douze boisseaux de plus. »

  • Joseph dit Ainée Gauthier 35 ans, navigateur, fils du Sr. Nicolas Gauthier et son épouse Demoiselle Marguerite Bugeaud (fille de Joseph Bugeaud). Ils ont Joseph 3 ans (fils), Elizabeth 11 mois(fille), et Baptiste Allain, natif de l’Acadie, âge 12 ans, qui vit avec eux.
  • Paul Brousard dit Courtiche, cultivateur, 25 ans et son épouse Magdelaine Landry. Ils on un fils Jean Baptiste 2 ans.
  • Sr Louis Amand Bugeaud, (fils) navigateur, 23 ans. Avec lui on retrouve Antoine Amand Gautrot 20 ans (cousin) et Charles Gautrot, son frère, 17 ans.
  • Dame Marie Allain, veuve de Nicolas Gauthier, marchand, 58 ans. Avec elle on retrouve : Joseph 19 ans, Jean 11 ans, Elizabeth 15 ans, et Marie 12 ans. Elle à comme employer Guillaume Lagneau 55 ans.

Le 16 Juillet 1752, on le retrouve à la Rivière du Nord Est avec son frère Amand comme témoins au contrat de mariage de leur nièce Marie Magdelaine Bugeauld, fille de leur frère Paul Bugeauld, à Charles Jousseaume un négociant du fort Louisbourg.   Amand s’engage à payer 300 Livres à Charles Jousseaume pour fin du mariage de sa nièce. Charles Jousseaume promet de payer 3 mille Livres à Mademoiselle Marie Madgelaine Bugeauld pour devenir sa future épouse.

Joseph s’échappe de l’Ile Saint Jean (1) sur l’approche des Anglais, et passe l’hiver de 1756-1757 avec sa famille au Camp d’Espérance (2) (Miramichi, NB). (Situer à 10 lieues (45 KM de la Mission Acadienne de Miramichi (Burnt Church) dans la rivière). On retrouve dans la liste des recensés au camp ses enfants et autres membres de familles. Nous savons qu’ils sont 22 voyageant ensemble.  On retrouve dans la liste des réfugiés (chefs et épouses du groupe) :

L’hiver est difficile, les vivres sont rares et les ravitaillement Français n’arrive pas. Plusieurs acadiens sont morts de faim, de maladie et du froid durant cet hiver au camp d’Espérance. On estime que 400 Acadiens décèdent au camp d’Espérance durant cet hiver.  Au printemps, les Acadiens quittent le camp d’Espérance avant l’arrivée des Britanniques et se dirigent vers Nepisiguit (Bathurst), NB (3) et ensuite vers le fort Français situé à Ristigouche (4), au Québec dans le fond de la Baie des Chaleurs.

Joseph Bugeaud se retrouve à Ristigouche en 1759 au Fort de la région, au fond de la Baie des Chaleurs (près de Campbellton NB) où il est probablement décédé.  Au mariage de sa fille Elizabeth Bugeaud avec Jean Arsenault à Ristigouche, le 19 novembre 1759, il est identifié comme défunt. Son épouse Marie Josèphe Landry est vivante et elle décède à Bonaventure au Québec en 1778.

Ses enfants qui étaient avec lui à Ristigouche seront la souche des Bujolds établis en Gaspésie au Québec. Cinq de ses enfants s’établiront à Bonaventure tandis que le plus jeune fils, avec deux de ses sœurs, s’établissent à Carleton sur Mer. Une de ses filles s’établit à Néguac (sur la côte entre Miramichi et Tracadie) au Nouveau-Brunswick.

(1) Rivière du Nord Est, (2) Camp d’Espérance, (3) Nepisiguit, (4) Fort Ristigouche
Camp D'Espérance
Camp d’Espérance – Miramichi NB.
Famille Jospeh Bujold

2.1. Allain BUJEAUT,  n. 1721, Pisiguit (Windsor) NS d. avant 1752 (à l’âge de 31 ans). Il épouse à Beaubassin le 18 octobre 1741 Marie-Magdeleine CHIASSON (n. vers 1720) fille de Jean-Baptiste Chiasson et Madeleine Boudrot. Les témoins du mariage sont : Joseph Bugeau, Jean Clemenseau, Henry Lhostellier.   Il meurt avant 1752 soit à Beaubassin ou à l’Île Saint Jean.

2.2. Joseph BUJEAU, BUJEUX, BIGEOS, BUJOLD,  n. vers 1723, Village-Abraham-Landry, Pisiguit, NS d. fév. 1806, Ascension, Saint Jacque Louisiane USA à l’âge de ~ 83 ans.  Il épouse vers 1750 Anne LeBlanc (1732-1812) à Pisiguit, paroisse de l’Assomption (près de Windsor NS), fille de Jean LeBlanc et Jeanne Bourgeois.

Ils n’ont pas suivi ses parents Joseph Bugeauld et Marie Josèphe Landry à l’île Saint-Jean. Le couple s’établit à Pisiguit et auront au cours de leur vie 7 enfants (5 filles et 2 fils).

La famille sera dispersée à Oxford au Maryland à l’automne 1755 sur le navire Ranger avec 208 autres dispersé. Entre 1759 et 1761 ils seront envoyés dans la colonie du Maryland (Oxford), où Anne donne à Joseph, deux filles. En juillet 1763, les autorités d’Oxford dénombrèrent Joseph, et Anne ainsi que quatre de leurs enfants, trois filles et un fils, à Oxford, sur la côte est du Maryland.  Anne a donné à Joseph en 1765, une autre fille qui nait aussi dans la colonie du Maryland.

Joseph et Anne et cinq enfants, quatre filles et un fils, arrivent en Louisiane en Septembre 1766 et s’installent à Cabahannocer (paroisse St James), où Joseph et Anne ont eu un autre fils en 1769.  En 1769 ils sont recensés sur la parcelle de terre #74 à St. James en Louisiane.

Ils se sont installés sur la rive ouest de la rivière Mississippi à Cabahannocer en Louisiane (près de son frère Étienne) (Cabanocé / St.-Jacques sur la rivière au-dessus de la ville de Nouvelle-Orléans dans l’actuelle paroisse St. James.)

Ils ont ensuite dérivé vers le nord du Mississippi, vers l’Ascension à Pointe Coupée (nord de Bâton Rouge), où les autorités espagnoles les ont comptés sur la rive ouest en août 1770 et avril 1777.

En 1775 il reçoit un terrain de 5 arpents à la droite de la côte ouest de la rivière Mississippi entre Jean Bujold et Evan Jones.

Joseph est décédé à Ascension, Louisiane et inhumer le 14 février 1806, à l’âge de 83 ans.

Ses filles se sont mariées dans les familles Constant, Vives, Prévost, Buquoi, Landry et Verret.

Ses filles se sont mariées dans les familles Constant, Vives, Prévost, Buquoi, Landry et Verret.  La famille Verret est le Lieutenant-Gouverneur, Commandant et Juge de la région Acadienne en Louisiane.

Reflétant le statut de la famille dans l’ancienne Acadie, Josèphe, la plus jeune fille, a épousé un fils du commandant du district de l’Ascension, Don Nicolas Verret.

Les deux époux de sa fille aînée Marguerite, étaient également des secoueurs coloniaux et des déménageurs. Son fils aîné s’est installé dans les prairies occidentales. Son fils cadet est resté à l’Ascension, Louisiane.

Anne Bugeaud (1757-1816) quatrième enfant du couple, épouse Joseph Alexandre dit Bel Homme Landry  en 1779 et auront 14 enfants. Leur fils Jean Trasimond Landry (1795-1873) deviendra le premier Lieutenant-gouverneur de la Louisiane (1846-1850).

Saint James La
Pointe Cou

2.3.  Étienne BUJEAU (BIGEO, BUJOLD), (1724-1786) n. 1724, Village-Abraham-Landry, Pisiguit NS.  d. 7 oct. 1786, Ascension, Louisiane à l’âge de 62 ans

Étienne, né dans la paroisse de l’Assomption, Pisiguit.  En 1724, il demeure à Pisiguit lorsque ses parents et ses jeunes frères et sœurs sont partis pour Beaubassin et l’île Saint-Jean. Il a épousé Brigitte Chenet, fille de Jean-Baptiste Chenet et Anne Pothier de l’Île Saint-Jean, vers 1750 ou 1751. Ils ont eu deux fils à Pisiguit.

On le retrouve à Pisiguit en 1755 où les Britanniques déportèrent la famille à Oxford Maryland à l’automne 1755. Brigitte y donna naissance à Oxford à des filles jumelles en 1761.

En juillet 1763, les autorités coloniales dénombrent Étienne Bigeo, Brigitte et leurs quatre enfants à Oxford sur la côte est du Maryland, il est près de son frère Joseph. Brigitte est décédée dans le Maryland vers 1766.

On retrouve Étienne et ses quatre enfants en Louisiane en 1766. Ils se sont installés sur la rive ouest de la rivière à Cabahannocer près de son frère Joseph.

Étienne s’est remarié à une camarade acadienne Anne Forest, veuve de Pierre Babin, à la Nouvelle-Orléans au début 1768. Elle lui a donné un autre fils sur la rivière en octobre 1768 – cinq enfants, trois fils et deux filles, en tout par deux femmes de 1752 à 1768 en Nouvelle-Écosse, au Maryland et en Louisiane.

En 1770, Étienne et sa famille vivaient à côté de son frère Joseph sur la rive ouest à Ascension, Louisiane et y étaient encore sept ans plus tard. Étienne décède à l’Ascension en octobre 1786, à l’âge de 62 ans.

À l’homologation de son testament il avait 11 esclaves, une ferme de 5 arpents et 24 toise (une vielle mesure, une toise = ~6 pied) par 40 arpent de profondeur évaluer à 1000 piastre. Inventaire total de ses bien s’évaluait à 8,045 piastre et 4 reaux. (Ancienne monnaie espagnole)

Ses filles jumelles, par sa première épouse Brigitte, se sont mariées dans les familles Blanchard et Bourg sur la rivière. Un seul de ses trois fils, le plus jeune, a créé sa propre famille. Il est resté sur la rivière. Deux de ses fils se sont mariés, mais seul le plus jeune a créé une lignée durable. Ils se sont installés dans les paroisses d’Ascension, Iberville et West Bâton Rouge.

L’un des arrière-petits-fils d’Étienne, Edmond Bujol (1818-1881) vivait aussi dans la paroisse de l’Ascension près de Donaldsonville et est devenu un important planteur en 1860 (l’étoile rouge sur l’image situe la plantation). Sa plantation appeler Pelico, d’après le nom d’une complainte française qu’il aimait entendre était un important établissement de la région. (Il appartenait 70 esclaves et s’est battu à côté du Général Robert E. Lee durant la guerre Civil des États-Unis 1861-1865).
Plantation PELICO

2.4. Paul BUGEAUD (BUJOLD), (1726-1788) n. 1726, Pisiguit (Windsor) NS d. 1788, Bonaventure Québec à l’âge de 62 ans. Il était trafiquant et navigateur comme son oncle Amand Bugeauld.

Paul né à l’Assomption, Pisiguit, en 1726, épousa Marie Poirier, fille de Pierre Poirier et Agnès Cormier de Chignecto, à Beaubassin le 19 juin 1747. Le couple a eu sept enfants, trois fils et quatre filles. Ils vivaient sur la rivière Mecan (Maccan), NS en 1752 près de Beaubassin.

En Janvier 1755, il avait traversé dans le territoire Français et se compte au nombre d’Acadiens dans le recensement du village « Le lac » (Aulac NB) près du fort Beauséjour au Nouveau Brunswick.   Ils ont échappé aux Britanniques à l’automne de 1755.  Le camp de réfugiés Acadiens situés à Cocagne, NB est le point de ralliement pour les Acadiens venant du fleuve Saint Jean, Nouvelle Écosse et la région de Beaubassin.

À partir de ce camp de réfugiés, les Acadiens sont transportés à l’Île Saint-Jean entre 1755-1756. Le Fort Gaspareaux qui est un lieu de ravitaillement tombe au Anglais en 1756.

En 1756, on retrouve que Paul fut payé par le Fort Louisbourg pour le transport des Acadiens à l’Île Saint-Jean.   Il transportait les Acadiens de la région de Beaubassin et du camp des réfugiés de Cocagne au Nouveau Brunswick, à l’Île Saint-Jean qui était encore en territoire Français.

Toutefois, les Britanniques avancent sur le territoire et il faut prendre refuge. Le camp des réfugiés de Cocagne est déménagé au camp d’Espérance (Miramichi NB).  Paul et sa famille passe l’hiver de 1756-1757 au Camp d’Espérance à Miramichi NB.  Ils sont 8 dans son groupe.  On retrouve aussi deux autres groupes de Bugeaud et trois de ses sœurs au camp durant cette période.

Paul Bujold 1726-1788
1) Mecan/Beaubassin 2) Fort Beauséjour/Aulac 3) Cocagne 4) Iles Saint Jean 5) Camp d’Espérance 6) Fort Gaspareaux/Baie Verte
Au printemps 1757, pour échapper au Anglais qui avance sur le Camp, ils font leur chemin à Ristigouche dans la baie des Chaleurs.  On les retrouve à Ristigouche en mai 1760, lorsque sa fille Marguerite, née en octobre 1759 à Maria Qc, est baptisée à l’avant-poste français.

Une force navale britannique de Louisbourg attaque le bastion français durant l’été 1760 et ont vaincu les Français, Acadien et leurs alliés Mi’kmaq.  Plusieurs Bugeaud ont participé à cette bataille. Le 24 octobre 1760, des officiers français publient une liste des 1 003 Acadiens qui habitait à Ristigouche. Paul Bujo et sa famille de huit personnes étaient parmi eux.

À la fin de la guerre, ils ont pris racine avec d’autres membres de la famille à Bonaventure sur la rive nord de la baie des Chaleurs, où ils ont travaillé dans une pêche sous contrôle britannique.

Les filles de Paul se sont mariées aux familles Poirier, Savoie et Bourdages à Bonaventure. Deux de ses trois fils y ont créé leur propre famille.

2.5. Marguerite BUJOLD, (1728-1797) n. 1728, Pisiguit (Windsor) NS d. 5 janvier 1797, Bonaventure Québec à l’âge de 69 ans

Elle épouse à 16 ans, Joseph dit Ainée Gauthier (21 ans) le 30 décembre 1746 à Beaubasin NS.  Le jeune couple suit son père Joseph Bugeaud à L’ile Saint Jean ou on les retrouve en 1752.  Joseph Gauthier est aussi Navigateur et au recensement de 1752 ils ont trois bœufs, cinq vaches, deux génisses, un cheval, quatre veaux, quatre brebis, trois truies, trois cochons, huit oies, trente volailles et un navire de 45 à 50 tonnes. Ils ont un fils et une fille:  Joseph Gautier, âgé de 3 ans, Elisabeth, âgée de 11 mois et Baptiste Allain, natif de l’Acadie, âgé de 12 ans, vit avec eux.  Elle donnera naissance à 3 enfants (2 filles 1 fils).

Il se réfugie à Ristigouche pour enfin s’établir à Bonaventure ou Marguerite s’éteint le 5 janvier 1775 à l’âge de 69 ans.

2.6. Jean Baptiste BUJOLD, (1729-1759) n. 1729, Pisiguit (Windsor) NS. d. 24 mars 1759, à St Servan Ille-et-Vilaine, France à l’âge de 30 ans suite à la dispersion.

Il épouse le 21 janvier 1751 à Port La Joie sur iles Saint Jean, Anne Douville (1726-1758).  Ils auront 3 enfants une fille et deux fils.    Il a suivi la famille Bugeaud à Ile Saint Jean mais son épouse meurt en 1758 durant la période de dispersion.  Ils ont trois enfants 2 fils et une fille.

Jean est dispersé à partir de ile Saint Jean avec ses enfants en France ou il meurt à son arrivé le 24 mars 1759 à l’âge de 30 ans.  Ces deux fils décèdent durant la traverser en 1759. Leur fille Marie Rose Bugeaud (6 ans) survit la traverser et épouse à 30 ans, le 8 avril 1783 à Saint Servan sur Mer, France, Claude Lazard fils de François Lazard et Claudine Carraz.

En 1793 il son déporté de Ille et Vilaine, près de St Malo, France à Halifax au Canada avec 150 autres acadiens.  En 1797 ils seront déportés une autre fois à Lorient, France (situé au Nord-Ouest de Nantes) ou ont perd leur trace.

2.7. Charles BUJOLD, (1730-1817) n. vers 1730, Pisiquit, Nova Scotia.  d. 26 janvier 1804, Bonaventure Québec à l’âge de ~ 74 ans    Charles épouse en 1757 au fort Beauséjour (NB) Marguerite Cormier.  Ils auront 9 filles.

Suite à leur mariage en 1756 on les retrouve au Camp d’Espérance (Miramichi NB) durant l’hivers de 1757-58. Ils sont 4 dans leur groupe. Il se dirigent au printemps à Ristigouche et enfin vers Cascapédia Qc ou on les trouve en 1760 (ils sont maintenant 3 dans leur groupe). Leur fille ainée Marguerite Pélagie Bugeaud n’ait en Gaspésie en 1759 et est baptiser en 1760.  Ils s’établissent à Bonaventure Qc ou Charles s’éteint le 26 janvier 1804 à l’âge de 74 ans.

2.8. Elisabeth BUGEAUD,(1732-1817) n. vers 1732, Pisiguit (Windsor) NS.  d. 29 juillet 1817, Bonaventure Québec à l’âge de ~ 85 ans  Elle épouse le 19 novembre 1759 à Ristigouche Qc,  Jean-Baptiste dit Cointin ARSENAULT (1733-1802).

On les retrouve comme couple au camp d’Espérance (Miramichi NB) à l’hiver 1756-1757. Ils se rendre à Ristigouche ou on les retrouve en 1759 où ils s’épousent le 19 novembre 1759. Sa mère est dite veuve à leur mariage. Joseph Bugeaud, son père, serait décéder avant cette date.

En 1760 il son recenser comme un groupe de quatre individue.  Ils se dirige vers Cascapédia/Petit-Bonaventure Québec. Ils auront 2 enfants (1 fils et une fille).  Élizabeth décède le 10 aout 1817 à Bonaventure Qc, à l’âge de 85 ans.

Jean dit Cointin Arsenault est le frère de Joseph Arsenault l’épouse de Marguerite Bugeaud sa cousine (fille d’Amand).

2.9. Marie Rose BUJOLD, n. 1735, Pisiguit (Windsor) NS.   d. 1800 à l’âge de 65 ans

Rose épouse Benjamin Alain fils de Pierre et Marguerite Leblanc, en 1752 à Grand Pré.

On les retrouve durant l’hivers de 1756-1757 au camp d’Espérance (Miramichi NB) ou ils sont recensés d’avoir venu de Petcoudiac (Saint Anselme, Dieppe NB).  Il se dirige vers Nepisiguit NB (Bathurst NB) et enfin à Ristigouche ou il est Capitaine de Milice pendant la bataille de Ristigouche.  En Octobre 1761, ils seront capturés (considérer un Acadien dangereux) et envoyer au Fort Cumberland (anciennement fort Beauséjour) comme prisonnier jusqu’à après 1763.

Vers 1764 il se rendent à Tracadiège (Carleton sur Mer, Qc) ou ils s’établissent.  Ils sont recensés en 1766 et 1777.  Il s’établisse à Carleton sur Mer. Ils auront 6 enfants, 5 fils et une fille. Rose décède vers l’année 1800 à l’âge de 65 ans.

2.10. François Placide BUGEAUD (BUJOLD), n. 31 août 1736, Pisiguit (Windsor) NS.  d. 14 avril 1807, Bonaventure Québec à l’âge de 70 ans

François Placide a suivi ses parents et s’établie à Bonaventure ou en 1763 il épouse Marie Josèphe Bernard fille de Joseph et Marie Godet. Ils auront 10 enfants; 4 fils et 6 filles. Il décède à Bonaventure le 14 avril 1807 l’âge de 70 ans.

2.11. Marie-Anne BUGEAUD, n. vers 1737, Pisiguit (Windsor) NS, d. 1816 à Neguac NB

Elle a suivi sa famille et dans leur migration et on la retrouve au camp d’Espérance (Miramichi NB) en compagnie de son futur époux Jean Gravois/Savoie. Ils forme un groupe de 3-4 personnes.  En 1759 on la retrouve à Ristigouche Qc.

En 1761 suite à la bataille de Ristigouche on les retrouve comme prisonnier à Halifax (indiquant qu’il avait participer à la bataille) de 1761 à 1763. Ils sont 4 prisonniers dans leur groupe en 1763.

Nous retrouvons dans le registre de Miramichi NB en 1777, Marie Anne et son époux Pierre Savoie ou il baptise leur troisième enfant Pierre.  Il se son marié vers 1774 et réside à Néguac NB qui est situer sur la cote entre Miramichi et Tracadie NB.  Le couple aura 9 enfants; 4 fils 5 filles.  Marie-Anne décède à Neguac NB, le 20 juin 1816 à l’âge de 79 ans.

2.12. Marie-Claire BUGEAUD, n. 1741 probablement à Beaubasin ou on retrouve ses parents à cette date.  En 1752 elle est recensée avec ces parents à la rivière du Nord Est à iles Saint Jean ou elle à 11 ans.  À l’hiver 1756-1757 elle est avec sa famille au camp d’Espérance (Miramichi NB). Elle disparait durant la dispersion, est-elle mariée (15 ans) ou est-elle décéder durant l’hivers de 1756-1757 à Miramichi avec les 400 autres défunts du camp? On perd sa trace au Camp d’Espérance.

2.13. Mathurin BUGEAUD, n. vers 1745, Beaubassin Amherst NS Canada, d. 18 octobre 1805, Carleton sur Mer Québec à l’âge de ~ 60 ans

Il est né à Beaubassin en 1745 et suis ses parents à L’iles Saint Jean où il apparaît au recensement de 1752 âgé de 7 ans.

Il apparaît au Camp D’Espérance âgé de 11 ans durant l’hiver 1756-57 ou il est seul dans son groupe.   Au printemps il se dirige avec les membres de sa famille vers Nepisiguit NB pour enfin rejoindre Ristigouche.  Il va s’installe à Carleton sur Mer Qc.

À 28 ans il épouse Marie Bernard (13 ans) le 8 Novembre 1773 à Carleton sur Mer et établit la lignée des Bujold de Carleton.  Le couple aura 10 enfants, 4 fils et 6 filles.

En 1784, Il était laboureur et est le premier marguillier à Carleton sur Mer. Il sera suivi par ses fils, tel que Romain en 1824, Fréderic Bujold en 1831, 1837 et 1844 et d’autre descendant tel que Fidèle en 1854, Charles en 1875 et Fréderic en 1901.

Le 6 août 1784 on retrouve à Carleton sur Mer une demande pour des octrois de terres adresser au lieutenant-gouverneur, Guy Carleton, et commandant de la province par Mathurin Bujot. Le 7 août de la même année, on cite que : « Mathurin appartenait 3 arpents travaillés à Carleton ». De plus, d’autres écrits démontrent qu’il était propriétaire de quelques arpents de terre à Charlo, Nouveau-Brunswick.

Mathurin décède le 18 octobre 1805 à l’âge de 60 ans.

2.14. Félicité BUGEAUD, n. 1746, Beaubassin NS, d. 17 novembre 1808, Carleton sur Mer Québec à l’âge de 62 ans

En 1752 âgé de 6 ans, elle est avec ses parent à Iles Saint Jean sur la rive nord rivière du Nord-Est (PEI). Elle est au compte des membre de la famille à l’hivers de 1756-1757 au camp d’Espérance (Miramichi NB).  On la retrouve à Ristigouche et ensuite Carleton sur Mer Qc.

En 1772 elle épouse Charles Dumas (1739-1806) fils de Charles et Anne LeBlanc. Le couple aura 5 garçons.   Félicité décède le 19 novembre 1808 à Carleton à l’âge de 62 ans.

3.  Louis-Amand Bugeaud, Bugeo Bujold, (1701-1767 – 64 ans) né vers 1701 à Grand Pré. il épouse en 1728 à Grand Pré  Catherine Granger (1709-1730)  et en seconde noce en 1730 à Grand Pré Claire Doucet (1712-1765) qui est la sœur de l’épouse de son frère Paul Bugeaud.

Il fut Navigateur, Négociant, Marchand, Capitaine de Milice et patriote Français. Il a participé à la Bataille de Ristigouche.

La guerre fait rage en Europe avec les Britanniques et la guerre de succession d’Autriche (1740-1748).  Les escarmouches s’intensifient en Acadie et vont devenir la guerre du roi George en 1744 quand les Britanniques attaquent Louisbourg.

En 1742, Amand Bugeaud avec Alexandre Bourg dit Belle-Humeur, (l’époux de sa tante Marguerite Melanson qui était notaire et procureur du roi) et François Mangeant participent à la récupération du navire marchand Anglais pris par les indiens près de Grand Pré et qui avait agité grandement le gouvernement Anglais.

Amand, bien qu’il ait été délégué des Mines au conseil de la Nouvelle-Écosse à Annapolis Royal, a participé à la résistance acadienne contre la domination britannique pendant cette période agitée.  Il était un grand supporteur des forces Française.

En Janvier 1744 les députés des Mines (région de Grand Pré) écrivent à Mascarene, Gouverneur de l’Acadie vivant à Annapolis Royal lui promettant de livrer à Annapolis Royal les habitants qui avait supporté les Français dans les attaques contre les Anglais.  En retour, il voulait que Mascarene les protèges des invasions des chasseurs de primes de la Nouvelle Angleterre qui avait dit qu’ils voulaient détruire tous les habitants ayant dû sang Indien et de les scalper. Puisqu’il avait plusieurs Métis dans les rangs Acadiens ceci avait créé une grande peur et beaucoup d’angoisse.

Quelque temps après ils ont livrés quelque habitant qu’il soupçonne d’avoir aidé les Français. Les supposé traître inclut Louis-Amand Bugeaud, un marchand de Grand Pré et Joseph LeBlanc dit « LeMaigre » (cousin du premier dégrée de l’épouse de Amand Bugeaud, Claire Doucet).

Le 4 janvier 1744, Paul Mascarene reçoit une lettre d’Amand Bugeaud qui justifie ses voyages à Louisbourg ou il se dit détenu par les Français et obligée d’accompagner Les Français dans leur expédition contre Annapolis Royal.

Les accusées sont appelées à paraitre devant le conseil d’Annapolis Royal.

Les accusés se présente à Annapolis Royal ou le conseil d’Annapolis Royal les questionnes.

Amand Bugeaud était évasif dans ses réponses, affirmant d’abord que les Français avaient confisqué son navire, puis admettant qu’il avait transporté des armes de Beaubassin au Mines, tout en affirmant qu’il avait été contraint de le faire sous la menace d’un pistolet.

Au début, il a nié, puis reconnait, suite à un témoignage d’un témoin disant qu’il avait « dansé et fait la fête en compagnie de l’ennemi ».

Sur un point, cependant, il a été clair et insistant: « Je n’ai pas portais armes contre ce gouvernement ».   Les témoins ont corroboré ce fait et attestant qu’ils avaient vu un officier français ordonner à Bugeaud de s’armer, et entendu Bugeaud répondre qu’il “ne toucherait aucune arme”.

C’était une caractéristique consistant des témoignages de tous les Acadiens que le conseil a interrogée. Bien qu’ils aient peut-être collaboré avec l’ennemi et qu’ils leur aient apporté du secours, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour éviter de violer l’engagement de ne pas porter les armes. En fait, à l’exception de Joseph Nicolas Gautier, un collaborateur, et grand amis de son frère Joseph Bugeaud, que Mascarene a ordonné arrêter, le conseil n’a découvert aucune preuve qu’un Acadien avait volontairement violé l’accord de neutralité. Les Acadiens furent relâchés.

Au mois d’octobre 1745, on retrouve un ordre de Paul Mascarène exigeant que Paul Bugeaud frère d’Amand de remettre au dénommé Pierre Alain, député des Mines, tous les papier, ordres et lettres du gouvernement.  Ces ordres, qui sont probablement relier aux activités de celui-ci et de son frère Amand, semblent indiquer que Paul Bugeaud aurait remplis les fonctions de greffier aux Mines ou autre fonction semblable puisqu’il détient tous les documents gouvernementaux du temps.

Mascarene envoie en décembre 1746 un détachement de 470 homes sous le commandement du colonel Nobles à Grand Pré, avec la mission de surveiller les mouvements des troupes du commandant De Ramezay, cantonnées à Beaubassin pour l’hiver.

Informé de ce mouvement, De Ramsay organise, le 8 janvier 1747, une expédition comprenant 240 soldat et miliciens, une vingtaine d’Acadiens et une soixantaine Mi’kmaqs. Ils attaquent Grand Pré le 11 Février à 3 heures du matin durant une aveuglante tempête de neige.

Malgré la tempête de neige qui faisait rage, les troupes étaient sur leur dernière marche, prenant l’ancienne route acadienne sur le mont Horton jusqu’au village de Melanson dans la vallée de Gaspereau ou réside les Bugeaud, à quelques milles de Grand-Pré. Au village Melanson, les soldats arrivent sur une fête de noce dans les maisons du village.  Le village, incluant les Bugeaud était en fête.

Les Français ont reçu des habitants des information clef pour leur attaque.  Ils furent rejoints par des guides acadiens qui les conduisirent directement aux maisons où étaient logés les Anglais.

Bataille de Grand Pré par Charles William Jefferys
Bataille de Grand Pré par Charles William Jefferys
Bataille de Grand Pré
Les Anglais au nombre de 500 furent aisément défaits.  Pris par surprise, 140 anglais furent tués, dont le colonel Noble; 38 blessés et 54 prisonniers.  Les Canadiens eurent 7 hommes tués dont 2 indiens, et 14 blessés.  Cette bataille fut connue comme la bataille de Grand Pré.  Il est tout probable que les Bugeaud furent de la partie.

En 1747, Amand Bugeaud fait partie du groupe appelé « The Gang of Twelve » qui inclus les Gauthier, les Roy, les Raymond, les Hebert, Beausoleil et l’abbé Le Loutre.  Ce groupe est reconnue comme étant la résistance Acadienne.  Le gouvernement Shirley de Boston en 1747 offre 50 Livre pour leur capture pour traîtrise contre le roi britannique. (50 Livre en 1747 équivaut aujourd’hui en 2020 à une valeur économique estimé de 121,000$).

En 1748 les Anglais arrive à Grand Pré pour faire son arrestation.  Ils brûlent sa maison mais ne réussit pas à le capturer. Il se sauve à la Rivière du Brouillon dans un camp Métis et ensuite à la Rivière du Nord-est à Île Saint Jean (PEI) qui est encore un territoire français.

Le 15 janvier 1749, dans une lettre du comte de la Galisonnière, gouverneur du Canada, à Monsieur Mascarène, lieutenant-gouverneur d’Acadie, on peut retrouver ce qui suit:

“L’incendie des maisons d’Amand Bugeaud et de leMaigre (Joseph LeBlanc) n’est pas non plus un acte décent. Car si le nouveau traité (traité d’Aix-La-Chapelle) nous remettait les Mines, vous seriez obligés de rebâtir ces maisons, cet acte ayant été commis après la publication de la suspension des hostilités…”

En 1749, Amant Bugeau est au nombre des Acadiens réclamant des secours des Gouvernants français.

Dans les registres de l’Ile Royale, « Indemnités et secours donné aux Acadiens après la Guerre en 1749 (archives maritimes) » on retrouve les faits suivants :

« En 1749, on donna des secours à plusieurs familles qui ont souffert dans la précédente guerre, entre autres :

  • Jacob Maurice, habitant de l’Acadie, – à rendu beaucoup de services dans cette colonie qu’au Canada;
  • A Dauville, habitant de Ile Saint Jean, c’est un bon serviteur, il s’est retiré cette année de l’Acadie à l’Ile Saint Jean;
  • Au sieur Aman Bujeau, à ile Saint Jean, même cas;
  • Au nommé Francois Boudrot, dit « Manne » habitant de l’iles Saint Jean, ces hommes à bien servi pendant la guerre, il est très pauvre, a été brulé au Port Lajoye et a perdu deux bâtiments au service du Roi…

On retrouve une lettre envoyée à Port Lajoye, datée du 15 aout 1749 dans laquelle on cite que « les dénommés Gauthier (Nicolas) et Bigeau (Amand) furent placés à la rivière Brouillon ».

On retrouve Amand en 1752 à la rivière du Nord-est avec son épouse près de son fils Amand et de son frère Joseph Bugeaud et ses amis Gauthier. (Voir section 2. Joseph Bujold)

Ces Acadiens s’étaient distingués durant la guerre, mais ayant été un problème continuel auprès des Anglais, lors de la signature de l’amnistie, ils furent avec 4 autres, spécifiquement exclus de l’entente.

Étant des anciens marchand et fermier, ainsi que propriétaires de navires, ils étaient reconnus comme chefs et fervents patriotes. Ils reçurent en remercîments de leurs services auprès des Français tout ce dont ils demandèrent pour leurs navires et leur subsistance.

1749 Habitation Bugeaud Iles Saint Jean
(1)1749 – Maison de Amand Bugeaud, Rivière Brouillon (Johnson River), (2)Maison de Joseph Bugeaud et Amand Bugeaud, Rivière du Nord Est, 3)Maison de Olier-Allain Bugeaud, Rivière du Moulin, (4) Port La Joie (Lajoye)

Au recensement de 1752 de iles Saint Jean, parmi les 46 autres familles ayant trouvé refuge à la Rivière-du-Nord-Est s’établissant au sud des chefs des partisans français on retrouve Joseph Bugeaud son frère et autre membre de sa famille et de ses amis les Gauthier.  Il a 51 ans et il est aussi identifier comme Sieur indiquant que le Gouvernement Français le considérait comme un chef Français.  Il est avec son épouse Claire Doucet et sa belle-mère Françoise Blanchard.  Ils ont le bétail vivant suivant: six bœufs, quatre taureaux, neuf vaches, six veaux, un cheval, une truie, trois cochons, cinq moutons et vingt-cinq poules; et un navire de vingt-cinq (25) tonnes.    « La terre sur laquelle ils sont établis leur a été accordée par Messieurs de Bonaventure et de Goutin, comprenant xx arpents de front et quarante de profondeur. Ils ont fait une clairière sur laquelle ils espèrent semer douze boisseaux de blé au printemps prochain. » (Note : xx le document original n’est pas lisible pour déterminer le chiffre d’arpent de front).

Le 16 Juillet 1752 on le retrouve à la Rivière du Nord Est avec son frère Joseph comme témoins au contrat de mariage de leur nièce Marie Magdelaine Bugeauld fille de leur frère Paul Bugeauld à Charles Jousseaume un négociant de Louisbourg.   Amand s’engage à payer 300 Livres à Charles Jousseaume pour fin du mariage de sa nièce. Charles Jousseaume promet de payer 3 mille Livres à Mademoiselle Marie Madgelaine Bugeauld pour devenir sa future épouse.

Après Ile Saint Jean, on le retrouve à Ristigouche, Bonaventure et au iles Saint Pierre et Michelon.

Suite à la chute de Québec en 1759, la France envoie une dernière expédition au secours de ses troupes situé à Ristigouche. Trois des cinq navires chargés de nourriture et de munitions parviennent en mai 1760 à la rivière Ristigouche, où se trouvent déjà des réfugiés acadiens et des familles mi’kmaq.

Les forces britanniques les rejoignent en fin du mois de juin et il s’ensuit un affrontement (le 3-8 juillet 1760) que perdent les Français.

Le 8 juillet 1760 il est avec son fils Amand-Louis, à Ristigouche portant main forte aux alliées

Français.   Plusieurs Acadiens dont les Bujold ont participé, le 3-8 juillet 1760, à la bataille de Ristigouche, dernière tentative des forces militaires françaises en Amérique du Nord.

Louis-Amand Bugeaud, (père) était capitaine de milice et propriétaire d’un magasin à cet endroit et son fils Amand-Louis était lieutenant de milice ils ont tous les deux participé à cette bataille. Amand Bugeaud (père) perd son bateau dans cette bataille quand les force Français coule les bateaux acadien et Français pour empêcher les Anglais de les rejoindre au fond de la baie. Malheureusement cette initiative ne porte pas fruit et Ristigouche tombe.

Le 24 octobre 1760, Amand Bujo (père) est à Ristigouche et est recensé avec 6 autres personnes faisant partie de sa famille élargie. Compte tenu de la taille de sa famille, on se demande s’ils comprennent une femme et des enfants ou est-ce des membres de sa famille élargie.  Il est Capitaine de Milice et marchand.  Son fils Amand Louis Bujo est aussi présent et est Lieutenant de Milice. Au recensement Amand (fils) est accompagné de trois personnes probablement son épouse, fille et fils.

Suite à la défaite française les acadiens on tout perdue. Au début de 1761, les temps sont très difficiles.  Le 7 janvier 1761, on retrouve une lettre demandant des vivres pour l’hivers et le printemps. Ces vivres sont conservés dans le magasin du Roy, administré par Amand Bijot (père) afin de permettre aux gens de Ristigouche de survivre.

Les Bugeaud et d’autres Acadiens, qui sont toujours à Ristigouche, signent plusieurs lettres demandant des vivres aux autorités anglaises. Le 30 mars 1761, on retrouve une seconde lettre écrite par les habitants de Ristigouche et signée par Amand Bugeaud (père), demandant des vivres auprès du capitaine Mckenzie du fort Cumberland (anciennement le fort Beauséjour).  Celles-ci finissent par répondre en envoyant une nouvelle expédition pour disperser ou faire prisonniers les quelque 800 Acadiens qui restent dans la région.

Afin de fuir les Anglais et essayer de survivre on le retrouve Le 31 Juillet 1761 à Bonaventure avec une femme et un garçon.

Son fils Amand Louis Bujot est aussi à Bonaventure avec sa famille.  Le 3 novembre 1761, il (fils) est parmi les Acadien (considérer dangereux par les Anglais) et est capturé dans la région de Shippagan et Caraquet avec sa chaloupe. Il (fils) est transporter et détenus au fort Cumberland (anciennement le fort Beauséjour) avec sa femme, ainsi qu’Adélaïde (sa fille) et Jean (son fils).

Amand (père) qui est à Bonaventure en 1765 meurt avant le recensement de 1774.

On retrouve dans les textes de correspondance échangé durant ces années, des passages référant à Pierre Gautier (fils de Nicolas Gauthier) et Amand Bugeaud qui avaient tous deux perdu un bateau au service du Roi de France, pendant la bataille de Ristigouche, et à qui on verse 10,000 livres, à titre de remboursement le 6 avril 1766.

Son fils Amand Louis est libéré du fort Cumberland (ancien Fort Beauséjour) vers 1764 et on le retrouve avec sa famille à Bonaventure au recensement de 1765 et 1774.   Après 1774, Amand (fils) s’installe à L’Ange Gardien près de Gatineau Qc/Ottawa Ont avec ses enfants.  Il y décède le 4 Mai 1814 à l’âge de 84 ans.

Louis Amand Bujold et Catherine Granger ont eu 2 enfants

Louis Amand Bujold et Claire Doucet ont eu 2 enfants : Joseph (1731-1733) Elizabeth (décéder en bas âge)

Famille Amand Bugeaud

3.1 Marguerite Bujold (1728-1797) est né à Grand Pré en 1728 et épouse vers 1760 à Ristigouche Qc, Joseph dit Cointin Arsenault de Beaubassin (n. 1 Juin 1773. d. 12 mai 1812 Bonaventure Qc, il est âgé de 79 ans) elle décède à Bonaventure Qc le 7 janvier 1797 à l’âge de 69 ans. Ils auront cinq enfant (2 filles, 3 garçons).

Joseph dit Cointin Arsenault est le frère de Jean Arsenault l’époux d’Elizabeth Bugeaud sa cousine (fille de Joseph).

 

3.2 Amand Louis Bujol Bujot (1730-1814) est né à Grand Pré épouse sa première conjointe après 1752 et elle décède vers 1776. Son nom n’est pas connu. Ils n’ont pas eu d’enfants. Il épouse en deuxième noce Marie Gauthier (1739-1813) vers 1776. Amand Louis à 3 enfants (2 filles et un fils) Il décède à L’Ange Gardien Qc (près de Ottawa)ainsi que sa famille.

Amand-Louis, né à Grand Pré en 1730, suivit sa famille à l’île Saint-Jean.

Au recensement de 1752 de l’Île-du-Prince-Édouard.  Il indique que Le Sr. Louis Amand Bugeaud, junior(fils), (Il est intéressant qu’à 23 ans il est reconnu comme Sieur une indication du respect pour lui et sa famille, il est vu comme un chef de la communauté), marchand et navigateur, originaire de L’Acadie, âgé de 23 ans, il est au pays depuis quatre ans.  Vivent avec lui:   Antoine Amand Gautrot, son cousin, originaire de l’Acadie, 20 ans, Charles Gautrot, son frère, (fils de Marie Josephe Bugeauld, et Pierre Gautreau, tante et oncle d’Amand) natif de l’Acadie, 17 ans, domestiques.

Il suit sa famille à Ristigouche, où il servit comme lieutenant de milice acadienne dans la bataille de Ristigouche en 1760 à côté de son père.  Il est énuméré en octobre 1760 avec une famille de 3 à la fin de la guerre à Ristigouche.

Étant jeune (30 ans) il fut considéré comme dangereux et il fut recherché par les Britanniques.  Comme temps d’autre il essaye de se cacher vers Nepisiguit, Caraquet et Shippagan au Nouveau Brunswick.  Malheureusement les Britanniques le retrouvent le 3 novembre 1761 et il est parmi les Acadien (considérer dangereux par les Anglais) capturé dans la région de Shippagan et Caraquet avec sa chaloupe.  Il est transporté et détenus au fort Cumberland (ancien fort Beauséjour) avec sa femme, ainsi qu’Adélaïde (sa fille) et Jean (son fils).

 

Fort Beauséjour en 1750 et aujourd'hui.

Fort Beauséjour en 1750 et aujourd’hui

Dans l’ouvrage de “Gamaliel Smethurts”, marchand anglais, qui recois la permission du Gouverneur Murray de Québec de faire commerce avec les Acadiens et Mi’kmac, on retrouve dans le récit de son voyage, sa rencontre avec les prisonniers acadiens. Il passa la nuit du vendredi, 20 novembre 1761, dans le logis qu’occupait Amand et sa famille, à Burnt Church près de Miramichi NB. Ils étaient en route vers le fort Cumberland comme prisonniers de guerre.

Vers 1764, environ 73 familles acadiennes ou 388 personnes vivaient dans des huttes de fortune aux environs du Fort Cumberland. Ces familles ont pu survivre grâce aux rations qu’elles ont reçues des autorités britanniques en échange de travaux subalternes.

Après 1763, les familles n’étaient plus sous grande surveillance et ont pu s’éloigner pour fonder de nouveaux villages ou rejoindre leurs familles.

Il rejoint sa famille à Bonaventure Qc. Il fut compté à Bonaventure au recensement de 1765 et 1774. Il était navigateur.

Nous retrouvons, une pétition écrite par des Acadiens de Bonaventure, en date du 28 aout 1766, demandant au lieutenant-gouverneur et commandant de la province, Guy Carleton, des octrois pour des terres.  Dans ce document on retrouve les noms d’Amand Bigeau, Paul, Charles et Placide Bijeau.

Il est intéressant de remarquer au recensement de 1774 il est veuf ayant 1 fils et deux filles. Toutefois son épouse est vivante et on la retrouve avec lui en 1813.

Après 1774 il s’installe à L’Ange Gardien près de Gatineau Qc/Ottawa Ont avec ses enfants.

Il décède le 4 Mai 1814 à l’âge de 84 ans. Son épouse était décédée l’automne précédente le 30 octobre 1813 âgé de 74 ans.

3.4 Joseph Bugeaud Fils n. vers 1732 à Grand Pré NS. Il décède le 14 Février 1733 Il avait 1 ans et 4 mois.  Sa mère est Claire Doucet.

3.5 Elizabeth Bugeaud. (1733-1735) Sa mère est Claire Doucet. Elle semble être décédé en bas âge.

Trajet des Bujold durant la déportation
  1. Grand Pré
  2. Pisiguit
  3. Beaubassin / Fort Beauséjour/ Le Lac (Aulac)
  4. Rivière du Nord Est Îles Saint Jean
  5. Camp D’Espérance
  6. Ristigouche
  7. Carleton sur Mer
  8. Bonaventure
  9. L’Ange Gardien

4) Paul Bugauld (1703-1763) né vers 1703, à Grand Pré NS.  Il épouse le 29 juillet 1726 à Grand Pré  Marguerite Doucet (1708-1756) qui est la sœur de l’épouse de son frère Amand Bugeaud.

Ce couple auront eu 14 enfants.

Paul Bugeaud semble avoir été actif dans la politique de Grand Pré et à probablement participé avec son frère Amand Bugeaud à aider la cause Française.

Durant la guerre de 1740-1745 sont frère Amand Bugeaud à participer à des attaques contre Annapolis Royal détenue par les Anglais.

Une deuxième attaque en mai 1745 par les Français contre Annapolis Royal connaît les mêmes échet que les précédentes. Il est probable que les deux frères Bugeaud (Amand et Paul) ont participé à cette attaque car au mois d’octobre 1745, on retrouve un ordre du Gouverneur à Annapolis Royal, Paul Mascarène, exigeant que Paul Bugeaud remettre au dénommé Pierre Alain, député des Mines, tous les papier, ordres et lettres du gouvernement.  Ces ordres qui sont probablement reliés aux activités de celui-ci, semblent indiquer que Paul Bugeaud aurait remplis les fonctions de greffier ou député aux Mines ou autre fonction semblable puisqu’il détient tous les documents gouvernementaux du temps.

Le 15 Septembre 1755 il est recensé dans le village de ses parents, village des Melanson, à Grand Pré et déporté de Grand Pré à Chester en Pennsylvanie avec toute sa famille.  Du 18 au 20 novembre 1755, 454 Acadiens sont arrivés en Pennsylvanie à bord des bateaux, le Hannah, le Three Friends et le Swan. En raison de la peur que les Anglais avait des Français, le gouvernement Britanniques les a placés sous garde armée jusqu’à ce que la législature puisse décider quoi faire des Acadiens.

La maladie s’est propagée rapidement à travers les navires. En entendant parler du problème, le gouverneur a ordonné que les Acadiens soient déchargés le 24 novembre sur l’île de la province jusqu’à ce que les maladies fassent leur chemin. Après avoir remboursé un huguenot français pour avoir ravitaillé les Acadiens pendant leur séjour, la législature ajourna jusqu’au printemps. En février, les frais de prise en charge des Acadiens ont amené la législature à agir. Ils ont adopté une loi pour répandre le montant des Acadiens dans les villes de Bucks, Chester, Lancaster et Philadelphie.

Prise du Journal du Colonel Winslow, 15 Septembre 1755 Grand Pré
Prise du Journal du Colonel Winslow, 15 Septembre 1755 Grand Pré

Le 5 mars 1756, quatre huguenots de Philadelphie ont été affectés pour disperser les Acadiens dans toute la colonie. Les Acadiens ont résisté à la séparation et les villes ont même refusé de les accepter. Le gouvernement a donc continué de fournir du bien-être (une ration quotidienne de 1 livre de pain et 1/2 livre de viande) aux Acadiens. Mais le bien-être s’épuise en septembre 1756 et les Acadiens demandent un soutien continu ou l’autorisation de partir. Dans cette demande, il est à noter que les Acadiens «ne consentiront jamais librement à s’établir dans cette province ». Mais l’appel n’a pas fonctionné, le bien-être a cessé et les Acadiens ont été abandonnés à leur pauvreté.

Par 1757, des lois avaient été adoptées pour que les enfants soient mis en apprentissage chez des artisans Anglais et une aide sociale était fournie aux malades, aux personnes âgées et aux handicapés. Inutile de dire que les Acadiens se sont opposés à ce que leurs enfants soient contraints à un travail déterminer par le gouvernement et contraints d’apprendre l’anglais. Lorsque la législature a refusé d’entendre leur plainte, les Acadiens ont publiquement dénoncé la couronne britannique. Les Acadiens ont fait de leur mieux pour éviter de perdre leurs enfants et le gouvernement a fait preuve de laxisme dans l’application de la loi.

En Février 1757, un groupe d’acadien écrive un mémoire au Gouverneur John Campbell Loundon demandant que leurs enfants ne soient plus enlevés des parents et mise en service dans des familles anglaise sans rémunérations ou accès à leur famille.

Le mémoire écrit en français cause beaucoup d’attention par les Britanniques. Les Britanniques craignaient les Acadiens, décide d’insérer un espion dans leur rang. Thomas Pichon de Beauséjour est l’espion qui identifie pour les Britanniques les 5 personnes qu’il dit avoir “stirr’d up all the disturbances.” Paul Bugeaud, Jean Landry, Charles LeBlanc, Philippe Melanson et Jean-Baptiste Galerne, tous anciens députés des Mines.

Le 21 mars 1757 un ordre est donné par le chef des Britanniques pour l’arrêts de Paul Bugeot avec 4 autre acadien (Charles LeBlanc, Jean-Baptispte Lagerne (celui qui avait signé la lettre de leur demande), Phillipe Melanson et Jean Landry) pour avoir par leurs actes et parole fomenté des désaccords contre sa majesté le Roi et ses sujets.  L’ordre exigent qu’ils soient emprisonnés à Philadelphie tant qu’ils n’auraient pas été acquittés.  Ils sont appelés   “suspicious and evil-minded Persons”.   Tous furent acquitté et relâché.

En 1763 il est encore à Philadelphie avec son épouse et trois de ses enfants. On perd sa trace après cette date.

À la fin de la guerre en 1763, les Acadiens demandent à être envoyés en France; mais rien n’en est sorti. L’année suivante 1764, certains d’entre eux ont navigué vers Saint Domingue dans les Iles des Caraïbes où ils ont trouvé leur nombre décimé par les travaux forcés, les maladies et un climat tropical indésirable.

Par cette date, la nouvelle de la réinstallation des Acadiens en Louisiane avait fait son chemin en Pennsylvanie. Les Acadiens du Maryland et de Pennsylvanie ont commencé à faire des plans pour naviguer en Louisiane. Face à un soutien financier supplémentaire des pauvres Acadiens ou à leur renvoi, les gouvernements coloniaux ont finalement trouvé des fonds pour les aider dans leur voyage. Entre 1766 et 1767, de 150 à 200 Acadiens de Pennsylvanie sont partis pour la Louisiane hors de la baie de Chesapeake.

Ce qui est arrivé à la famille, on ne sait pas.  On perd la trace de deux des enfants de Paul et Marguerite qui se marie à Philadelphie; Jean-Baptiste épouse Anathalie Girouard fille de Pierre, le 3 Février 1763.

Le 5 mars 1756, quatre huguenots de Philadelphie ont été affectés pour disperser les Acadiens dans toute la colonie. Les Acadiens ont résisté à la séparation et les villes ont même refusé de les accepter. Le gouvernement a donc continué de fournir du bien-être (une ration quotidienne de 1 livre de pain et 1/2 livre de viande) aux Acadiens. Mais le bien-être s'épuise en septembre 1756 et les Acadiens demandent un soutien continu ou l'autorisation de partir. Dans cette demande, il est à noter que les Acadiens «ne consentiront jamais librement à s'établir dans cette province ». Mais l'appel n'a pas fonctionné, le bien-être a cessé et les Acadiens ont été abandonnés à leur pauvreté.  Par 1757, des lois avaient été adoptées pour que les enfants soient mis en apprentissage chez des artisans Anglais et une aide sociale était fournie aux malades, aux personnes âgées et aux handicapés. Inutile de dire que les Acadiens se sont opposés à ce que leurs enfants soient contraints à un travail déterminer par le gouvernement et contraints d'apprendre l'anglais. Lorsque la législature a refusé d'entendre leur plainte, les Acadiens ont publiquement dénoncé la couronne britannique. Les Acadiens ont fait de leur mieux pour éviter de perdre leurs enfants et le gouvernement a fait preuve de laxisme dans l'application de la loi.  En Février 1757, un groupe d'acadien écrive un mémoire au Gouverneur John Campbell Loundon demandant que leurs enfants ne soient plus enlevés des parents et mise en service dans des familles anglaise sans rémunérations ou accès à leur famille.  Le mémoire écrit en français cause beaucoup d'attention par les Britanniques. Les Britanniques craignaient les Acadiens, décide d'insérer un espion dans leur rang. Thomas Pichon de Beauséjour est l'espion qui identifie pour les Britanniques les 5 personnes qu'il dit avoir "stirr'd up all the disturbances." Paul Bugeaud, Jean Landry, Charles LeBlanc, Philippe Melanson et Jean-Baptiste Galerne, tous anciens députés des Mines.  Le 21 mars 1757 un ordre est donné par le chef des Britanniques pour l’arrêts de Paul Bugeot avec 4 autre acadien (Charles LeBlanc, Jean-Baptispte Lagerne (celui qui avait signé la lettre de leur demande), Phillipe Melanson et Jean Landry) pour avoir par leurs actes et parole fomenté des désaccords contre sa majesté le Roi et ses sujets.  L’ordre exigent qu’ils soient emprisonnés à Philadelphie tant qu’ils n’auraient pas été acquittés.  Ils sont appelés   "suspicious and evil-minded Persons".   Tous furent acquitté et relâché.   En 1763 il est encore à Philadelphie avec son épouse et trois de ses enfants. On perd sa trace après cette date.  À la fin de la guerre en 1763, les Acadiens demandent à être envoyés en France; mais rien n'en est sorti. L'année suivante 1764, certains d'entre eux ont navigué vers Saint Domingue dans les Iles des Caraïbes où ils ont trouvé leur nombre décimé par les travaux forcés, les maladies et un climat tropical indésirable.    Par cette date, la nouvelle de la réinstallation des Acadiens en Louisiane avait fait son chemin en Pennsylvanie. Les Acadiens du Maryland et de Pennsylvanie ont commencé à faire des plans pour naviguer en Louisiane. Face à un soutien financier supplémentaire des pauvres Acadiens ou à leur renvoi, les gouvernements coloniaux ont finalement trouvé des fonds pour les aider dans leur voyage. Entre 1766 et 1767, de 150 à 200 Acadiens de Pennsylvanie sont partis pour la Louisiane hors de la baie de Chesapeake.  Ce qui est arrivé à la famille, on ne sait pas.  On perd la trace de deux des enfants de Paul et Marguerite qui se marie à Philadelphie; Jean-Baptiste épouse Anathalie Girouard fille de Pierre, le 3 Février 1763.

4.1. Allain BUGEAUD,   b. 22 Aout 1728, Grand Pré NS, d. 20 Février 1759, Saint Servan France    (Age 30 ans)  Il se sauve vers 1745 de l’avance des Britanniques et se réfugie sur Iles Saint Jean avec son épouse. Il épouse vers 1750 à Iles Saint Jean, Marie Madeleine Granger. En 1752 il vivait à la Rivière du Moulin à Iles Saint Jean avec son épouse et un fils Simon Bujold (9 mois).  Lui et sa famille sont dispersé à Saint Servan France ou il décède le 20 février 1759.  Son Fils Simon décède aussi en 1759 à Saint Servant, France. Leur fille Marie Louise (2 ans) est décédée sur le bateau durant la traversé.

Marie Granger son épouse, se remarie en 1760 en deuxième noce avec Joseph Bourg à Pleurtuit, Ille-et-Vilaine, France.  Ils auront 6 enfants en France avant de partir en 1785 pour la Louisiane ou ils s’établissent à Lafourche en Louisiane.

4.2. Joseph BUGEAUD, b. 10 May 1730, Grand Pré NS, d. Aout 1730, Grand Pré NS   Il est décéder à Grand pré à l’âge de 3 mois.

4.3. Marie-Josèphe BUGEAUD, b. 23 Aout 1731, Grand Pré NS

4.4. Marguerite BUGEAUD, b. 22 Octobre 1733, Grand Pré NS

4.5. Marie-Magdeleine BUGEAUD, b. 18 May 1735, Grand Pré NS, d. 1 Oct. 1786, Saint Pierre d’Amilly, Charente Maritime, France.

Le 16 Juillet 1752 on la retrouve à la Rivière du Nord Est avec ses oncles Joseph et Amand comme témoins au contrat de mariage à Charles Jousseaume.   Son oncle Amand s’engage à payer 300 Livres à Charles Jousseaume pour fin du mariage de sa nièce. Charles Jousseaume promet de payer 3 mille Livres à Mademoiselle Marie Madgelaine Bugeauld pour devenir sa future épouse.

Le 18 Juillet 1752 à l’âge de 17 ans, elle épouse Charles Jousseaume (30 ans) un marchand bourgeois de Saint-Martin-de-Villeneuve, diocèse de La Rochelle, France, à Iles Saint Jean.  Il est au pays depuis trois ans.   Le couple aura 13 enfants.

En 1759 elle et sa famille seront déportée de Iles Saint Jean par les anglais. Son marie Charles Jousseaume et 4 enfants feront le voyage. Deux de ces enfants décédés à leur arrivé à St Servan France.

Partis à la Rochelle ou son époux est originaire, il s’établis ensuite en 1761 à St Pierre d’Amilly Deux Sèvres, France.  Son marie est un marchand bourgeois.

Elle décède le 1 octobre 1786 à Saint Pierre d’Amilly, Charente Maritime, France âgé de 51 ans.

4.6. Anne BUGEAUD, b. 8 Jan 1737, Grand Pré NS elle sera déporté avec sa famille à Philadelphie USA.  On la retrouve en 1778 à Philadelphia à la naissance de sa fille Helene Bijot. Le nom du père n’est pas présent sur le baptistère et l’enfant porte le nom de sa mère Bijot.

4.7. Paul BUGEAUD, b. 23 Octobre 1738, Grand Pré NS. Il fut déporté avec ses parent à Philadelphie USA.

4.8. Catherine BUGEAUD, b. 1739, Elle fut déportée avec ses parent à Philadelphie USA

4.9. Joseph BUGEAUD, b. 7 May 1741, Grand Pré NS, d. 17 Novembre 1747, Grand Pré NS âgé de 6 ans.

4.10. Jean-Baptiste BUGEAUD, b. 20 Avril 1743, Grand Pré NS   Il est déporté en Philadelphie avec ses parents.  Le 3 février 1763 à Philadelphie il épouse Nathalie Girouard fille de Pierre et Jeanne Martin de Annapolis Royal NS.  En Juin 1764 la famille est recenser à Philadelphie et ils ont un enfant qui n’est pas identifier.

4.11. Paul BUGEAUD, b. 8 May 1745, Grand Pré NS.  Il est déporté avec sa famille.

4.12. Anastase BUGEAUD, b. 2 Mai 1747, Grand Pré NS, Elle fut déportée avec ses parent à Philadelphie USA

4.13. Charles BUJOLD, b. 1749, Grand Pré NS, il fut déporté avec ses parent à Philadelphie USA

4.14. Marguerite BUGEAUD, b. vers 1749   elle est déportée à Philadelphie avec sa famille et elle épouse le 3 Septembre 1772 à Philadelphie, Augustin Dreux.

5. Olier – Allain(1707-1758) né vers 1707, il épouse Madeleine Boudrot (Boudreau)  (1705-1758) le 21 Juillet 1727 à Grand Pré. (A son mariage il est appelé Allain (il prend le nom de son père après la mort de son père). Il semble avoir suivi la même migration que ses frères car on le retrouve en 1752 sur îles Saint Jean.  Il habite la région appelée Rivière du Moulin à Scie situé sur la rive sud de la rivière du Nord Est ou réside ses frères. Il y habite avec son épouse et leurs 9 enfants (2 fils et sept filles). Au recensement de 1752 il appartient : deux bœufs, deux vaches, deux génisses, deux chevaux, une truie, quatre canards et vingt volailles. Il cultive 6 arpents de terre.

En 1758 lui et sa famille son déporter en France. Ils sombrent en mer le 13 décembre 1758 en traversant l’atlantique sur un des deux navires anglais.  Sept de ces enfants décède avec Olivier-Allain et Madeleine durant la traversé. Olier-Allain Bugeaud – 51 ans et Madeleine Boudrot – 53 ans

1749 Habitation Bugeaud Iles Saint Jean

(1)1749 – Maison de Amand Bugeaud, Rivière Brouillon (Johnson River), (2)Maison de Joseph Bugeaud et Amand Bugeaud, Rivière du Nord Est, (3)Maison de Olier-Allain Bugeaud, Rivière du Moulin, (4) Port La Joie (Lajoye)

Famille Olier Allain Bugeaud

5.1 Elisabeth dite Isabelle n. vers 1731 Grand Pré NS, d. 13 décembre 1758 à l’âge de 28 ans. Elle a épousé vers 1754 Honoré Thériault (1730-1801) (jumeau de Charles) et fils de Charles et Angélique Doiron.

Élisabeth dite Isabelle est dispersé avec son époux, Honoré  et leur fille Claire Gabriel en Décembre 1758.  Elle et sa fille décède soit durant la traverser de l’atlantique ou quand elles arrive à St-Servan, St-Malo, France car son époux Honoré se remarie le 5 février 1760 à St-Servan France à Marie Judith Fouquet et Isabelle est décédé et on retrouve aucun indice  que leur fille à survécu le voyage.

5.2 Pierre Bugeaud – n. vers 1733 Grand Pré d. 13 Décembre 1758 âgé de 25 ans.  On le retrouve à Port Lajoie, ile Saint Jean (PEI) en 1751-52 ou une dette de paiement fut confirmer pour nourrir et  l’hébergement qu’il donne pendant 10 mois au pilote de la goélette La Marianne qui apporte des vivres et munitions aux soldats de la rivière Saint Jean au Nouveau Brunswick pour le gouvernement Français de Québec. Il fut déporté et périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.3 Margueritte Bugeaud – n. vers 1735 d. 13 décembre 1758 âgé de 23 ans – elle a épousé Charles Thériot (jumeau d’Honoré) avant 1756. Ils semblent avoir aussi péris en mer durant la traversé en France.

5.4 Anne Bugeaud n. vers 1737 d. 13 Décembre 1758 âgé de 22 ans. Elle périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.5 Simon Bugeaud– n. vers 1742 d. 13 Décembre 1758 âgé de 17 ans. Il périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.6 Marie Bugeaud– n. vers 1743 d. 13 Décembre 1758 âgé de 15 ans.  Elle périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.7 Joseph Bugeaud-n. vers 1745 d. 13 Décembre 1758 âgé de 13 ans. Il périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.8 Ursulle Bugeaud n. vers 1747 d. 13 décembre 1758 âgé de 11 ans.  Elle périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

5.9 Ozitte Bugeaud n. 8 avril 1752 Rivière du Moulin à Scie, Iles Saint Jean (PEI) d. le 13 décembre 1758. Âgé de 6 ans.  Elle périe avec ses parents et famille durant la traverser de l’Atlantique en Décembre 1758.

6) InconnueBugeauld – un fils né après 1707 à Grand Pré, Il apparaît seulement au recensement de 1714 où il aurait eu 6-7 ans, comme fils de Allain Bugeauld et Élizabeth Melanson. Il naquit durant une période difficile, suite à la mort de son père et un environnement où les attaques et destruction sur la région de Grand Pré sont fréquent et les recensement et document officiel n’existe pas. Au prochain recensement de la région en 1737 il n’existe pas. Il serait décédé avant l’âge de 30 ans.