Histoires du premier Bujold/Bugeauld/Bujol
Voici un aperçu de l’histoire de Allain Bugeauld qui va fonder la descendance des Bujold, Bujol, Bugeaud en Amérique du Nord. Voir genealogie/detail Allain Bujold et Elisabeth Melanson).
Il est important de noter que les épellation des noms et prénom change avec l’écrivait du temps et l’évolution de la langue française. La langue française durant cette période était relativement fluide avec l’établissement en 1635 de l’académie française qui a pour but de définir la langue française. Aussi plusieurs change leur nom pour une épellation plus acceptable (les noms protestants, tel que Abraham, Allain, Issac ou Henri étant pas bien vue durant la période des dragonnades).
On aperçoit dans les documents du temps des changes dans la langue tel que « Xaintonge » qui devient « Saintonge » et la lettre « F » qui deviendra la lettre « S » dans certains mots.
De plus on voit les gens change la manière qu’il épèle leur nom. Beaucoup sont épeler phonétiquement. Bugeauld est épeler Bugeaud sur son baptistère et il utilise cette épellation dans les documents plus ancien. Mais quand il signe son nom sur des document légaux il utilise BUGEAULD. Son père qui est aussi avocat épelle son nom comme Bugeaud ce qui suggère qu’avec le temps et changement à la langue française que l’épellation change et se modernise.
Noter: Allain Bugeaud ná jamais écrit son nom comme Pierre Alain Bugeaud, ceci est une erreur attribuer à Bona Arsenault et corriger a mainte reprise par les chercheur et expert à partir des documents officiel et signatures qui atteste que son nom était Allain Bugeaud/Bugeauld. Il change l’épellation de Bugeaud à Bugeauld quand la langue française (Académie Française) change l’épellation des mots et noms (1695-1702)
Nous allons utiliser, Bugeauld, puisqu’avec son éducation nous somme confiant qu’il savait bien écrire son nom et le change dans son épellation représente les changes du temps. L’on retrouve toutefois plusieurs épellations utiliser par d’autres, qui phonétiquement génère un son semblable. Voir la section Bugeauld et ses variations. En Acadie les Bugeauld devient pour la plupart des Bujold. En Louisiane on retrouve Bujol.
C’est dans le district de Grand Pré Nouvelle Écosse ou prendra racine la descendance des Bugeauld. Il est aussi intéressant de noter que c’est un des descendant Bugeauld qui va signer en 1956 (Simon Bujold) les documents qui transfère le site historique Acadien de Grand Pré, acheter par la compagnie Assomption Vie, au Gouvernement du Canada pour fin de Lieu National Historique Canadien.
Allain Bugeauld est le seul Bugeauld arrivé en Acadie de la France. On peut toutefois retrouver deux autres individus avec un nom similaire.
Suzanne de Brouage Bugeau, fille de Nicholas Bugeau, et d’Anne Jentilhomme, de Brouage en Xaintonge (Hiers-Brouage est situé au sud de La Rochelle, à coté de Marennes et au nord de Saint Ciers du Taillon). Elle arrive avant Allain Bugeauld en Amérique. Elle s’est mariée à Québec, le 15 novembre 1648 avec Guillaume Griveran (b 1620) fils de Bertrand GRIVERAN ou GRIVRAN et Charlotte CAUMONT, né à Beuzeville-la-Guérard, Seine-Maritime. Leur contrat de mariage est fait le 30 Octobre 1648 devant Laurent Bermen, avec mariage le 15 novembre 1648 à Québec. Ils ont un fils, Sébastien, né le 23 Octobre 1649 à Québec et baptisé le 24 Octobre 1649. La famille retourne en France en 1650.
Francois Bujeaux apparaît après Allain Bugeauld pour six mois en 1750 à Québec. Il était garde extraordinaire du Domaine du Roy au bureau de Québec. Son contrat est pour 6 mois du premier Mai jusqu’au 8 Novembre 1750. Il ne semble pas avoir laisser de racine en Amérique (ANF, Col.,E, no 56 – dossier personnel) puisqu’il disparaît après cette date. Il est probable qu’il est retourné en France.
Allain Bugeauld (1672- 1708) (36 ans)
Allain Bugeauld est né en France dans la région de Charente-Maritime (anciennement Saintonge) à Saint-Ciers du Taillon (1), il était le quatrième de cinq enfant de Daniel Bugeaud et de Marie de la Vergne
Son père, Daniel Bugeaud est né vers 1642, il est notaire à St Ciers du Taillon, dans la Charente-Maritime (anciennement la Saintonge) et avait épousé à l’âge de 24 ans, Marie de la Vergne (19 ans) née vers 1647. Il se sont marié vers 1666.
Leur origine n’a pas encore été déterminé mais il existe dans la région nord-ouest de Périgueux un hameau appelé Bugeaud et a quelque 10 kilomètres un autre appeler Lavergne et Vergnaud. Il est possible que leurs ancêtres soient de ces régions.
Ce que nous savons, est que Daniel possédait à St Ciers du Taillon et à Consac situer sur la frontière de Saint Ciers du Taillon (côté Est), des immeubles et des terres. Sa succession indique que pour le temps ses propriété et terres représentait une fortune appréciable.
Les Bugeaud auraient été considérer des gens de la société notables. Marie, sa mère, pourrait être de la petite noblesse vu la particule (de) précédant son nom de famille (de la Vergne) et qui apparaît et semble être confirmée dans la procuration de succession devant le notaire Loppinot. Le statut social de la famille semble aussi confirmer, considérant que la marraine d’Allain, mademoiselle Louise de Saint-Légier qui est d’une famille de vieille noblesse locale et qui présenta l’enfant au temple en l’absence de ses parents, et son parrain Allain du Breuil, écuyer et seigneur de Foureaux témoigne de leurs contact et statuts sociaux.
Dans la région de Saint Ciers du Taillon, on retrouve d’autres Bugeaud qui semble être de la parenté à Daniel Bugeaud.
Mathieu Bugeaud qui vit à Saint Ciers du Taillon et son épouse Suzanne Couraud semble être le frère de Daniel Bugeaud puisque Daniel fut le parrain de leur fille aînée, Elizabeth, baptisé au temple de Bois le 8 avril 1668.
Marie Bugeaud, qui est aussi une fille de Mathieu et Suzanne, eut pour parrain Jean Couraud, le 12 Avril 1671 à Bois. Ceci est intéressant puisque l’on retrouve le notaire Jacques Couraud à Port Royal (1679) et occasionnellement à Beaubassin en 1682. On se pose la question si ce dernier est de la parenté à Suzanne Couraud, et de fait à Allain Bugeauld. Nous savons aussi que le notaire Jacques Couraud et Pierre Melanson (future beau-père à Allain Bugeaud) se connaissait puisque l’on trouve un acte passé auprès de ces deux individus en 1679. (Concession de terre faite à Pierre Melanson et Mathieu Martin par Alexandre LeBorgne au nom de son père et fait devant le notaire Jacques Couraud). Est-ce qu’ils ont influencé Allain Bugeauld à venir en Acadie?
(La signature du notaire Jacques Couraud en Acadie révèle la même orthographe que celui du registre du temple de Bois.)
Ëlis (Louis) Bugeaud qui est Maréchale et Maître Chirurgien, semble avoir un lien de parenté quand on considère que sa fille Marie eu son baptême (le 16 Décembre 1691) au temple de Bois et elle a comme marraine Marie Bugeaud. A ce temps, que l’on connaisse, il existe deux Marie Bugeaud, la fille de Daniel (la sœur d’Allain) et la fille de Mathieu que l’on croit être le frère de Daniel. Étant donné qu’elle fut baptisé dans le temple de Bois indique qu’il pratique tous dans le même temple. Cela semble indiquer que Ëlis (Louis) pourrait être un autre frère de Daniel et l’oncle à Allain. (Noter que Ëlis qui est un nom protestant change à Louis après les dragonnades qui un nom catholique)
En plus de Mathieu et Elis (Louis) d’autre Bugeaud existe à Saint Ciers du Taillon qui pourrait aussi être de la parenté avec Daniel Bugeaud. Par exemple, on retrouve Charles (1635-1699), Louise (1649-1684), René (1655) et Elizabeth (1664-1742) sans compter les familles Bugeaud du village voisin appelé du Gua sur la frontière de Saint Ciers du Taillon.
On retrouve aussi dans la région de Saint Ciers du Taillon et de Bois dans les vieux registres les noms : Mazerolle, Gautier, du Gua (Dugas) (le village du Gua est à la frontière de Saint Ciers du Taillon ou on retrouve d’autre Bugeaud), Thibaud, Fontaine, Babinots, Alains, Braud (Breau), Arsonneau et Boug (Bourque).
Il y a un autre fait intéressant qui concerne les régions de Saint-Ciers du Taillon et tous les villages avoisinants. Dans cette partie de la Saintonge, toute la cote de l’estuaire de la Girondes est marécageuse et depuis longtemps endigué afin de les transformer en marais salant encore exploiter de nos jours. Ce système d’endiguement des marais salants étant plutôt rare, semble indiqué l’origines de nos digues en Acadie et peut-être une autre raison pourquoi qu’Allain Bugeauld s’installe à Grand Pré qui lui rappelle son chez soi natale.
En Acadie on retrouve d’autre liens qui semble indiquer des possibilités de connaissances.
La mère d’Allain Bugeauld s’appelle Marie de la Vergne ou Vergnaud. On retrouve un Pierre Lavergne à Port Royal en avril 1703 et Marguerite Mius, la belle-mère d’Allain Bugeauld, fut la marraine de son fils Jacques, le 20 Avril 1706. Un autre Lavergne, Nicolas, était soldat de la garnison à Port Royal en 1710. Sont-ils venu suite a des correspondances entre parents. Nous savons qu’il existait des communications, puisqu’Allain a due correspondre avec ses parents pour leur demander la permission de se marier.
David Basset (1658-1724), (époux de Marie Melanson qui habite à Boston, fille de Charles Melanson, frère de Pierre Melanson, beau-père d’Allain) est le cousin par alliance d’Élisabeth Melanson épouse d’Allain Bugeaud. Il était un protestant de Marennes, qui est dans la même région de la Saintonge en France que les Bugeaud. Aussi, Marennes se situe à côté de l’endroit ou Suzanne de Brouage Bugeau était originaire. Suzanne Bugeau était à la ville de Québec, s’est marier et retourne en France en 1650. Dans ce petit monde est-ce qu’il se sont croiser ou sont-ils des connaissances? Après tout avoir été en Nouvelle France devait être une belle histoire a raconter.
Un autre contact possible est une des familles d’importance acadienne, les Dupond Duchambon qui était Seigneur de Sérignac en Saintonge et un de leur descendant Charles François Ferdinand Dupond, qui fut député à Sainte en France pour la commune du Taillon lors des États provinciaux qui envoyèrent des délégués à Paris aux États Généraux de 1789.
Région Charente-Maritime – France – Saint-Ciers du Tailon est illustré par le point jaune. Pour plus d’information voir : Région de Saintonge.
Signature d’Allain Bugeaud Chirurgien, Grand Pré, Acadie. Il épelle sont nom sans le”L” mais quand il signe le 15 Octobre 1705 il ajoute le “L” Il est maintenant Notaire Royale aux Mines |
Signature de Daniel Bugeauld daté le 8 avril 1668 à Bois, France (Parroise Hugnenot – Chez Garraud) Notaire, Père d’Allain Bugeaud – Saint Ciers du Taillon FranceCliquez sur l’image pour agrandir |
Région où vivait les Bugeaud en France
- Saint Ciers du Taillon
- Chateau D’Orignac ou la marraine d’Allain vivait et situer du coté ouest la région appelée Chez Bugeaud
- Bois – Le village ou le temple protestant Chez Garraud est situé
- Plassac – L’endroit ou est venu celui qui a baptisé Allain Bugeauld
- Domaine de Frontaud ou le parrain d’Allain vivait
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La Famille Bugeaud
Les parents d’Allain étaient de religion protestante (huguenot). La région de Saintonge avait été une grande région protestante, avec La Rochelle un centre important pour eux. C’est la raison pour laquelle le lieu de naissance et où ils vivaient à Saint-Ciers du Taillon et le lieu de baptême (Bois, qui avait un temple protestant) sont différents. À l’époque chez les protestants, et souvent dans les familles aisées, le laps de temps entre la naissance et le baptême pouvait aller jusqu’à plusieurs mois. La famille Bugeaud était des Bourgeois. (Bourgeois à cette époque, veut dire qu’il vivait dans le Bourg du village ou la ville, ceci représente les artisans, les commerçants, et autres qui possède pour la plupart un cheptel et une terre mis en valeur pour assurer la subsistance de leur famille, les revenues professionnels était considérer plus souvent qu’autrement un revenu d’appoint).
Les baptêmes des enfants fut célébré dans la commune de Bois, à une dizaine de kilomètres de Saint-Ciers-du-Taillon au temple protestant appeler “Chez Garraud”. Daniel et Marie, les parent d’Allain, ont eu cinq enfants:
- Henri : née le 17 décembre 1667 fut baptisé le 5 février 1668 au temple Huguenot de Chez Garraud (3), Bois, https://geneabujold.accra.ca/getperson.php?personID=I13&tree=BugeaudCharente-Maritime, France. Son parrain Mr. Jean Raboteau, était médecin. La famille Raboteau est une des grandes familles qui a quitté la France due aux représailles religieuses, Ils se sont exilés en Angleterre/Irlande. Sa marraine Dame Anne-Madeleine Barrière, épouse de René IV de St Légier. Elle aussi s’exile due aux représailles religieuses et meurt réfugier à Dublin en Irlande. D’après le testament de son père qui semble indiquer que tous les frères d’Allain sont décédés avant 12 octobre 1705. Il se peux qu’il soit décédé durant la période des dragonnades qui pourrait expliquer pourquoi que Allain se soit exilé de la France.
- Marie : née en 1669 à Saint Ciers du Taillon, s’est mariés le 4 Février 1689 (20 ans) dans l’église catholique de St-Ciers-du-Taillon, Charente-Maritime à Jean Sorignet. En Octobre 1705 on les retrouve encore au Bourg (au village) de Saint-Ciers du Taillon, son mari Jean est marchand. Son mariage a l’église catholique indique qu’elle s’est convertie au catholicisme, probablement durant les dragonnades (vers 1683).
- Issac: née le 26 Avril 1671 à Saint Ciers-du-Taillon, Charente-Maritime, France est baptisé le 3 mai 1671 au Temple de Chez Garraud (3) à Bois, son Parrain est Nicolas Garnier, sa marraine est Catherine Bugeaud. (Nous n’avons pas encore réussi à identifier quelle Catherine Bujold il s’agit, puisqu’ils en existent plusieurs à ce temps, mais tout probable elle pourrait être une sœur à Daniel). D’après le testament de son père qui semble indiquer que tous les frères d’Allain sont décédés avant 12 octobre 1705. Il se peux qu’il soit décédé durant la période des dragonnades qui pourrait expliquer pourquoi que Allain se soit exilé de la France.
- Allain : Il est né le 12 Novembre 1672 à Saint Ciers-du-Taillon et son baptême fut célébré dans la commune de Bois, au Temple de Chez Garraud (3) (temple protestant Huguenot), le Dimanche 27 Novembre 1672 par Mr. De la Porte, pasteur venu de Plassac (5). Le parrain d’Allain Bugeauld est Alain du Breuil de Fontraud, qui vivait au domaine de Frontraud (4) et qui était marié à Marie Escoltiere. Sa marraine est Dame Louise de Saint Légier d’Orignac (2) qui est marié à René III DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC.(2)
- François: Née vers 1674 à Saint Ciers-du-Taillon, Décédé par 1705. D’après le testament de son père qui semble indiquer que tous les frères d’Allain sont décédés avant 12 octobre 1705. Il se peux qu’il soit décédé durant la période des dragonnades qui pourrait expliquer pourquoi que Allain se soit exilé de la France.
Le parrain d’Allain Bugeauld est Alain du Breuil de Fontraud, qui vivait au domaine de Frontraud (4) et qui était marié à Marie Escoltiere. Sa marraine est Louise de Saint Légier d’Orignac (2) qui est marié à René III DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC.(2)
Le Temple de Chez Garraud (3) était le temple où les Saint Légier (marraine) avaient l’habitude d’assister aux offices (à peu prêt 7 Km de route de St-Ciers du Taillon). La famille du Breuil, de son côté, allait au Temple de Plassac (5) (4 Km de leur domaine).
Allain Bugeaud – Registre des Baptême – Dimanche 27 Novembre 1672
« Aujourd’hui ving septieme jour du mois de novembre mil six cents sept deux a esté baptizé allain bugeaud fils de daniel bugeaud notaire et de marie vergnaud ses père et mère duquel a esté parrain allain dubreuil escuier seigneur de foureaux et damoiselle louise de st-legier sa marraine qui ouï dir que cet enfant estait né le douze dudit mois de novembre
Signer foureaux et Lde St Legier »
Source: le Bulletin n°28 – Juillet 2003
La découverte d’une Racine : Alain Bugeaud (1672 – 1708) Jacques Nerrou
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St Ciers du Taillon
Situer dans la région de Charente-Maritime, anciennement la Saintonge, France cette commune(village) se situe à 108 KM au sud de La Rochelle qui était un port de mers important en 1650-1700 par lequel les gens immigrent en Amérique. La Rochelle est aussi un centre important pour les protestant Huguenot dans les 1600-1700. Saint Ciers du Taillon est aussi situer à 80KM au nord de Bordeaux.
Saint Ciers du Taillon est une petite commune (564 habitants- 2016) située en Charente-Maritime. Elle fait partie de la communauté de commune de la Haute Saintonge. Ses habitants sont les Taillonnaises et Taillonnais.
Sous l’ancien régime, la paroisse de Saint-Cyr-de-Taillac (Saint-Ciers-du-Taillon) appartenait au comté de Cosnac est, au cours du Moyen Âge, un territoire prospère, dont le cardinal de Richelieu se porta acquéreur en 1640. Les seigneurs, puis comtes de Cosnac avaient droit de basse, de moyenne et de haute justice. La justice était rendue par un juge-sénéchal, assisté d’un procureur fiscal, d’un greffier, de sergents et de notaires. Cette fonction s’est perpétuée jusqu’à la Révolution.
A partir de la révolution française, trois changements de nom de la commune de Saint Ciers du Taillon ont été référencés au cours de l’histoire :
1789 : Le Taillon
1793 : Ciers du Taillon
1801 : Saint Ciers du Taillon
La commune de St Ciers du Taillon comprend quelque endroit qui sont d’intérêt particulier pour les Bugeaud.
A l’ouest du Bourg (centre du village) se situe le Château d’Orignac (2.8 Km du Bourg) ou habitait Louise de Saint Légier d’Orignac et Dame Anne-Madeleine Barrière de Saint Légier qui sont les marraines d’Allain et d’Henri Bugeaud.
Quand on retrouve l’endroit du Château d’Orignac on retrouve adjacent au nord-est de la propriété du Châteaux un endroit appeler « Chez Bugeaud ». On ne peut pas confirmer si ceci est l’endroit où habitait les Bugeaud mais considérant que deux marraines des enfants Bugeaud résident au château, il est possible qu’il fût voisin ; c’est une piste à explorer dans un temps future (nous avons aussi trouver d’autre Bugeaud qui vivait a Saint Ciers du Taillon ( Elizabeth BUGEAUD Mariée le 23 mai 1689 (lundi), Saint-Ciers-du-Taillon,Charente-Maritime,FRANCE, à Jean VIAUD 1666-1709)
Les Parrains d’Allain Bugeauld
Le parrain et marraine d’Allain Bugeauld sont de la petite noblesse locale. La famille Saint Legier appartient un petit château a coté de la région Chez Bugeaud. Tandis que Allain DuBreuil de Fontraud appartient un petit château a quelque kilomètre des St-Legier. Il est aussi intéressant de noter qu’Allain porte le même prénom que son parrain.
Les du Breuil de Fontraud
Fontraud s’écrivait autrefois Font-Raux ou Fonreau. Alain du Breuil a signé Fonreaux sur l’acte de baptême. La malformation de son écriture a fait qu’il était seigneur de “Foureaux”.
Le domaine de Fontraud (1) et son logis sont situés dans la commune de Saint Genis de Saintonge, à la limite de celle de Saint Sigismond de Clermont qui se situe au nord-ouest de la commune (village) de Saint Ciers du Taillon. Près de 11 Km de la région appeler Chez Bugeaud à Saint-Ciers du Taillon. Le temple Chez Garraud (Bois)(2) et le temple Palssac(3) sont identifier sur límage de la région.
Damien RAINGUET, dans ses études sur l’arrondissement de Jonzac (1864) a retenu pour la demeure des du Breuil l’expression ancienne de “Petit castel” des bords du Tende. De ce “petit castel” il ne reste aujourd’hui que la Fuie. Sur le mur de cette tour à pigeons, côté est, on peut encore, au-dessous d’un écusson armoiré, déchiffrer l’inscription suivante :
“Jacques du BREUIL, ESCUYER ET SIEUR DE FONTREAU, FILS MAIEUR ET LEGITIME DE FRANCOIS DU BREUIL AUSSI ESCUYER- PAR HENRI MICREV, MAISTRE MASSON – 1593”.
Avril 1990 – Son étonnante conservation, encore aujourd’hui, est due à la solidité exceptionnelle de son toit conique.
“Il est couvert de tuiles plates, déposées en quinconce et qui vont en s’amenuisant vers le sommet. Ces tuiles anciennes, faites à la
main et cuites au four, possèdent un ou deux petits trous rectangulaires pour le passage de longues chevilles de chataignier. Ces éléments de charpente ont une dizaine de centimètres de long et s’accrochent aux litreaux de la charpente. Parfois, à la place des trous prévus pour les chevilles, le tuilier a façonné un solide ergot de retenue” (Vieux Pigeonniers des Charentes par Christian Genet, Jacques Rollet et Jacqueline Fortin, avril 1990).
Les du Breuil ont gardé Fontraud jusqu’à la Révolution en 1789, Mme veuve du Breuil de Fontraud, d’origine créole, “vota par procureur” à l’assemblée des Etats Généraux à Saintes. Peu après elle abandonne son domaine pour passer en Amérique, où elle mourut.
Par la suite Fontraud changea plusieurs fois de propriétaires. Vers 1825, Mr et Mme de Mirbel y firent faire d’importantes transformations qui aboutirent au Logis actuel.
Vers 1860, Elie de Dampierre acheta Fontraud. Il mit son domaine en communication directe avec le parc de son château de Plassac, au moyen d’une porte et d’une longue avenue. Sous les murs du logis jaillit une belle source du pays. Ce même Elie de Dampierre avait su l’utiliser en l’employant à faire mouvoir un moulin à farine de deux ou trois meules.
Les Saint Légier d’Orignac
L’histoire de la terre d’Orignac remonte à l’an 1200, lorsque Yhtier d’Orignac, chevalier, seigneur du lieu épousa Sybille, fille d’Hélies, seigneur de Virrolet. Les documents historiques du château d’Orignac (vignoble) démontre qu’il produit des raisins depuis 8 siècles. Aujourd’hui le château produit des Pineau et Cognac d’exception. Le château d’aujourd’hui n’est pas celui du passé ayant été moderniser en 1840.
Château d’Orignac 2016 – Les Saint Légier habitaient encore la vieille construction fortifiée du Moyen-Âge, bâti par les Le Fourestier (1579).et non le château montré ici (1864). Le Château d’Orignac est maintenant u producteur de Cognac et Vignoble.
René II DE SAINT-LEGIER Seigneur de BOISROND, 1561, épouse Marie-Louise de LE FOURESTIER âgée de 18 ans, le 10 Décembre 1588, dont le père avait fait bâtir la maison fortifiée d’Orignac qui devient la demeure des de SAINT-LEGIER à SAINT-CIERS DU TAILLON, et qui était la maison utilisée à la naissance d’Allain Bugeaud.
René III DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC (n.1585) il est Seigneur de BOISROND, il épouse Louise de BOIS DE ROUSSILLON qui deviens la marraine d’Allain Bugeaud. Louise (de Blois) de St Légier qui est la marraine de Allain Bugeaud était la mère paternelle à René IV qui est maitre du château quand Alain est née. Elle devait être âgée mais bien plus jeune que son mari, né en 1585. René III en 1672 aurait eu 87 ans.
René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC Seigneur de BOISROND, s’était marier deux fois : en premier mariage en 1648, à Marie de Guip dont il parait n’avoir pas eu d’enfant et en deuxième mariage ou Il épouse en 1651, Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET) qui devient la marraine d’Henri Bugeaud.
Anne-Madeleine de Barrière était la fille de Pierre de Barrière, maréchale de camp, maitre d’hôtel ordinaire du roi, seigneur de Lannion et de Luissinet, et dame Anne Collineau. Elle était la sœur de Samuel de Barrière, enseigne des mousquetaires du roi. Elle meurt réfugiée à Dublin dû aux persécutions contre les protestant (Huguenot). Ils ont deux fils et trois filles, dont René IV le fils ainé.
René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC Seigneur de BOISROND, est le Gouverneur de PONS. Il est maitre de camp d’un régiment et correspond avec LOUIS XIII et Marie de MEDECIS (reine mère du roi de la France).
Marie de Médicis, née le 26 Avril 1575, meurt le 3 Juillet 1642, elle était la reine de la France. Elle était la deuxième épouse du roi Henri IV, qui était connu comme Henri le Grand. Après l’assassinat de son mari, qui a eu lieu le lendemain de son couronnement, elle a agi comme régente pour son fils, le roi Louis XIII de France, jusqu’à ce qu’il soit venu de l’âge.
Henri (Bourbon) IV Roi de France fut élevé dans la foi protestante par sa mère Jeanne d’Albret, reine de Navarre. Pour être accepté comme roi de France, il se reconvertit à sa religion d’origine, le catholicisme, et signa l’Édit de Nantes, traité de paix tolérant dans certaines limites le culte protestant, qui mit fin à deux décennies de guerres de religion.
En 1649, René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC est élu par la noblesse de Saintonge à l’Assemblée à Saintes, député de la Noblesse aux états généraux qui devaient se réunir à Orléans. Il ne peut siéger car il est protestant.
René V DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC, Seigneur de BOISROND (née 1658, mort vers 1700) fils ainés de René IV et de Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET)
En 1676, René V avait 18 ans et était lieutenant aux régiments de la reine. Il était venu en Février 1676 visité sa mère qui avait arranger aux préalable le mariage avec la mère de Bénigne. Il épouse en 1676 Bénigne de NOSSAY de la Forge (elle était encore plus jeune que sont future marie et son père était gentilhomme de qualité, de mérite et de biens considérables, Sa mère et ses enfants sont en guerre civil constante qui gêne à plusieurs occasion le père de Bénigne), (source : mémoires de Broisond, Mémoire de Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET) page 398 – Février 1676)
Étant donné que Anne-Madeleine de Barrière épouse de René IV fils de Louise (de Blois) de St Légier est la marraine de Henri Bugeaud (premier née des Bugeaud en 1668), et Louise de Saint Légier d’Orignac mère de René IV est marraine d’Allain Bugeaud, suggère un rapprochement entre les deux familles
Situation Historique
Pour fin historique et donné un aperçu de la situation politique du temps nous commençons en 1598 avec Henri IV “le Grand”, roi de France et L’édit de Nantes. Henri IV est née le 13 décembre 1553 et fut, assassiné le 14 mai 1610 à Paris, par un fanatique voulant que le roi oblige la conversion des protestant Huguenot.
Baptisé en tant que catholique, mais élevé dans la foi protestante (Huguenot) par sa mère Jeanne d’Albret, reine de Navarre, il a hérité du trône de Navarre en 1572 sur la mort de sa mère. Il avait appris le français, le grec et le latin mais sa langue maternelle était l’anglais, il parlait le français avec un accent béarnais et il signe son nom comme Henry. Comme un huguenot, Henry a été impliqué dans les guerres de religion, échappant à peine assassinat dans le massacre de la Saint-Barthélemy (1572), et plus tard a dirigé les forces protestantes contre l’armée royale.
Henry, en tant que chef de la maison de Bourbon, était un descendant mâle en ligne directe de Louis IX de France, et «premier prince du sang». A la mort de son beau-frère et cousin éloigné Henry III de la France en 1589, Henry a été appelé à la succession française par la loi salique. Il a d’abord gardé la foi protestante et a dû se battre contre la Ligue catholique, qui a nié qu’il pouvait porter la couronne de France en tant que protestant. Pour obtenir la maîtrise de son royaume, après quatre années d’impasse, il a trouvé qu’il était prudent d’abjurer la foi calviniste. En tant que politicien pragmatique (dans le langage de l’époque, une politique), il a fait preuve d’une tolérance religieuse inhabituel pour l’époque. Notamment, il a promulgué l’édit de Nantes (1598), qui garantissait les libertés religieuses aux protestants, ainsi mis fin aux guerres de religion. Il a été assassiné en 1610 par François Ravaillac, un catholique fanatique, et a été succédé par son épouse Marie de Médicis, qui devient la régente du royaume pour son fils Louis XIII.
L’édit de Nantes est un édit de tolérance promulgué en avril 1598 par le roi de France, Henri IV. Cet édit accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants (Huguenot, religion d’origine du roi Henri IV et de sa mère) dans certaines parties du royaume et leur concédait, dans des annexes appelées « brevets », un certain nombre de lieux de refuges (dont environ 60 places de sûreté) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de religion qui avaient ravagé le royaume de France durant la seconde moitié du XVIe siècle. La Rochelle devient un centre important (politique et religieux) pour les protestant.
Malheureusement, la politique du temps était étroitement liée aux diverses religions qui voulait tous le pouvoir. Le Roi devait naviguer ces demandes de pouvoir sans lui aussi perdre le pouvoir.
Après l’assassinat du Roi Henri IV son épouse, Marie de Médicis, devient la régente du royaume. Leur fils Louis XIII (1601-1643) prend le trône à l’âge de 9 ans en 1610.
Armand Jean du Plessis de Richelieu, en 1606, est nommé évêque de Luçon et montre rapidement de grandes qualités d’administration. Il est alors chargé de représenter le clergé aux États généraux en 1614 et s’attire rapidement les faveurs de la régente Marie de Médicis et du maréchal Concini. Ces derniers le nomment secrétaire d’État deux ans plus tard.
A partir de 1615, Marie de Medecis est venu à compter de plus en plus sur l’Italien maréchal Concini pour gouverner. Concini assume le rôle de son favori. Concini était très impopulaire parce qu’il était un étranger.
Henri, le prince de Condé (deuxième en ligne du trône) n’accepte pas Concini et lance une autre rébellion en 1616. Les chefs huguenots ont soutenu la rébellion de Condé, qui a conduit le jeune Louis XIII à conclure qu’ils (Huguenots) ne seraient jamais des sujets loyaux.
En 1617 après avoir fait assassiné le maréchal Concino Concini et exiler sa mère, Louis XII prend le contrôle totale du gouvernement. Richelieu suit la reine en exil, au château de Blois. A force d’efforts et de diplomatie, il parvient à réconcilier le roi et sa mère. Il est nommé cardinal en 1622 puis entre au Conseil en 1624. Il ne tarde pas à en prendre la tête et exerce son autorité sur le pays en compagnie du roi. Afin d’asseoir définitivement le pouvoir royal, il s’applique à en éliminer tous les opposants, notamment au sein de la noblesse. Il assure une politique de réforme, tournée vers le développement économique et colonial. Richelieu lutte également vigoureusement contre l, oblige La Rochelle à la reddition et instaure la paix d’Alès, qui accorde aux protestants la liberté de culte mais leur ôte tous pouvoirs.
Le siège de La Rochelle a été le résultat d’une guerre entre les forces royales françaises de Louis XIII de France et les huguenots de La Rochelle qui sont supporté par l’Angleterre en 1627-1628. La Rochelle était une ville Anglo-Francaise et le siege politique principale pour les Huguenots. Le siège a marqué le sommet des tensions entre les catholiques et les protestants en France, et se termina par une victoire complète par le Cardinal Richelieu pour le roi Louis XIII et les catholiques.
En 1635, ile Cardinale Richelieu crée l’Académie française le véhicule qu’il utilise pour définir la langue Française et écarté ceux qui ne parle ou n’écrit pas bien la langue PURE du Roi. Particulièrement les gens de la campagne ou les protestant qui parles le Saintongeais, l’anglais ou autre dialecte du pays. Richelieu meurt en 1642.
Louis XIII meurt le 14 mai 1643. Son fils, Louis Xiv devient roi.
Concino Concini, marquis d’Ancre, était un homme politique italien, connu pour être un ministre de Louis XIII de France, et étant l’aviseur favori de sa mère
L’an 1679, est le début de la période des contraintes et des méchants manœuvres, des prescriptions vexatoires et des tracasseries indignes contre les Protestants pour les amener à se convertir. La Ligue, (parti politique/religieuse catholique) reprend du pouvoir. De 1679-1685 on compte plus de quatre-vingts arrêts dans cette période qui réduit les droits aux Protestant.
En 1680, un nouvel édit exclut les protestants de certaines professions et on interdit aux catholiques de se convertir au protestantisme aussi connu comme RPR (religion prétendue réformé).
L’ordonnance du 11 avril 1681 est à l’origine des dragonnades. Elle permet :« L’exemption de logement des gens de guerre et contribution d’iceux pendant deux ans en faveur de ceux qui, étant de la RPR se sont convertis et faits catholiques depuis le 1er janvier dernier et qui se convertiront ci-après »
Le but des dragonnades, mises en œuvre à partir du mois de mai 1681 dans le Poitou par l’intendant Marillac est de terroriser les
populations et d’obtenir leur conversion. Les soldats du roi logent chez l’habitant protestant et tentent par tous les moyens de le faire abjurer car « le roi le veult ». Les moyens employés vont d’une simple démonstration de force jusqu’au pillage, au viol et au meurtre. Une fois qu’un village s’est converti, les soldats passent à un autre.
Les temples protestant encore debout ferment et les conversions de réformés, obtenues par l’arme de la terreur, sont massives : La première dragonnade organisée en 1681 par l’intendant du Poitou, Marillac, permit à cet agent du pouvoir royal d’annoncer “30 000 conversions obtenues entre août et novembre 2”.
Les premiers fugitifs tentent de s’échapper par les ports de l’Atlantique.
En 1682, les temples protestant commencèrent à être détruits sur Ordonnances Royales. Pour les temples les plus proches : ordonnance du 26 Janvier 1682, Plassac, Mirambeau, Cosnac, par ordonnance du 5 Janvier 1683, Bois (chez Garraud), celui où fut baptisé Allain BUGEAUD, toujours en 1683 sans précision de date…Saint Fort Sur Gironde.
Dans la lettre du 5 Avril 1685 de M. de Louvois à M. ce Basville, intendant de Poitou, il écrit “Il convertissait, cinq a six cent personnes par jour.” Le 7 Septembre 1685 M. de Louvois écrit à son père : “il s’est fait soixante mille conversions dans la généralité de Bordeaux et vingt mille dans celle de Montauban. Les conversions se faisait plus facile suite à la violence vue et rapporter par les gens des provinces.
L’édit de Fontainebleau, fut signé par Louis XIV le 18 octobre 1685, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants. Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil (Louis XIV) signifie qu’il n’y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique. C’est un coup dur pour la minorité protestante, encore assez nombreuse malgré les brimades et les persécutions antérieures.
Cet édit de Fontainebleau est plus connu sous l’appellation non officielle de « Révocation de l’édit de Nantes ». Elle frappait d’interdiction la Religion Réformée dans tous ses aspects.
En Octobre 1685, suite à la Révocation de l’édit de Nantes, un lieutenant et trente soldats avaient envahi le Château d’Orignac. Le Marquis de Boufflers, chef militaire, dut intervenir pour les en chasser, René IV de Saint Légier ayant à Versailles une amie puissante, Mme Françoise d’Aubigné, Marquise de Maintenon, deuxième femme du Roi Louis XIV, Il l’avait connue dans sa jeunesse, au Châteaux d’Orignac. Par la suite il eut l’occasion de la voir souvent et il comptait beaucoup sur sa protection.
Il partit aussitôt pour Paris, se rendant à la Cour. Elle lui demanda ce qu’il voulait d’elle…”Que vous voulussiez bien, Madame -lui répondit-il- vous donner la peine de décider si un gentilhomme peut, avec honneur, changer sa religion à coups de bâton et les troupes chez lui”.
Mme de Maintenon obtint du Roi un délai de trois mois, “pour qu’il put à loisir étudier la religion catholique”.
Mr de Mahis, ministre protestant, converti quelques années auparavant, l’engagea fortement à abjurer “l’erreur”, ce à quoi René de Saint Légier était tout à fait disposé, mais pas son épouse. “C’était, disait-il, une pilule dure à digérer pour une femme, bonne chrétienne du reste, mais huguenotte à brûler”. Mme de Saint Légier, et sa fille Madeleine, se réfugièrent en Angleterre et de là, à Haarlem, aux Pays-Bas. René visite de nouveau Paris et reçu par l’entremise du Duc de Noaille des lettres cachet du Roi permettant à sa femme et sa fille de retourné au pays, suite à la conversion de René. Il retourne au Châteaux seule, sa femme et fille refusant de retourné en France. Arrivé au Châteaux il trouve que son deuxième fils est aussi parti à Harlem en Hollande. Il finit ses jours au Châteaux entourer d’amis et écrit ses mémoires.(Source : Mémoire de René Saint Legier et Biographie Saintongeaise).
La troupe qui avait investi Orignac appartenait sans doute à la Cavalerie de Ligne (les Dragons).
Ce procédé de persécutions était utilisé pour obtenir une conversion par la force. Existant depuis 1680, il fut connu sous le nom de “Dragonnades” et consistait dans le logement forcé des soldats qui recevaient la consigne de vivre “à discrétion” chez les Protestants, avec tous les excès que cela pouvait impliquer.
Les Ministres du Culte Réformé n’avaient le choix qu’entre se convertir ou partir en exil. Les Fidèles étaient autorisés à rester.
Beaucoup se réfugiaient au “Désert” , c’est-à-dire qu’ils se réunissaient dans des assemblées qui se tenaient secrètement dans des maisons sûres ou dans les bois. Les pasteurs du “Désert” vivaient cachés.
Ces assemblées paraissaient intolérables à l’Évêque de Saintes qui se plaignait de l’inertie des Autorités.
Bugeauld Arrivé en Amérique
Considérant l’état de l’environnement politique en France il est facile de comprendre les évènements qui ont pu influencer Daniel Bugeauld de trouver un autre pays pour vivre en paix.
Vendredi, le 4 Février 1689, Marie, la sœur de Daniel Bugeaud se marie à l’église catholique, à Jean SORIGNÉ à Saint Ciers du Taillon. Ceci suggère que la famille Bugeaud savait converti au catholicisme durant les dragonnades en 1683 ou Octobre 1685.
C’est peu après que Daniel part pour L’Acadie et arrive à Port Royale vers 1690 ou 1692, il avait 18 ou 20 ans. Il est probablement parti de La Rochelle avec des lettre d’introductions obtenue de son père. Il n’est pas permis au protestant de partir de la France, durant ces années de persécution. Ce qui semble confirmer qu’Allain était probablement devenu catholique avant son départ. S’il ne l’était pas, il aurait eu besoin de se convertir avant son mariage à Élizabeth. (Il est intéressant toutefois de voir le fils de Allain et Élizabeth, Joseph Bugeaud être témoins à la conversion (profession de foi) de Clément Le Senne, de isle Jersey (situé entre la France et L’Angleterre) le 28 Juillet 1713 à Grand Pré. ( Clément Le Senne ainsi que ses parents était protestant)).
Dans le recensement de 1693 des Mines (Grand Pré), Pierre Melanson avait un domestique chez lui (un domestique a ce temps, est une personne qui est employé, ont peut se demander si cet individue est Allain Bugeauld).
Les événements à son arrivé à Port Royale ne sont pas mieux que les évènements en France.
Les temps sont dure en Acadie. À l’automne de 1688, le gouverneur d’Acadie. Meneval adresse au ministre Français, un long mémoire, où il brosse un tableau pessimiste de son gouvernement : la vie coûte cher, on manque de farine et d’ouvriers, quelques-uns des soldats, vieux et infirmes, n’ont aucune utilité; la recrue de l’année précédente a reçu de mauvais fusils et celle de 1688 n’en possède que 19 pour 30 soldats, de sorte que la moitié demeure sans armes; le chirurgien de Port Royal est un ivrogne et la cour a négligé de prévoir des fonds pour le payer; il faudrait un hôpital et des médicaments; sa propre gratification n’a pas été renouvelée et il demande la permission de passer en France pour informer le ministre et régler des affaires personnelles.
Dans ce réquisitoire apparaissent quelques éléments positifs : Meneval, suggère de permettre aux soldats de se marier, pour devenir colons; il recommande aussi de développer la meilleure ressource du pays, soit la pêche, en consentant des avances aux habitants et en protégeant les côtes par des barques armées; l’établissement des Mines (Grand Pré, N.-É.) se développe et il a rendu quelques ordonnances. Il terminait sa lettre en disant que les Anglais avaient «fort envie de l’Acadie».
Pendant que le ministre Français demandait des renseignements sur les limites de l’Acadie et que le roi envoyait des ambassadeurs parlementer en Angleterre, les Bostoniens entreprenaient de régler la question de façon plus effective.
Quelques mois auparavant, le gouverneur Andros de la Nouvelle-Angleterre était venu à Pentagouet, sommer Jean-Vincent d’Abbadie de Saint-Castin de reconnaître l’allégeance anglaise. Il avait pillé le fort. À l’automne de 1688, presque au moment où Meneval écrivait : « pendant que la Friponne s’acheminait vers Port-Royal, des forbans du Massachusetts pillaient le fort de Chedabouctou et capturaient le navire de la compagnie ». (La Friponne était une frégate de guerre français)
Cette piraterie, au nez même de la frégate du roi, humilia le gouverneur qui blâma le sieur Beauregard, commandant de la Friponne, d’être arrivé trop tard, mais celui-ci se défendit en rejetant la faute sur le gouverneur, dont il n’avait fait que suivre les ordres. Ces prises causaient la perte de 12 000ª de marchandises destinées aux habitants de Port-Royal, et le gouverneur y perdait ses propres approvisionnements.
La situation, déjà mauvaise, allait devenir catastrophique quelques mois plus tard quand le nouveau roi d’Angleterre Guillaume d’Orange déclara la guerre à la France. On pouvait prévoir que, malgré le traité de neutralité de 1686, cette guerre entre les métropoles allait déchaîner des hostilités ouvertes dans les colonies, surtout en Acadie, région frontière la plus exposée et la plus mal défendue.
Dans cette situation périlleuse, où toute la population aurait dû s’unir pour mettre le pays en état de défense, des querelles intestines déchiraient la colonie. Des conflits de prestige et de caractère opposaient le gouverneur et son principal collaborateur, Goutin. Chacun d’eux avait choisi son parti et harcelait la cour de mémoires. Meneval accusait Goutin et ses amis, dont Laumet dit de Lamothe Cadillac, d’insubordination et de cabale, tandis que Goutin accusait le gouverneur de protéger les prêtres, de favoriser le commerce anglais et de s’ingérer dans l’administration de la justice.
Pendant ce temps, des frégates anglaises croisaient dans la baie Française (baie de Fundy), les soldats et habitants manquaient de tout, d’autant plus que les navires de ravitaillement n’étaient pas encore arrivés. Agacé par les contradictions, souffrant de la goutte, craignant de voir son autorité compromise, prévoyant des attaques anglaises et craignant d’être tenu responsable des événements, Meneval demanda son rappel. Dans une lettre à Chevry, il se dit décidé à passer en France même sans en obtenir l’autorisation, «aimant mieux cent fois demeurer trois ans à la Bastille qu’une seule semaine ici».
Les navires finirent cependant par arriver, le 5 octobre 1689. L’un d’eux amenait en Acadie le nouvel ingénieur Saccardy. La cour lui avait donné instruction d’édifier d’urgence un fort à Port-Royal et envoyait un nouveau fonds de 5 000ª. Saccardy fit raser entièrement l’ancien fort et dressa le plan d’une vaste enceinte à quatre bastions, enfermant la maison du gouverneur, l’église, un moulin et les corps de garde; elle pourrait aussi contenir des casernes et recevoir les habitants en cas d’attaque. Saccardy se mit vivement à l’œuvre et, en 16 jours, avec le concours des soldats, des habitants et de 40 matelots, réussit à ériger la moitié de son enceinte.
Le navire devait repartir et Saccardy reçut de Frontenac, l’ordre de se rembarquer, laissant le fort inachevé. Robinau de Villebon, lieutenant de Meneval, recevait aussi l’ordre de repasser en France, laissant ainsi le gouverneur sans officier.
Bataille de Port Royal (1690)
Pendant la guerre de King William, Port-Royal (aujourd’hui Annapolis Royal) a servi de refuge pour les croiseurs français et point d’approvisionnement pour « Wabanaki Confederacy » pour attaquer les colonies de la Nouvelle-Angleterre qui empiètent sur la frontière acadienne dans le sud de l’état du Maine.
Le gouvernement de la Nouvelle Angleterre voit bien mal ces attaques. Le 9 mai 1690 (19 mai 1690 utilisant le calendrier d’aujourd’hui) il envoie Sir William Phips attaquer Port Royale. Arrivé avec 736 hommes en sept navires anglais, Il s’arrête pres de ile aux chevres, a l’ambouchure du bassin.
Avant d’approcher la ville, il prend contact avec Pierre Melanson dit Laverdure (future beau-père d’Allain Bugeaud), un huguenot français bilingue et a vérifié l’état de la ville avec celui-ci.
Ceci nous laisse supposé que Pierre Melanson qui était chef de la Milice a Grand Pré, était tout probablement en visite (ou en campagne de recrutement de colon pour Grand Pré) chez son frère à « Melanson Settlement » qui est à l’embouchure du bassin menant à Port Royal ou les navires de Phips ont déposé l’ancre avant d’aller plus loin.
Le lendemain il a levé l’ancre et a navigué jusqu’à la ville.
La garnison française comptait seulement 70 soldats, et les fortifications étaient en état de destruction. Un ingénieur militaire était arrivé en octobre 1689 et avait commencé à raser le fort pour y construire un nouveau, sur les objections du gouverneur Louis-Alexandre des Friches de Meneval, et aucun de ses canons n’était monté. De plus, la garnison ne possédait que 19 fusils. Le Gouverneur de Meneval qui vivait à Port Royale capitula. Lorsque Phips envoya un émissaire le 10 mai pour demander la reddition du fort, Meneval envoya le prêtre local, Louis Petit, négocier les conditions de la reddition.
Phips accepta une capitulation aux conditions suivantes: le fort, les canons, les marchandises du roi et de la compagnie lui seraient livrés. Les officiers et soldats garderaient leur liberté et seraient transportés à Québec. Les habitants conserveraient leurs biens et le libre exercice de leur religion.
Toutefois, Phips refusa de signer une capitulation écrite, déclarant que sa parole de général suffisait. Le lendemain, soit le dimanche 11 mai (21 mai utilisant le calendrier d’aujourd’hui), Meneval se rendit lui-même à bord du navire amiral et Phips renouvela ses promesses en présence de Goutin.
Pendant ce temps, quelques soldats de la garnison pillèrent le magasin de la compagnie et les troupes anglaises descendirent à terre. Quand Phips vit la faiblesse de la place et de la garnison, il regretta d’avoir accordé des conditions aussi généreuses et prit prétexte du pillage survenu pour se dégager de sa parole. Il fit emprisonner les soldats dans l’église et confina le gouverneur dans sa maison sous la garde d’une sentinelle.
Ensuite, le pillage commença : pendant 12 jours, les miliciens fouillèrent les maisons et les jardins, s’emparèrent du blé et des hardes des habitants, tuèrent leurs bestiaux, saccagèrent l’église, démolirent et brûlèrent la palissade. Avant de partir, ils firent prêter serment d’allégeance aux habitants et fit élire un conseil de six notables, présidé par Charles La Tourasse, pour administrer la justice et veiller au bon ordre jusqu’à ce que le gouvernement du Massachusetts nommât une administration. Puis Phips se rembarqua, emmenant le gouverneur prisonnier, les abbés Petit et Trouvé et une cinquantaine de soldats, les autres s’étant enfuis aux Mines.
Phips parti, mais d’autres navires de guerre de New York sont arrivés en Juin, qui a donné lieu à plus de destruction. Les marins ont brûlé et pillé la ville y compris l’église paroissiale et l’école.
Port Royal restera au main des Anglais jusquá 1697 ou elle sera retourné au français.
C’est probablement durant ces événements qu’est arrivé Allain vers 1692.
D’après les registres Français des navires venue en Acadie, on retrouve le 5 octobre 1689, la frégate du roi le Friponne en provenance de Québec arrive avec l’ingénieur qui doit rebâtir le fort. On sait qu’il escortait quelques navires.
Le navire appeler L’Union commandé par le « Sr Jean CHAUVET apartenant aux SSrs de la Compagnie de la Cadie » est venue au printemps (mai-Juin) 1690 à Port Royal. Le Soleil D’Afrique en 1691, Le Poli en 1692 et L’Envieux qui fit des traverser entre 1692 et 1695.
Plusieurs navires corsaires français sont aussi venus durant cette période.
Une ordonnance de l’AMIRAUTÉ de la Marine française obligeait tous les navires à avoir un chirurgien a bord. Il est possible qu’Allait Bugeauld ait passé un contrat d’engagement de chirurgien pour venir en Acadie. Il est aussi possible qu’il est arrivé à un autre port (tel que Saint Jean, la Baie Verte, et autres) pour ensuite se rendre à Port Royal. Du a la demande pour sa profession de chirurgien il est fort probable qu’il est venu en Acadie avec un engagement de chirurgien en poche. Pendant leur engagement, les chirurgiens étaient les moins bien payer des homes de métier. Néanmoins, Ils étaient généralement logés et nourris, ce qui donne à penser qu’à la fin de leur engagement, ils pouvaient avoir ramassé quelques économies.
Allain Bugeaud ne s’attarde pas à Port Royale suites aux attaques de 1690. Il entend parler d’une nouvelle région appelée Les Mines qui est à l’écart de ces conflits. Probablement de son futur beau-père qui est présent durant la bataille de Port Royal.
Il est chirurgien quand il arrive en Acadie, considérant que le chirurgien de Port Royal était considéré un ivrogne, il est improbable qu’il fît son apprentissage en Acadie.
À Saint Ciers du Taillon le chirurgien dénommé Élis (Louis) Bugeaud pratique. Après avoir terminé ses études primaire et secondaire, Allain a sûrement fait son apprentissage chez ce parent. Cette profession qui ne jouissait pas du titre ni du prestige des docteurs en médecine était quand même respectée et surtout utile même si le vrai titre à cette époque, était encore chirurgien-barbier. (Ce n’est quand 1754 que les deux professions son séparés). Le chirurgien était aussi apothicaire. En Nouvelle-France, il y avait à Québec un chirurgien-major qui était responsable de la profession et l’émission des brevet de chirurgien sous la recommandation d’un chirurgien breveté.
A son arrivé en Acadie, Allain Bugeauld devait avoir complété son apprentissage de chirurgien. Saint Ciers du Taillon était probablement pas assez grand pour deux chirurgiens, ce qui la peut-être aider à faire sa décision de venir en Acadie. Au recensement de 1693 on retrouve chez Pierre Melanson un domestique de 22 ans. Il était commun dans le temps de donner un contrat de travail pour des emploi de chirurgiens. Est-il le domestique qui travaille pour Pierre Melanson?
Il arrive à Rivière au Canard et réside premièrement tout probablement chez Pierre Theriot. Il s’établit plus tard, près de ses future beau-parent Melanson à Grand Pré. (Voir recensement Acadie de 1701).
Considérant qu’il fallut un certain temps pour s’établir et un certain temps de fréquentation avant un mariage il est possible qu’il se soit marié entre 1693-1695. Leur fille ainée (Marie) s’est mariée après ses 12 ans ce qui pourrait indiquer 1693 si leur fille est une indication de l’âge qu’Élizabeth aurait pu avoir à son mariage.
Allain Bugeauld fut chirurgien et notaire, faisant de lui incontestablement le plus instruit des premier habitant de la Grand Prée des Mines et « le plus intelligence des Miniers pour exercer le notariat » comme écrivait en 1706, Mathieu De Goutin, le plus important officier civil des vingt dernière années du régimes français en Acadie.
Région ou vivait Alain Bugeaud
Région ou vivait Allain Bugeaud à Grand Pré (basé sur le recensement de 1701).
Région ou vivait Allain Bugeaud à Grand Pré
Il épouse au plus tard en 1695 à Grand Pré dans l’église paroissiale de Saint-Charles des Mines. Marie Elisabeth (Isabelle) Melanson fille de Pierre Mellanson, qui a 16 ans a cette date et lui 23 ans. Le mariage aurait été célébré par le père Buisson de Saint-Cosme le curé de la paroisse. Il est possible que le mariage arrive avant 1695. (aucun record existe qui indique la date exact du marriage)
Il est intéressant de noter que la pratique du temps pour retenir un chirurgien temporaire tel que Allain (une profession qui était très rare en Acadie), était de le nommer comme greffier du tribunal (ici des Mines, par exemple) et notaire seigneurial, en attendant de le retenir définitivement par un mariage, ceci pouvant expliquer l’âge relativement jeune d’Élizabeth a son mariage. Comme on verra plus tard, Allain Bugeauld était notaire seigneurial vers 1702, laissant supposé que la pratique a été utiliser sur lui.
L’âge majeur du temps, requis pour se marier, était de 25 ans. Ce qui veut dire que le prêtre aurait eut besoins du consentement des parents de Daniel et d’Élizabeth. Allain dut obtenir la permission écrite de ses parents puis qu’il n’avait que 23 ans en 1695 et il était tenu de produire son baptistère. A moins qu’Allain et son beau Père n’ai amadoué le prêtre, on peut supposer que ce mariage fut arrangé entre les deux familles malgré la distance les séparant. Distance non infranchissable comme le témoigne les documents de succession des parents d’Allain en 1705.
Allain venant d’une bonne famille, se joignait à une autre famille importante qui jouissait d’un certain pouvoir politique et économique.
D’après la tradition les nouveaux marier mineur vivait un certain temps chez les parents avant de faire ménage indépendant. Au recensement de 1701 on voit qu’il se son établi au côté des parents d’Elizabeth dans le hameau des Melanson a Grand Pré.
Ils auront 6 enfants: (voir la-descendance-bugeaud-bujold-bujol pour plus d ‘information.
- Marie-Josephte BUGEAULD, n. vers1695
- Joseph BUGEAULD, n. vers 1699
- Louis-Amand BUGEAULD, n. vers 1701
- Paul BUGEAULD, n. vers 1702-1703
- Olier-Allain BUGEAULD, n. vers 1704
- Inconnue BUGEAULD (male) n. 1705-1707 – il apparaît au recensement de 1707 et disparaît après celui de 1714.
Allain Bugeauld exerce le métier de Chirurgien aux Mines.
En 1696 on retrouve la première mention d’un chirurgien aux Mines. Selon Rameau de Saint-Père, le corsaire français, Pierre Maisonnat appeler Baptise qui étaient établis sur la rivière Saint Jean, a conduit en 1696 « (…) trois soldats malades, qu’on envoya aux Mines pour s’y rétablir tranquillement ». C’est probablement chez le chirurgien Bugeauld qu’ils furent conduits, puisque aucun autre chirurgien existe à cet endroit a ce temps.
Le recensement de 1701 démontre que la famille Bugeauld on 2 garçons et une fille, 3 bêtes à cornes, 9 moutons, 8 cochons et un fusil. Il demeure près de son beau-père.
- Marie-Josephte BUGEAULD, n. 1695 2.
- Joseph BUGEAULD, n. 1699
- Louis-Amand BUGEAULD, n. 1701
Allain Bugeauld était en 1701 Marguiller au Mines pour la paroisse de Saint Charles des Mines. Le terme était habituellement pour une période d’un an. À la fin de son terme il vend au lieu de louer, a son beau-père, des bancs d’église qui cause une chicane.
La première fonction d’un marguiller était d’immatriculer les pauvres de l’église, c’est-à-dire de les inscrire sur le registre d’aumône. La seconde est l’administration des registres de ces pauvres personnages. Un marguillier membre du conseil de fabrique (paroisse) est un laïc, chargé de la construction et de l’entretien de l’église, de l’administration des biens de la paroisse (terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts), de veiller à l’entretien des locaux, de tenir le registre de la paroisse et de préparer les affaires qui doivent être portées au conseil. Les membres de ce conseil sont au nombre de trois : un président, un trésorier, un secrétaire
En 1702, une dispute prend place entre Pierre Mellanson et Jean Terriot, l’habitant de la rivière aux Canards, et Jacques LeBlanc, de la rivière des Mines, qui sont marguilliers de la paroisse Saint-Charles de Grand Pré. Ils intentent un procès légal notamment contre Pierre Mellanson afin qu’il restitue les bancs paroissiaux acheté pour son gendre, Allain Bugeaud, l’époux d’Élisabeth, qui était le marguillier sortant. Il semble que la coutume est que les meilleurs bancs d’église sont loués pour un an, selon la prétention des demandeurs. Pierre Mellanson avait acheté à vie des bancs pour sa famille, sa fille et son gendre Allain Bugeauld et pour Pierre Vincent.
L’affaire sera réglée par un jugement en appel d’avril 1702. Le gouverneur de Brouillan trancha en faveur de Pierre Mellanson et Allain Bugeaud.
L’affaire avait générer un mémoire anonyme ou les auteurs, souligne l’incurie de Brouillan et sa collusion avec Pierre Melanson, soulignant que Bugeauld aurait outrepassé ses pouvoirs pour faire plaisir à son beau-père. On y lit aussi qu’une fille de Pierre Melanson âgée d’environs 18 ans « dont on parle beaucoup » vit à Port Royal chez le gouverneur ( Marie Melanson qui allait à l’école à Port Royal)
L’année suivante, dans sa relation de l’affaire de la rébellion aux Mines, de Brouillan dit au Ministre qu’il a dû faire enfermer dans le fort pendant un jour deux habitant des Mines venus demander le droit d’élire un nouveau capitaine de milice et incidemment prévôt de police, en remplacement de Pierre Melanson. De Brouillan souligne que Melanson est bel et bien l’homme de la situation pour faire appliquer les ordres du Roi aux Mines, « pays de mutins ». Il se peut que les auteurs du mémoire anonyme soient les marguilliers déboutés par le gouverneur et peut-être même les deux hommes fait prisonnier au fort.
C’est peut-être à la suite de cette dispute privant les habitants notables, des bancs de l’extrémités ouest et nord de l’église et considérer les bonnes places à l’église, que les habitants du nord de la rivière des Mines et des rivières aux Canards et de la Vieille-Habitation se rassemblèrent et décidèrent de construire une deuxième chapelle à la Rivière au Canard. Ils ont aussi justifié l’accroissement de la population pour l’établissement de la nouvelle église.
Une chose est certaines est deux clans se formes aux Mines et sembles s’opposer. D’une part celui des Melanson et d’autre part celui des Terriot et des LeBlanc. Aucun Melanson des Mines n’est allié maritalement avec l’autre clans avant 1709 suite à la mort d’Allain Bugeauld. Elizabeth Melanson son épouse marie René LeBlanc. Est-ce pour mettre fin a ses chicanes?
Le 18 Août 1702, un navire Français appeler « La Françoise » est attaquer, capturé et brûlé par les Anglais près du port Acadien, La Hèvre situer sur la côte sud de la Nouvelle Écosse. Quatorze Français incluant un lieutenant et un prêtre s’échappe.
Pierre Mellanson Sr. (Il avait 70 ans) le beau-père d’Allain organise une équipe de secours qui vont à leur aide. L’équipe consiste d’Allain Bugeaud, (30 ans) époux d’Élisabeth et Chirurgien, Jean Landry (36 ans), le marie de Cécile Melanson, fille ainée de Pierre Melanson Sr., et Pierre dit Pedrot Melanson (32 ans) (Fils de Pierre Mellanson Sr.).
Il se rendent à La Hève, ou il retrouve les quatorze survivants et les amène à la maison de Pierre Mellanson (père) à Grand Pré. Les survivants réside chez Pierre Mellanson (père) quelques semaines avant d’être apporté à Port Royal. (Peut-être dans un dispensaire aménagé dans une partie de la maison des Bugeauld-Melanson ou dans un bâtiment adjacent à celle-ci).
Allain Bugeauld étant chirurgien il était responsable de donner aide aux survivants. Il fut payé par le gouvernent pour ses services médicaux incluant ses dépenses et médicament utilisé à la Hèvre et à Grand Pré. On ne sait pas combien de temps le naufragé passe au Mines, mais le Roi paye pour leur nourriture et leur hébergement et pour les vivres pendant leur séjour et voyage à Port Royal.
Le 25 Juin 1703 on trouve une quittance de terrain situé en Acadie donné à Abraham Dugas (Navigateur et Constructeur de Navire en Acadie). Ladite quittance est passé devant Bugeauld notaire aux Mines. Ce document prouve la date du début de la pratique du premier notaire aux Mines. Ceci semble indiquer que Allain Bugeauld était notaire seigneurial aux Mines commis par les La Tour ou les Le Borgne, et qu’en 1705 il est devenu notaire royal.
En 1703 avec l’Arrêt du monopole de la Compagnie de la pêche sédentaire en Acadie les acadiens peuvent garder leur profit et ainsi investir dans leur commerce. Ceci doit alléger le fardeau de subsistance de tous les Acadiens incluant les Bugeauld.
En Juin 1704 Grand Pré est attaquer par le Colonel Benjamin Church qui brula le village entier (voir Pierre Melanson pour plus de détail). Church venait de Boston, et brûle toutes les maisons acadiennes lors de l’incursion contre Grand-Pré, Pisiguit et Beaubassin. Lorsque Church retourne en Nouvelle-Angleterre, il se vante de n’avoir laissé que cinq demeures debout dans toute l’Acadie.
Il semble que ce soit le gouverneur de Brouillan qui a plaidé pour le remboursement par le Roi de l’importante dette de Pierre Melanson qu’il devait au gendre de son frère Charles, David Bisset de Boston, et qu’il se trouvait dans l’impossibilité de payer ayant été ruiné par le raid anglais de 1704 contre les Mines. La somme de 1,600 livres devant provenir d’une avance en marchandise à être remboursé sur la récolte suivante qui fut perdue.
Pierre Melanson, beau-père d’Allain Bugeaud fut compensé par le Roi de France pour les pertes qu’il a reçu durant cette attaque. Ce qui suggère que la Famille Bugeaud qui était voisin n’a pas été épargner et a probablement dû rebâtir eux aussi leur maison brulée.
En Octobre 1705 on retrouve Alain Bugeauld en visite à Port Royal pour une rencontre avec le notaire Jean Chrysostome de Loppinot et pour le mariage de sa belle-sœur, Anne Melanson.
On lit en 1705 dans les écrits de son beau-frère Le Prouet de La Boularderie qu’Alain Bugeauld « qui fait les fonctions de notaire aux Mines a besoin d’un ordre pour continuer afin de n’estre point troublé dans cet employ » indiquant que sa charge notariale et le monopole l’accompagnant, étaient peut-être contestés par certains de ses clients captif et membre de l’autre clan.
Cette commission de Notaire Royal au Mines lui permet de doubler ses honoraires, et de pratiquer sa profession sur tout le territoire de l’Acadie augmentant substantiellement la clientèle potentiel. À cette époque, plusieurs personnes furent nommées juges en Acadie par le gouverneur afin de l’assister sur le banc du tribunal royal. Il serait possible qu’Allain Bugeauld ait été de ce nombre comme le donne à penser le fait que son remplaçant et beau-frère, Alexandre Bourg, a reçu une commission non seulement de notaire, mais aussi de juge et arpenteur juré. Ã la mort du notaire Bugeauld c’est son beau-frère Alexandre Bourg qui le remplace comme Notaire Royal aux Mines. Cette charge lui est ajouté à ses autres taches de juge.
Il est aussi intéressant de noter que René LeBlanc future époux d’Elizabeth deviendra plus tard notaire aux Mines après son mariage avec celle-ci.
Le 12 Octobre 1705 on retrouve dans les documents du notaire Jean Chrysostome de Loppinot, de Port Royale la procuration donnée par Alain Bugeauld, notaire royal aux Mines, en faveur de Jean Bertin, laboureur à bœuf, pour assumer la succession de ses parents, en partage avec Jean Sorignet, marchand demeurant au bourg de Saint Ciers du Taillon, époux de sa sœur, Marie (cohéritière) afin de régler en son nom la succession de ses parents (père et mère), Daniel Bugeaud et Marie de La Vergne. Il réparti leur bien entre Jean Bertin et Jean Sorignet. (Greffe Loppinot, déposé chez Maitre Thirion de Cravans, document découvert par J. Nerrou). Curieusement cette succession parle de son frère François, qui est décédé, mais ses autre frères Henry et Isaac ne sont pas mentionnés. On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. Il est possible qu’ils aient aussi quitté le pays ou changer leur nom a un nom moins protestant.
Le 15 Octobre 1705 on retrouve Alain Bugeauld à Port Royal inscrit comme témoins au mariage de sa belle-sœur Anne Melanson (19ans) filles de Pierre Mellanson et Marie Marguerite Mius D’Entremont et Thomas Jacob (30 ans), maitre artilleur au Fort à Port Royal et fils du Sieur Samuel Jacob et Judith Fillieau.
Il est intéressant de noter que Thomas et ses parents était de la paroisse de St. Martin d’Harse, du diocèse de Sainte, en France. Ceci se trouve le même diocèse qu’Alain Bugeaud et ses parents habitait. Alain avait 33 ans et Thomas 30 ans. (Arces est à 25 Km Nord-Ouest de Saint Ciers du Taillon tandis que Port Royal est à 115 KM de distance) Est-ce qu’il se sont connue avant d’arriver en Acadie?
Anne Melanson est née en Janvier 1686 à Grand Pré. Anne était capable de signer son nom, alors tout probable elle était écolière à l’école pour filles à Port Royal. C’est probablement ici ou elle rencontre Thomas Jacau (Jacob) de Fiedmont. Né vers 1675 il était protestant Français de Arces en France, qui s’est converti à l’âge de 10 ans au catholicisme. Ils s’établissent à Port Royal ou ils resteront jusqu’à la capitulation de Port Royal en 1710. Ils seront transférés à Plaisance à Terre-Neuve et ensuite à Louisbourg sur Ile Royale. Ils auront 8 enfants. Thomas décède à l’âge de 60 ans le 17 mars 1737 à Louisbourg. Il sera inhumé la journée suivante. La dernière mention d’Anne est à Louisbourg en 1734.
Il est intéressant de noter que Louis-Thomas Jacau (Jacob) de Fiedmont, leur troisième fils né à Plaisance à Terre-Neuve était aussi un officier d’artillerie stationné à Louisbourg. En 1753 (41 ans) il est nommé commandant de toute l’artillerie en Acadie. En 1755, Louis Thomas (43 ans) est au Fort Beauséjour comme ingénieur. Durant l’attaque au mois de Juin, il essaye de persuader le conseil de guerre de continuer la défense du fort. Malheureusement ses efforts sont en vain et le conseil de guerre décide de capituler ce qui débutera la dispersion des Acadiens.
L’année suivante on retrouve Louis Thomas Jacau aux coté du Général Montcalm à Québec ou il est promu comme Capitaine. Il convaincre Montcalm de bâtir des bateaux ayant seulement un canon qui protégerons le lac Champlain des Anglais. Ce type de bateau sera utiliser fréquemment durant les années de guerres (guerre de 7 ans) et seront connue comme les « Jacobites ».
Il fera la bataille du Fort Carillon, le 8 Juillet 1758, ou les Français repousse une attaque des Anglais qui inclus son cousin, John Bradstreet (fils de Agate de la Tour, troisième fille de Anne Melanson et Jacque de Saint Etienne de la Tour (fils de l’ancien gouverneur d’Acadie), et fille de Charles Melanson, frère de Pierre Mellanson son grand père.
En Septembre 1759 il est dans la bataille des Plaine D’Abraham à la ville de Québec. Il est reconnu pour sa bravoure et à son retour en France il est fait Chevalier de l’Ordre de Saint Louis. Il devient en 1762, Lieutenant-colonel et est envoyer en Guyane Française en Amérique du Sud. En 1765 il est nommé gouverneure ou il y restera jusqu’ en 1781 (69 ans) quand il retourne en France. Il meurt à Belleville, près de Paris, le 25 Aout 1788 (76 ans). Il ne s’est jamais marié.
En 1706, le gouverneur d’Acadie, nomme Alain Bugeauld, Notaire Royal, le premier à Grand Pré. Pour devenir notaire royal, il fallait surtout avoir démontré ses bonnes mœurs «(…), c’est-à-dire témoigner de la dignité de sa vie et de sa religion catholique, apostolique et romaine ». Le notaire royal est l’officier public chargé de rédiger les actes entre deux parties et d’en certifier l’authenticité tel que des contrats de mariage et commerciaux.
Le 15 Janvier 1707, nous trouvons qu’ Allain Bugeauld notaire en Acadie rédige un « contrat de mariage entre Etienne Hébert et Anne Bourg ».
Au recensement Français du printemps de 1707 démontre que Allain Bugeaud avait 5 garçons de moins de 14 ans et une fille de plus de 12 ans. Il n’avait plus de bétail ce qui suggère que son métier de chirurgien et notaire royal lui donnait une vie un peu plus confortable, lui permettant d’acheter la nourriture requise et ne demandant pas de faire l’agriculture.
On retrouve le 18 mai 1707 un acte de Louis XIV qui le confirme dans sa fonction de Notaire Royal aux Mines. Il se peut que sa nomination fût contestée, puisque quiconque s’oppose à une nomination avait le droit d’être entendu par le tribunal royal pendant la procédure d’homologation de la commission. Peut-être que les prétendue irrégularité « présumément » commisses lors de son mandat comme Marguiller à la paroisse Saint Charles des Mines à Grand Pré en 1701 est la source du doute. La procédure permet à n’importe quel habitant des Mines de pouvoir mettre en doute la capacité d’Allain Bugeauld d’être Notaire Royal, malgré le jugement en sa faveur. La question d’honnêteté pour une charge si délicate que Notaire Royal aurait peut-être été soulever. C’est peut-être pour cela qu’un ordre ou une confirmation du Roi s’avère nécessaire. Il est à noter que ce type d’ordre donné par le Roi pour confirmer un notaire dans sa tache est une procédure atypique puisque ces commissions sont déléguées au gouverneur de la Nouvelle France.
Le 21 Mai 1707 on retrouve un acte de Louis XIV qui le nomme Juge aux Mines.
En Octobre 1707, avec la perte de Port Royal, l’Acadie passe de la France à L’Angleterre. (Voir l’histoire de Pierre Mellanson)
Le 28 Mai 1708, dans le registre des baptêmes de Saint Charles des Mines, Élizabeth Melanson est la marraine de sa nièce Anasthasie Bourg et n’est pas mentionné comme veuve. On peut donc présumer qu’Allain Bugeauld est encore vivant à cette date. Si on suit les normes du temps et que sa femme ait porté le deuil pendant un an comme le voulait les convenances, Allain Bugeauld, on ne sait pas trop quand ou comment, disparaît entre le 28 mai et l’été 1708, vers l’âge de 36 ans. Il fut marié 14 ans.
Le Registre des Sépulture de la paroisse Saint-Charles des Mines n’existe pour la périodes du décès. Il est probable toutefois quíl fut inhumé dans le cimetière de Saint Charles des Mines de Grand Pré.
Son épouse Elizabeth Melanson qui a 30 ans se remarie à René Leblanc (aussi un Notaire) le 30 Juillet 1709 à Grand Pré. Élizabeth, elle est identifiée comme « veuve défunt Allain Bugeaud, notaire Royal aux Mines ». Selon les records du mariage il nous laisse supposer que ce mariage fut en quelque sorte un évènement puis que l’on retrouve Pierre Melanson son père, et son nouveau beau-père (René LeBlanc Senior), ses frères Phillipe et Pierre et son beau-frère Alexandre Bourg .
Le contrat de mariage à surement été écrit par Alexandre Bourg et René LeBlanc, puisque qu’il fait l’objet d’une contestation judiciaire des Bugeauld et Melanson contre René LeBlanc suite au décès de Pierre Melanson (père) entre 1723 et 1731. La dispute est au sujet de la maison qu’il habitait depuis son mariage avec Élizabeth dans le bourg des Melanson. La somme de 1,302 livres, de l’entente à l’amiable entre René LeBlanc et les Bugeauld-Melanson laisse croire que la maison avait une grande valeur, confirmant ainsi une certaine aisance des Bugeauld-Melanson.
La dispute porte un certain niveau de tension dans la famille puisque l’on peut lire « (…) Certiycate of piere Le Blanc against one Beaujaud Signifying unmannerly and Inhuman treatment of said Rene Le Blanc his ffather in law (…) ». Il s’agit d’Amand Bugeaud fils d’Allain et Élizabeth qui était alors député de Grand Pré.
Élizabeth aura avec René Leblanc 5 enfants.
- Nom inconnue, meurt à sa naissance, il est inhumé à Port Royal le 13 Avril 1710.
- BENJAMIN LEBLANC, née le 06 April 1711, Port-Royal, (1711-1725)
- MARIE-JOSÈPHE LEBLANC, née vers 1714 Grand Pré (1721-1762 )
- DÉSIRÉ LEBLANC, né vers. 1717, Grand-Pré, (1717-1778 )
- ELISABETH LEBLANC, née le 8 Decembre 1718, Grand-Pré (1718-1818) , Son Parrain est Joseph Bugeaud, (son demi-frère) et sa marraine est Marguerite Landry
Le recensement de 1714 des Mines place la famille dans la même maison qu’habitait Allain Bugeaud pres de sont beaux père Pierre Melanson.
Élisabeth (Isabelle) Melanson Bugeaud meurt vers 1718 à l’âge de 39 ans. Elle aura donné naissance à 11 enfants. Elle fut mariée 14 ans avec Allain Bugeaud et 10 ans avec René LeBlanc.
Il est intéressant de noter dans le poème « Évangeline » de Henry Wadsworth Longfellow (1807–1882), le notaire René Leblanc (deuxième mari d’Élisabeth Bugeaud) y est immortalisé. Même si ce poème est fictif, il est basé sur les recherches de Henry Wadsworth Longfellow et nous donne un aperçu romantique de la vie à Grand Pré en 1755. La vie était beaucoup plus difficile que celle décrites.
René Leblanc (n. Port Royal, 1682-1758) En 1720, il épouse sa seconde femme, Marguerite Thébeau, le 26 novembre 1720 à Port Royal, avec qui il eut 14 enfants. René LeBlanc n’a pas échappé à la Déportation et comme beaucoup d’autres Acadiens, il a été déporté à Philadelphie, où il meurt peu de temps après le 6 Février, 1758. Le notaire René Leblanc fut arrêté emprisonné et emmené avec le reste du peuple; sa famille composée de 20 enfants et d’environ 150 petits-enfants fut dispersée en différentes colonies. Lui-même fut débarqué à New York, malade avec sa deuxième épouse Marguerite Thibault, seule et ses deux plus jeunes. De là il se rendit à Philadelphie où il en retrouvera 3 autres. Il y mourut ou Il est enterré dans le cimetière des pauvres.
La descendance Bugeaud/Bujold
Marie Josepht Bugeauld, l’ainée de la famille, née en 1695 et se marie à l’âge de 12 ans en 1707 à Pierre Gautrot. Elle décède le 26 juin 1735 âgé de 40 ans. Ce couple ont eu cinq enfants.
Paul né vers 1697, il se marie à Marguerite Doucet. Déporté de Grand Pré a Chester en Pennsylvanie avec toute sa famille, d’où il aurait été renvoyé à Halifax pour y être emprisonné et y a trouve probablement sa mort. On perd la trace de deux de ses fils qui se marie à Philadelphie; Jean-Baptiste (épouse Anathalie Girouard fille de Pierre, le 3 Février 1763) et Paul (épouse Marie Poirier et il se sont établit à Baltimore où furent déporté des membres de sa famille élargie).
Joseph, né vers 1699 se marie à Marie-Josephe LANDRY vers 1720 a Pisiguit, et seront la souche des Bujold établis en Gaspésie.
Louis-Amand, né vers 1701,il se marie a Catherine Granger et en seconde noce à Claire Doucet. Il se sauve a Île Saint Jean, et après a Ristigouche et Bonaventure. le 24 octobre 1760, il est a Restigouche et est recensé avec 6 personnes. le 31 Juillet 1761 il est a Bonaventure avec une femme et un garçon. Le 24 Aout 1763 il est parmi les Acadien (dangereux) détenus au fort Cumberland avec sa femme, ainsi qu’Adélaïde et Jean. (posiblement ses enfants)
Olier – Allain né vers 1707, il épouse Madeleine Boudrot le 21 Juillet 1727 à Grand pré. (a son mariage il est appeler Allain (prend il le nom de son pere apres la mort de son pere?) Lui et sa famille disparaisse durant le grand dérangement. Ils sombrent en mer en traversant l’atlantique.
Inconnue – un fils né après 1707, Il apparaît seulement au recensement de 1714
Pour plus de détaille sur la descendance voir: la-descendance-bugeaud-bujold-bujol
(Cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Source:
La découverte d’une Racine : Alain Bugeaud ( 1672 – 1708 ) – Jacques Nerrou – Juillet 2003 Bulletin # 28 RRFA l
le Bulletin n° 27 – mars 2003 – Jacques Nerrou, Un acte passé le 12 octobre 1705 par devant Jean Chrisostome de Loppinot
Eliane de SA PEREIRA : famille Couraud x Rouliere, départements: 12-15-16-17-24-30-31-33-37-46-65-72-85-86-87, IDF et Haïti.
Centre d’études acadiennes – Université de Moncton , Moncton NB
Archive du Canada – Ottawa
Disputes des banc – Governeur de Brouillan, 1702: NAC, MG1, C11D, Vol 4, reel F-171, P154 et 175; Bujold
Remboursement pour service rendu aux survivant de La Françoise: NAC,MG1, C11A, Vol 113, Reel F-113, P169, et C11D, Vol 4, reel F-171, P193.
Allain Bugeault, Chirurgien et notaire royal : essai de biographie d’un des premiers bourgeois et notables de la Grand’Prée des Mines en Acadie (1672 V. 1708) Stéphan Bujold, Les Cahiers de la Société historique acadienne Vol 34 N#2. p52-85.
Une assignation de Michel Le Neuf de la Valiliere à ses censitaires acadiens (acte reproduit dans CSHA, vol 3 No 5, p178-179. De plus, la signature de Jean Couraud révèle la même orthographe que le registre du temple de Bois.
Acte d’une concession de terre en censive faite `a Pierre Melanson et Mathieu Martin, History of Nova Scotia or Acadie, James Barnes, tome 1, 1865, p156-157
Les indomptés, Rayne, Hébert’s publications, 1990, p141-142.