Les Gallant dit Haché dit Larché

 

Michel Haché dit Gallant

Plusieurs hypothèse existe sur les origines de Michel Haché dit Gallant (Galan, Galland). Il n’existe que des spéculations sur son origine.  Voici les informations considérer les plus probables.

Les 4 possibilités les plus probables:

  1. Michel est le fils de Pierre Larché, son épouse Adrienne Langlois qui est Française et donne naissance à une fille Madeleine. Adrienne décède avant 1655. Pierre se remarie avec Jeanne Tchimewrinou qui est inuit ou amérindienne et elle donne naissance à leur fils Michel.
  2. Michel est le fis de Pierre Larché et d’une mère inconnue, inuit ou amérindienne
  3. Michel est le fils illégitime de Michel LeNeuf et d’une mère inuite
  4. Michel est orphelin de parents inconnus (un français et une inuite)

Les recherches généalogiques semblent préférer un de ces deux récits suivants :

  • Pierre Larché s’est marié deux fois. Sa première femme, Adrienne Langlois, est née vers 1620 en France. Ils se sont mariés vers 1640 à St-Pierre, Isle Royale (île du Cap-Breton Nouvelle Ecosse). Adrienne est décédée à Trois-Rivières, au Québec, après 1652. Adrienne était la mère de Madeleine Larché, née. vers 1655 à St-Pierre, l’île Royale, L’Acadie (île du Cap-Breton, Nouvelle-Écosse).

Selon les coutumes mi’kmaq, Pierre Larché a épousé en 1655 sa deuxième épouse, Jeanne Tchimewrinou, native de l’Acadie. Elle était la mère de Michel Larché, né en 1660 à St-Pierre, Isle Royale, L’Acadie (Île du Cap-Breton, Nouvelle-Écosse). Jeanne Tchimewrinou est décédée vers 1665 à Port Royal, en Acadie (Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse, Canada).

  • Dans son premier tome, écrit en 1958, le père Patrice Gallant présente une autre version. Selon lui, l’origine de Michel est très obscure. Selon lui, à Trois-Rivières, M. de la Poterie et Mlle de la Vallière, le 24 avril 1668, devinrent parrain et marraine d’un nommé Michel, âgé de 8 ans, né à l’Acadie, dont le père est français et la mère Inuite . Il ajoute que le nom de Haché provient de Larché (Arché veut dire agent de justice et de police). C’était le rôle de Michel. N’ayant pas de nom de famille, on donne le nom de Larché à Michel. Michel fut confié à une famille des plus notables de la colonie. L’éducation et l’instruction firent de Michel l’un des hommes les plus remarquables de cette époque. Le nom de Gallant provient du fait que dans un certain combat il se battit comme un lion, ce qui lui valut le surnom de Galant.

Suite à cette hypothèse on retrouve le baptistère de Michel qui ne donne aucune précision sur ses parents. (voir plus bas).  Selon Le père Patrice Gallant ses parents serait :

« Parents: Michel LeNeuf de la Valliere (1640-1705) and Madeleine White (vers1646-1662).

\Des preuves de paternité ont été trouvées dans les archives jésuites aux Archives nationales du Canada (Ottawa) en 1994. Expédition à la baie d’Hudson (mai-août 1661). Michel LeNeuf est revenu à Québec avec une jeune femme, Madeleine. Et, plus tard, elle a donné naissance à un fils, Michel. Il a été nommé d’après son père, Michel LeNeuf de la Vallière. Sa jeune mère Madeleine White était paléo-esquimau de la baie d’Hudson et son père était peut-être anglais.

Le problème est que le baptistère indique que Michel est née en « Cadie » ( Acadie) qui est possible si Madeleine White fut envoyer en Acadie pour donner naissance, toutefois aucun document retrouver indique que Madeleine White a visité l’Acadie.

Pierre Larché a été employé par Nicolas Denys, un aristocrate français du 17ème siècle devenu explorateur, colonisateur, soldat et gouverneur en Nouvelle-France. Il a travaillé dans les pêcheries côtières, les entreprises de commerce du bois et de la fourrure de la Nouvelle-France.

Pierre Larché dit Galland était un ouvrier laborieux et devint si aimé et respecté par son employeur qu’il reçut une grande autorité sur les autres employés et habitants. Les collaborateurs de Pierre commencèrent à se référer à Pierre Larche (le policier) plutôt qu’à son surnom, Galland. C’est ainsi qu’il est devenu connu sous le nom de Pierre Galland dit Larche. Pierre est décédé vers 1667. Nous le savons parce que les enfants étaient orphelins en 1667 lorsque Nicolas Denys les prit sous son aile. Les Denys circulaient parmi la classe supérieure d’élite de la Nouvelle-France.

Pierre Larché était déjà décédé en 1668 au moment du mariage de sa fille Madeleine (13 ans) à Élie Voisin (32 ans) en l’église Notre-Dame de Québec, le 15 octobre 1668.  Il était commun dans le temps d’aller à Québec pour se marier puisque que les missionnaires était rare.  Madeleine vivait à Trois Riviere,  Quebec.

Pierre Larché, père de Michel, était originaire de la paroisse Saint-Pierre de la ville de Montdidier évêché de Beauvais en France. Montdidier est situé en Picardie à 100 milles environ au nord de Paris. C’est un village de 5,000 habitants sur la route qui conduit en Belgique.

D’après le registre très anciens du village: le village remonte à 1618, malheureusement le 2ième registre, de l’époque 1750, a été perdu durant la guerre 1914-1928.

On ne peut retrouver aucun “Larché” mais des familles Gallant dont un Pierre est né à la même époque qui a vu naître notre Pierre Larché.  Au cimetière, du village, un caveau des familles “Gallant” et à l’entrée du village un monument élevé à la mémoire d’un héros du même nom existe.  Mais due aux guerres, le village fut complètement détruit avec les records et l’histoire ancien. Aujourd’hui le village fut reconstruit suite à la deuxième guerre mondiale laissant peut d’information qui date d’avent 1945.

Madeleine Larché serait née vers 1655 à St-Pierre, au Cap Breton en Nouvelle Ecosse.  Le 15 octobre 1668 à l’âge de 13 ans, elle marie Ellie Voisin qui à 32 ans.

 

Le 19 Juin 1693 elle réside à l’Hôtel Dieu Québec, Québec.

Le 18 juillet 1678, elle comparait devant la Cour (prévôt de Québec) sous l’accusation de mener une vie scandaleuse. Elle fut condamnée à 4 jours de prison et à devoir quitter la ville de Québec. Le 18 septembre de l’année suivante, elle fut inculpée de nouveau et on lui offre de quitter la ville ou d’être condamnée à la prison.

Une fois devenue veuve, elle fit annuler le contrat de mariage avec Jean Beraud, 30 mai 1694. Elle se remarie le 18 novembre 1698 avec Salomon Leguillot.  En 1698 elle est habitante de St-Sulpice Québec.

On retrouve Michel Larché à l’âge de 15 ans en 1676 ou 1677 avec Michel LeNeuf, sieur de la Vallière en Acadie, ou ce dernier prend possession de sa seigneurie de Beaubassin.

Le jeune Michel Larché, devenu orphelin, aurait été confié par Nicolas Denys à son gendre Michel LeNeuf de la Vallière marié à sa fille Marie. C’est ainsi, qu’il fut élevé à Trois-Rivières, chez Jacques LeNeuf de la Poterie, père de Michel LeNeuf. Cette version des faits semble contredire l’hypothèse du Père Patrice Gallant.

Le fait que le sieur Pierre Denys fils de Simon Denys et époux de Catherine LeNeuf, donc beau-frère de Michel LeNeuf, assistait au mariage de Madeleine Larché, en qualité de principal témoin, fait naître une forte présomption en faveur de l’hypothèse que Madeleine Larché était bien la sœur du jeune Michel Larché. Autrement, pourquoi le sieur Pierre Denys, personnage important à Québec, futur seigneur de Percé en Gaspésie aurait-il assisté au mariage?

Michel LeNeuf Sieur de Vallière, seigneur et fondateur de Beaubassin, venait de Trois-Rivières. Or à Trois-Rivières le 24 avril 1668, M. de la Poterie et mademoiselle de La Vallière son parrain et marraine d’un enfant mâle, nommé Michel, âgé de huit ans, né à l’Acadie, dont le père, dit-on, était français et la mère esquimaude.

Parrain: Monsieur de la Potrie et la marraine Mademoiselle de la Vallière. Comme il n’y avait pas d’esquimau en Acadie, si l’acte de baptême du 24 avril 1668 à Trois-Rivières s’applique à Michel Larché, on a sans doute voulu dire que sa mère était métisse, ce qui est possible. Les mésalliances entre Français et sauvagesses mi’kmaq à cette époque étaient fréquentes.

Figure 1 Baptême d’un enfant né en Cadie Michel d’un père français et d’une sauvage le 24 avril 1668 à Trois-Rivières, âgé de 8 ans

 Plan de Trois Rivière en 1663

 

Rameau de Saint-Père écrit, à propos de La Vallière et de sa seigneurie : « parmi les engagés, nous trouvons […] un jeune homme actif et intelligent, nommé Haché Galand, qui était son facteur de commerce, son sergent d’armes et son homme de confiance ».

 Au recensement de Beaubassin en 1686, nous apprend qu’il était âgé de 22 ans. Michel agissait comme officier de justice ou de police à Beaubassin. C’est lui qui procéda, sous les ordres du Sieur de la Vallière en 1684, à l’arrestation de Jean Campagna, accusé de sorcellerie par les habitants de Beaubassin. Ce dernier déclara qu’il fût arrêté par le nommé Gallant ou Michel Arché.

Le  récits de la cause fut  publier par Jacque Gagnon en 2008 « Un Sorcier en Acadie: Transcription Annotée des Minutes D’un Procès et Documents Contemporains, 1684-1686 » Editions Historiques et Genealogiques Pepin, 2008 – Acadians – 59 pages, Un article abréger sur la cause se retrouve au : https://www.erudit.org/en/journals/moebius/2012-n135-moebius0375/68127ac.pdf

Michel Haché dit Gallant établit sa demeure à Beaubassin et c’est là que naquirent ses douze enfants.

 En 1690, Michel Haché-Gallant épousa Anne Cormier, et ils eurent 12 enfants, sept garçons et cinq filles. Au moment de son mariage il était, d’après des textes de l’époque, capitaine de milice de la côte de Beaubassin.

 Après la perte de Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.) en 1710, aux mains des Anglais que commandait Francis Nicholson, et la cession de l’Acadie à l’Angleterre lors du traité d’Utrecht en 1713, un certain nombre d’Acadiens allèrent s’installer dans les possessions françaises les plus proches, l’île Royale (île du Cap-Breton) et l’île Saint-Jean ; Michel Haché-Gallant était du nombre. Michel refusa de prêter serment d’allégeance au roi d’Angleterre et préféra s’exiler avec sa famille à l’Île-du-Prince-Édouard

Le 2 janvier 1714 Michel Gallant avec un de ses fils, se rend à l’Île Royale en vue d’une installation possible; il en repart le 18 mai 1714. Les terre de L’l’Île Royale n’était pas considérer bonne. Ceux de Grand pré et Beaubasin était considérer les meilleurs du pays.

Le 28 mars 1715, eut lieu à Beaubassin la proclamation du roi d’Angleterre par laquelle les habitants devenaient sujets britanniques. Michel Haché père et Michel Haché fils, étaient présents, mais comme bien d’autres, ils ne voulurent pas prêter le serment et préférèrent immigrer ailleurs.

Après la conquête définitive de Port Royal et de Beaubassin par les Anglais, un certain nombre d’Acadiens ne voulant pas vivre sous le nouveau régime demandèrent d’émigrer soit à l’île du Cap Breton, soit à l’Île St Jean.  Afin de favoriser ces Acadiens, le gouvernement français accorda au mois de janvier 1720, la concession de l’Île St-Jean au comté de Saint-Pierre.

Le 15 avril 1720, dans le havre de Rochefort, se trouvait trois petits navires chargés de 300 personnes.

Quatre mois, plus tard, le 23 août, ces mêmes navires arrivent au Port Lajoye (près de Charlottetown).  Le premier établissement français allait se fonder.

Selon un rapport en date du 6 novembre 1721, au Ministre de la Marine, il y avait à Port Lajoye seize familles venant de la France et quatre de l’Acadie, celle de Michel était de ce nombre.

Il fut il fût maître de port, navigateur et charpentier. Lui et sa femme se comptaient parmi les colons les plus respectés de l’endroit.

En 1724, il était capitaine de la goélette la Miscoudine et conduisait à Louisbourg le sieur de Beaucour, lieutenant-gouverneur de l’Ile Royale

Le premier recensement de l’Île Saint-Jean est daté 1728. Il dit que Michel Haché, terrien et navigateur, est au Port Lajoye depuis 8 ans. Il a avec lui, sa femme, deux garçons au-dessus de 15 ans, deux filles dont l’une est au-dessus de 15 ans et l’autre au-dessous. Tous les autres enfants sont mariés et résidents au Port Lajoye. Dès son arrivée, Michel Haché est nommé capitaine du Port. Instruit, il occupe une position importante, il est pour le gouvernement l’homme de confiance par excellence. Dans les documents relatifs à la colonisation française de l’Île St-Jean il est fait mention à plusieurs reprises de Michel Haché.

Il meurt tragiquement à Port-Lajoie au printemps de 1737, alors qu’il traversait la rivière du Nord. La glace qui recouvrait la rivière étant mince, se rompit sous ses pieds et il périt noyé. Un monument fut élevé à sa mémoire par ses descendants à Rocky Point près de Charlottetown. Michel Haché-Gallant se noya à l’embouchure de la Rivière du Nord le 10 avril 1737, la glace ayant cédé sous ses pas. On retrouva son corps le 17 juillet et il fut inhumé le même jour à Port-La-Joie.

 

Après la mort de Gallant, sa veuve loua des chambres aux officiers de la garnison du port Lajoie et, plus tard, loua toute la maison à la famille d’un lieutenant DeCoux.

Anne Cormier s’est probablement emménagée avec l’un de ses enfants sur la rivière Nord Est (Hillsborough) lorsque sa maison a été louée au lieutenant DeCour. Son destin après la prise de contrôle britannique en 1745 est inconnu. Elle était encore en vie le 10 janvier 1739, lorsque sa fille Marguerite épousa Robert Ango. Elle a été enterrée à Port Lajoye (iles du Prince Edouard, Canada).

Suite a des recherches archéologiques de leur habitation, il est évident que leur maison était une structure à ossature de bois de deux pièces d’au moins 9 mètres sur 10, avec une cheminée centrale et une cave à racines partielle. Son seuil de bois était apparemment placé directement dans le sol. Des quantités considérables d’argile ont été trouvées dans de larges pièces autour de la cave, suggérant que les murs ont pu être enduits de terre. Il n’y avait aucune preuve de matériaux de couverture, mais comme il n’y avait pas de graminées marécageuses à Port La Joye, le toit était probablement recouvert de planches ou de bardeaux.

Les recensements de Beaubassin, nous donnent les détails suivants:

Recensement de1693

Michel Haché  30 ans, Anne Cormier 19 ans, enfants: Michel 1 1/2 an et  Joseph 2 mois. Ils ont 3 bêtes à cornes,10 brebis, 6 cochons.
Dans la marge réservée au nombre d’arpents en valeur il est indiqué que c’est une terre neuve. C’est probablement la terre que lui concéda le Sieur de la Vallière en 1687.

Recensement de 1698

Michel Haché 36 ans, Anne Cormier 25 ans, Michel 7ans, Joseph 5ans, Marie 4ans, Jean-Baptiste 2 ans.

Ils ont 12 bêtes à cornes, 12 brebis, 5 cochons, 13 arpents en valeur

.Recensement de 1700

Michel Haché 38 ans, Anne Cormier 27ans, enfants: Michel 9ans, Joseph 7ans, Marie 6 ans, Jean-Baptiste 4ans,  Charles 2 ans.

 Recensement 1703

Michel Haché dit Galan, sa femme, 5 garçons et  2 filles.

Recensement de 1714

Michel Haché Anne Cormier : enfants :

Joseph, Marie, Jean-Baptiste, Charles, Pierre. Anne, Marguerite,

François, Madeleine, Jacques. La veuve Thomas Cormier demeure avec Michel Haché.

Michel Haché fils est marié à Madeleine Leblanc et à 2 enfants: Marie et Michel..

Recensement du Port LaJoie Ile Saint Jean

Le premier recensement de l’Île Saint-Jean est daté 1728. Il dit que Michel Haché, terrien et navigateur, est au Port Lajoye depuis 8 ans. Il a avec lui, sa femme, deux garçons au-dessus de 15 ans, deux filles dont l’une est au-dessus de 15 ans et l’autre au-dessous. Tous les autres enfants sont mariés et résidents au Port Lajoye.

Dès son arrivée, Michel Haché est nommé capitaine du Port. Instruit, il occupe une position importante, il est pour le gouvernement l’homme de confiance par excellence. Dans les documents relatifs à la colonisation française de l’Île St-Jean il est fait mention à plusieurs reprises de Michel Haché.

13 juillet 1723 Certificat du S. Haché

Je soussigné, capitaine de Port Lajoye, commandant la gouallette la Miscoudine” pour mener à Louisbourg en 1721 M. de Beaucour,lieutenant du Roy à l’Îsle Royale et tous les pêcheurs des bateaux et goualettes confisqués par M.Gotteville sur les fonds de l’Ile Saint Jean et autres passages faisant en tout le nombre de 33 personnes, certifie avoir fait le voyage sans qu’il m’en ait rien coûté pour moi ni pour mon équipage, ni aucun frais pour le bâtiment estant parti de ce port avec quatre ou cinq jours de vivres et avons estés neuf jours à nous rendre à St-Pierre estant contrariés des vents ou M. de Beaucour a fourny les vivres pour tout le monde jusqu’à Louisbourg et à répondu de toute la dépense que j’ai été obligé de faire,tant pour les passagers que pour la nourriture de mon équipage et pour sa table qu’il m’a fait l’honneur de me sonner et quelques petites dépenses que j’ai faites ailleurs.

En foy de quoy, j’ai signé le présent certificat au Port Lajoye ce 13 juillet 1723.

Signé : Michel Haché

  le 12 août 1727

Aujourd’hui, douzième aoust mil sept cent vingt sept, nous,chevalier de l’ordre militaire de St.-Louis, capitaine de compagnie commandant à l’Île St-Jean, nous étant transportés au haut de la rivière du Port Lajoye, accompagné de Me Michel Galand, charpentier et habitant du  port, pour examiner les mats et matériaux que ‘on pourrait tirer de cet endroit pour le service du Roy en présence des nommés Charles Pinet, et François Paris acadiens et charpentiers qui se sont trouvés sur les lieux.

En foy de quoy nous avons signé .

De Pensens, Le Normant, Michel Haché dit Gallan.

Extrait d’une lettre de Duchambon datée de 2 octobre 1737 de Louisbourg

À l’égard des habitants, je ferai mon possible pour y en attirer autant que je pourrai car de ceux qui sont au Fort Lajoye il n’est pas la peine d’en parler à l’exception de la famille des Gallans qui composent quatre maisons; il n’y en reste plus, ils ont abandonné ou abandonnent parce qu’ils y meurent de faim et je ne puis concevoir comme on a choisi cet endroit pour y faire l’endroit principal de l’établissement puisqu’il il est vrai que c’est la partie de cette isle la plus infructueuse pour les terres et on ne saurait faire de pesche attention que l’on aurait cependant d’en avoir pour faciliter les habitants à avoir des hommes desfricher et sans le recours desquels on ne peut rien faire…

Obligation des pensions annuelles de 10 livres pour chacun des dénommés

 

Registre de Port Lajoye

“Ce jour, dix-septième novembre mil sept cent trente-six, en présence du Père Angélique Collin. Récollet

 de la province de Bretagne, missionnaire et aumônier du Roy au Port Lajoye dans l’isle St-Jean, évêché

de Québec, faisant les fonctions curiales audit lieu, au défaut de Notaire pour passer le présent acte entre:

 

Michel Haché et Anne Cormier sa femme d’une part et ses enfants de l’autre part, cy nommés, Michel Haché, 

Joseph Haché, Marie Haché épouse de René Rassicot lui consentant Baptiste Haché, Charles Haché,

 Pierre Haché, Marguerite Haché épouse de Pierre Jacquemin lui consentant, François Haché,

Jacques Haché, Louise Haché, épouse de Louis Belliveau, Marie-Madeleine Haché épouse de Pierre

Duval lui consentant, lesquels sont convenus de ce qui suit:

 

“Savoir que tous les dits enfants ci-dessus mentionnés s’obligent de donner chacun à leur père et mère,

 leur vie durante, la somme de dix livres tournois chaque année à commencer aujourd’hy, de plus

 renoncent les dits enfants à la succession de leur père et mère après leur mort. Leur père et mère

étant libres par le présent de donner leur bien à perpétuité à celui de leurs enfants qu”ils jugeront à propos.

En foy de quoy,ceux des enfants qui savent écrire ont mis leur marque ordinaire en présence de Philippe

 LeNeuf, Ecuyer, Sieur de Beaubassin, enseigne d’une compagnie détachée de la marine et de

Charles Boudrot capitaine du bateau du Sieur de Beaubassin qui ont signé comme témoins.

 

Signés: Michel Haché , Joseph Haché.

Derechef sont encore convenus les dits Michel Haché et Anne Cormier sa femme avec leurs enfants

 que l’un d’iceux venant à mourir, les dit enfants nés payeront plus que la moitié de la susdite somme

 de dix livres.

 

En foy de quoy, ils ont signés comme dessous.

 

Signé: Michel Haché, Joseph Haché.

marque de René Rassicot Baptiste Haché, Jacques Pierre

Haché, Marguerite Haché-Jacquemin.

 

La famille de Michel Haché était composée des enfants suivants

 

Michel Haché, né en 1691 à Beaubassin, s’est marié à Grand-Pré le 12 octobre 1711 avec Madeleine Leblanc, fille de Jacques Leblanc et de Catherine Hébert. Ils ont eu dix enfants.

Joseph Haché, né en 1693 à Beaubassin, s’est marié à Port-Royal le 27 février 1721 avec Marie Gaudet, fille de Pierre Gaudet et de Cécile Mignault. Ils ont eu neuf enfants.

Marie Haché, née en 1694 à Beaubassin, s’est mariée à Beaubassin le 27 novembre 1715 avec François Poirier, fils de Michel Poirier et Marie Boudrot. Ils ont eu quatre enfants. Marie s’est mariée une seconde fois, à Port la Joye, le 31 octobre 1729, avec René Rassicot, fils de Jean Rassicot et de Marguerite Crosnier. Il y avait cinq enfants de ce second mariage.

Jean-Baptiste Haché, né en 1696 à Beaubassin, marié le 20 février 1719 à Beaubassin à Marie-Ange Gentil, née à Port-Royal le 18 février 1704, fille d’Elie Gentil et de Cécile Martin. Jean-Baptiste et Marie-Ange ont eu onze enfants.

Charles Haché, né à Beaubassin en 1698, marié le 24 février ???? à Geneviève Lavergne, fille de Pierre Lavergne et Anne Bernon. Ils ont eu sept enfants.

Pierre Haché, né en 1700 à Beaubassin, s’est marié à Port La Joye en 1725 avec Cécile Lavergne, fille de Pierre Lavergne et d’Anne Bernon. Ils ont eu neuf enfants.

Anne Haché, née à Beaubassin en 1702, mariée le 30 janvier 1719 à Joseph Pretieux, fils de Joseph Pretieux et d’Anne Gautrot. Ils ont eu six enfants.

Marguerite Haché, née à Beaubassin en 1705, épouse en 1725 Pierre Jacquemin, menuisier. Ils ont eu quatre enfants. Marguerite s’est mariée une seconde fois avec Robert Ango, fils de Robert Ango et de Toinette Desroches. Il y avait deux enfants de ce second mariage.

François Haché, né à Beaubassin en 1707, s’est marié à Port La Joye le 20 juin 1735 avec Anne Boudrot, fille de François Boudrot et Ann Landry de Tracadie. Ils ont eu quatorze enfants.

Madeleine Haché, née à Beaubassin en 1709, s’est mariée à Port La Joye le 31 janvier 1733 avec Pierre Duval, fils de Jacques Duval et Renée Massin. Ils ont eu sept enfants.

Jacques Haché, né à Beaubassin en 1712, s’est marié à Port La Joye le 20 juin 1735 avec Josephte Boudrot, fille de François Boudrot et d’Anne Landry. Ils ont eu dix enfants.

Louise Haché, née à Beaubassin en 1715, mariée le 20 juin 1735 à Louis Belliveau, fils de Jean Belliveau et de Cécile Melancon. Ils ont eu neuf enfants.