Chronologie de la déportation des Acadiens

Avant même la Déportation des Acadiens (1755 et 1762), la détérioration de la situation politique avait provoqué des mouvements importants de la population. Vers la fin des années 1740, de nombreuses familles avaient déjà quitté l’Acadie anglaise (Nouvelle Ecosse) pour s’installer sur l’île-Saint-Jean (Iles du Prince Edouard). Après la guerre de la succession autrichienne en 1748, un certain nombre d’Acadiens, accusés par les anglais de collaboration avec les forces françaises, sont aussi allés sur le territoire français.

Avec l’établissement de Halifax en 1749, par les Anglais, les villages acadiens voisins, Mirligouèche et Chezzetcook, ont été abandonnés.

En 1750, la plupart des habitants de Cobequit et près de la moitié des familles du village voisin, Pigiguit, avaient abandonné leurs maisons et leurs terres et traversé «la mer Rouge » (détroit de Northumberland) pour s’installer sur l’île-Saint-Jean. D’autres sont allés à Ile-Royale.

Au printemps 1750, suite aux ordres donnés par les autorités françaises, le village de Beaubassin a été brûlé, (acte commun du temp pour retarder les avances de l’ennemie) obligeant près d’un millier d’Acadiens à quitter leurs terres en Acadie anglaise pour aller sur le territoire français (Nouvelle France), de l’autre côté de la rivière Mésagouèche (Missauguash). C’est les Micmac sous le commandement de L’Abbé Le Loutre qui brule l’église et tous les établissements.

En Septembre 1750 les Anglais, commander par Charles Laurence, prenne possession du territoire de Beaubasin et il y construise le Fort Laurence.

Entre temps, quelques mois avant, les villages acadiens de Nanpan, Maccan, Les Planches, La Butte, Ouechkok, Hébert et Menoudie ont aussi été brûlés par les autorité Français à leur tour et les habitants ont également été obligés de déménager sur le territoire français. Ainsi, même avant les déportations effectuées par les Anglais, la population acadienne avait subi des migrations forcées. Durant ces conflit et pendant la période de déportations plusieurs acadien fuit le conflit et se réfugie premièrement vers le Fort Beauséjour, Memramcook, Iles Saint Jean, Miramichie et la Baie des Chaleurs essayant de fuir les avances des Anglais.

Cinq ans plus tard les Anglais du Fort Laurence, attaque le Fort Beauséjour et ainsi commence notre Chronologie de la Déportation des Acadiens.

Les Principaux Acteurs

Charles Laurence

Charles Lawrence (le 14 décembre 1709 – le 19 octobre 1760) était un officier militaire britannique, gouverneur de la Nouvelle-Écosse. Il est né au Plymouth, en Angleterre et est mort à Halifax, Nouvelle-Écosse.  Il est enterré dans la crypte de l’Église de St Paul (Halifax). Charles Lawrence fut nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse à la fin 1753 et gouverneur de la Nouvelle-Écosse en 1756.

En tant que lieutenant-gouverneur, c’est lui qui fut responsable d’écrire l’ordre de déportation des Acadiens en 1755, avec l’approbation et de la coopération de William Shirley, le gouverneur du Massachusetts.

bert Monkton

Robert Monkton

Robert Monckton (24 juin 1726 – 21 mai 1782) natif de Yorkshire en Angleterre, était un officier de l’armée britannique et aussi un administrateur colonial en Amérique du Nord Britannique.

Il avait une carrière militaire et politique distincte, étant le second commandant du général Wolfe à la bataille de Québec et plus tard nommé gouverneur de la province de New York.

Monckton est également rappelé pour son rôle dans la capture du Fort Beauséjour, ainsi que pour son Rôle dans la déportation des Acadiens . La ville de Moncton, au Nouveau-Brunswick (environ 50 km à l’ouest du Fort Beausejour) et Fort Monckton à Port Elgin, au Nouveau-Brunswick, sont nommés pour lui

Monckton est décédé le 21 mai 1782 à l’âge de 55 ans et est enterré à St. Mary Abbot’s Church, à Kensington, à Londres.

.

John Wislow

John Wislow

Le major-général John Winslow (10 mai 1703 – 17 avril 1774), descendant du pèlerin Edward Winslow était officier pendant la guerre des Français et des Indiens. John Winslow appartenait à l’une des familles les plus éminentes de la Nouvelle-Angleterre; Son arrière-grand-père Edward et son grand-père, Josiah Winslow, avaient tous deux été gouverneurs de la colonie de Plymouth.

En 1755, il a été nommé lieutenant-colonel d’un régiment provincial élevé par Shirley pour aider le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence de la Nouvelle-Écosse dans ses tentatives de balayer l’influence acadienne française de la province et a joué un rôle important lors de la capture du Fort Beauséjour en juin 1755.

Il fut responsable pour la déportation des Acadien dans la région de Grand Pré. Vers 1766 Il déménage à Hingham, dans le Massachusetts, où il mourut en 1774.

 

William Shirley

William Shirley

William Shirley (2 décembre 1694 – 24 mars 1771) était un administrateur colonial britannique qui était un gentilhomme qui pratiquait le droit, à Boston. Il devient le gouverneur de la province du Massachusetts. En juillet 1755 il fut nommé temporairement commandant en chef des forces anglaises en Amérique du Nord, en plus de sa position de gouverneur du Massachusetts. Durant ce temps, ses troupes soutinrent Charles Lawrence dans la déportation des Acadiens.  Il fut donc l’architecte, avec Charles Lawrence, du Grand Dérangement

Il meurt à Shirley Place, Roxbury, Massachusetts, le 24 mars 1771

3-16 juin 1755

Commandant une flotte de 31 transports et trois navires de guerre portant 270 troupes régulières britanniques et 2 000 milices de la Nouvelle-Angleterre, le lieutenant-colonel Robert Monckton sont entrés dans le bassin de Cumberland.

Les navires ont jeté l’ancre à l’embouchure de la rivière Missaguash et les forces britanniques ont pu atterrir sans opposition. En utilisant Fort Lawrence comme lieu de rassemblement, Monckton a rapidement entouré Fort Beausejour et a commencé un avancement prudent sur le fort en provenance du nord en se déplaçant le long de la crête d’Aulac. Un assaut de deux semaines s’ensuivit. Pendant ce temps, les sapeurs ont été utilisés pour creuser des tranchées offensives en zigzag jusqu’à ce qu’ils soient assez proches du fort pour permettre le bombardement par des mortiers de 13 pouces.

Le commandant français du fort, Louis Du Pont Duchambon de Vergor, n’ayant que moins le quart d’hommes, se rendit compte que sa position était intenable. Le moral du fort s’est considérablement détérioré une fois qu’un mot a été reçu que des renforts ne seraient pas en provenance de la forteresse de Louisbourg. Les désertions dans les rangs irréguliers acadiens sont devenues un problème majeur. Après l’une des rondes de mortier britanniques, les officiers ont tué plusieurs soldats français, Vergor a décidé de capituler.

Les forces britanniques ont alors occupé le fort et l’ont rebaptisé Fort Cumberland (après le duc de Cumberland).

Après la capitulation, Monckton a traité généreusement les français vaincus et a offert le passage de la garnison à la forteresse de Louisbourg. Il a également pardonné les irréguliers acadiens.

Les mêmes termes ont été offert au commandant français du Fort Gaspareaux, du côté opposé de l’isthme de Chignecto, qui les a acceptés le lendemain, assurant ainsi la frontière de la Nouvelle-Écosse. Fort Gaspareaux a ensuite été rebaptisé Fort Monckton.

Le Fort Beauséjour devient le Fort Cumberland

3 Juillet 1755

Les représentants acadiens des régions des fort Beauséjour et Gaspareau vont à Halifax, mais tous refusent de prêter un serment d’allégeance inconditionnel

4 juillet 1755

Quinze délégués des Mines (région de Grand Pré) sont venus devant le conseil à Halifax, pour présenter une pétition concernant la confiscation de leurs bateaux et armes qui ressortent des activités d’Alexander Murray au Fort Edward (Windsor).

Au printemps 1755, Commandant du Fort Edwards (Windsor NS) Alexander Murray saisit les bateaux appartenant aux Acadiens du bassin de Minas, qu’il soupçonnait de violer l’embargo de Charles-Louis sur l’exportation de blé. Sur les ordres de Lawrence, en juin, il a confisqué leurs armes dans le cas où elles pourraient entraver la saisie prévue par Robert Monckton du Fort Beauséjour (près de Sackville, N.B.).

Le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence, prend cette occasion pour forcer que les Acadiens prêter un serment d’allégeance inconditionnel.  Il refuse tous. L’incarcération des quinze députés acadiens qui ont refusé de prêter un serment d’allégeance inconditionnel devant le conseil du gouverneur de la Nouvelle-Écosse, sont transporter a l’îles Saint George (petite île qui se trouve au plein milieu du havre de Halifax), après qu’on les ait informés qu’ils seraient déportés en France(1).

 13 Juillet 1755

Le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence, dans une lettre au lieutenant-colonel Robert Monckton, suggère la déportation des Acadiens de Chignectou. Le lieutenant-colonel Robert Monckton avait capturé le 16 juin 1755 les forts Beauséjour et Gaspareau.

14 Juillet 1755

Lawrence consulte les officiers de la marine britannique afin de planifier la déportation des Acadiens.

15 Juillet 1755

Lawrence et son Conseil décident d’expulser les Acadiens s’ils refusent une offre finale de faire un serment d’allégeance inconditionnel.

16 Juillet 1755

Réunion des habitants de Port Royal pour discuter de la réponse à Lawrence concernant le serment d’allégeance inconditionnel

July 22, 1755

Réunion des habitants des villages de Grand-Pré, Pisiguit et Cobeguit pour discuter d’une réponse à la demande de Lawrence selon laquelle les Acadiens prennent un serment d’allégeance inconditionnel.

25 – 28 Juillet 1755

Devant le Conseil à Halifax, une centaine de représentants des différentes communautés acadiennes (Port Royal, Rivière-aux-Canards, Grand-Pré refusent de prêter le serment d’allégeance inconditionnel et Pigiguit) et sont emprisonnés à l’île Georges.

Un peu plus de trois semaines plutôt, le 4 juillet, un sort semblable attend ces derniers députés acadiens de Port-Royal, des Mines (les paroisses de Grand-Pré et de la Rivière-aux-Canards) et de Pigiguit qui sont incarcérés à leur tour, à l’île Georges ((petite île qui se trouve au plein milieu du havre de Halifax), après avoir refusé la prestation d’un tel serment. Le 11 septembre 1755, ces députés laissent leur prison de l’île et on les escorte dans leurs districts respectifs, c’est-à-dire Pigiguit, les Mines et PortRoyal (2).

28 Juillet 1755

Lawrence et le Conseil décident d’expulser les Acadiens et de commander les navires de transport à cet effet.

31 Juillet 1755

Lawrence annonce l’ordre d’arrêter les Acadiens afin de “purge the province of and Pigiguit of  these dangerous subjects”. Il donne des instructions au lieutenant-colonel Monkton pour leur expulsion.

1 Aout 1755

Le colonel John Winslow ordonne l’arrestation des trois prêtres restants en Acadie Anglaise (Nouvelle-Écosse), l’abbé Claude Jean-Baptiste Chauvreulx, pasteur de Grand-Pré, l’abbé Le Maire, pasteur de Rivière-aux-Canards, l ‘Abbé Henri Daudin, pasteur de Port-Royal.

8 Aout 1755

Lawrence écrit à Monckton que les navires destinés au transport des Acadiens arriveront bientôt.  Monkton qui commande les troupes de la Nouvelle-Angleterre étaient dans la région (ils avaient capturer Fort. Beauséjour et Gaspareau). Le colonel Winslow a reçu l’ordre de partir de Beauséjour à Grand Pré avec ses 300 hommes. Il est arrivé le 15 août et est allé à Fort Edward pour parler à Murray.

 9 Aout 1755

À Chignectou, le lieutenant-colonel Monckton commence le rassemblement des hommes acadiens.

11 Aout 1755

Lawrence dans une lettre aux gouverneurs des colonies anglaises en Amérique annonce son intention d’expulser les Acadiens.

11 Aout 1755 (Lundi))

Arrestation de 400 hommes de Chignectou, habitants de Tintamarre, Wescock, Aulac, Baie-Verte, Beauséjour et autres zones adjacentes, au Fort Cumberland (Beauséjour). Monckton annonce qu’ils seront expulsés et que tout leur bétail sera confisqué par la couronne. Ils sont emprisonnés au Fort Cumberland; 150 sont envoyés au Fort Lawrence.

Charles Lawrence donne des instructions d’expulsion au colonel John Winslow à Grand Pré, au capitaine Alexander Murray au Fort Edward (Pigiguit) et au major John Handfield à Annapolis Royal. Lawrence ordonne à ces commandants de brûler les maisons acadiennes et de détruire les moyens de subsistance de ceux des Acadiens qui réussissent à échapper à la déportation

12 Aout 1755 (Mardi)

Arrestation de onze acadiens à Aulac et trois autres près de Wescock, tous amenés à Fort Cumberland.

14 Aout 1755 (Jeudi)

Winslow, avec 300 hommes, va à Grand-Pré pour superviser la déportation des Acadiens de cette région

 15 Aout 1755 (Vendredi)

Arrestation des Acadiens de Tatmagouche et lecture de l’ordre de déportation.

16 Aout 1755 ( Samedi)

Les troupes britanniques reviennent de Remshec, où elles ont détruit douze bâtiments et ont capturé trois familles acadiennes. D’autres bâtiments sont brûlés dans la région de Tatmagouche le même jour et le lendemain, le 17 août.

 

August 19, 1755 (Mardi)

Winslow ordonne aux délégués acadiens et notables de Grand-Pré de se réunir à l’église Saint-Charles des Mines à Grand-Pré le lendemain à 9h00.

20 Aout 1755

Winslow rencontre les délégués et les habitants importants à l’église de Grand-Pré et les ordonne de raviltaller ses soldats. Huit navires de transport arrivent à Chignectou pour expulser les Acadiens de cette région.

21 Aout 1755

Le navire d’escorte « Syren » arrive avec sept transports pour enlever les habitants.

26 Aout 1755

22 prisonniers acadiens arrêtés à Tatmagouche sont emmenés à Fort Cumberland.

30 Aout 1755

Trois navires de transport, l’Endeavour, l’Industrie et la Marie arrivent à Les Mines pour expulser les Acadiens de cette région ..

31 Aout 1755

Arrivée du navire de transport Neptune qui va à Pigiguit pour expulser les Acadiens de la région. Un navire de transport arrive à Annapolis Royal pour expulser les Acadiens de cette région.

1 Septembre 1755

Winslow est informé par le Maj Handfield que les Acadiens de la région de Port Royal ont fui dans la forêt avec leurs biens. Destruction de maisons autour de Fort Gaspareau, près de Baie-Verte.

2 Septembre 1755

Attaque surprise à Petcoudiac par le lieutenant Charles Deschamps de Boishébert contre les forces britanniques envoyées pour brûler les villages de Chipoudie, Petcoudiac et Memramcook, ce qui oblige le retrait des soldats anglais avec de lourdes pertes. Ils capturent néanmoins 30 femmes et enfants et réussissent à détruire 253 bâtiments et une grande quantité de blé. Plus de 200 familles acadiennes de cette région sont ainsi en mesure d’échapper à la déportation.

 4 Septembre 1755

Les habitants d’Annapolis Royal sortent de la forêt et disent qu’ils sont prêts à écouter les ordres du roi d’Angleterre.

Le navire de transport Elizabeth arrive au Mines pour expulser les Acadiens de cette région.

Un article dans la Gazette de Pennsylvanie rapporte:

“We are now upon a great and noble Scheme of sending the neutral French out of this Province, who have always been secret Enemies, and have encouraged our Savages to cut our throats. If we effect their Expulsion, it will be one of the greatest Things that ever the English did in America; for by all Accounts, that part of the Country they possess, is as good Land as any in the World: In case therefore we could get some good English Farmers in their Room this Province would abound with all Kinds of Provisions. “

 5 Septembre 1755 (Vendredi  3 p.m.)

Convoqué par Winslow, à l’église Saint-Charles des Mines de Grand-Pré, les hommes et les jeunes garçons des villages de Grand-Pré, de Rivière-aux-Canards et des rivières Habitants et Gaspareau doivent se présenter à L’église pour 3hr pm.

Alexander Murray, au Fort Edward, fait de mêmes pour les hommes et les garçons de la région de Pigiguit, pour la lecture de l’ordre de la Déportation. Ils sont tous arrêtés et détenus dans l’église de Grand-Pré et à Fort Edward.

 Grand Pré

Après leur entrée, Winslow avait une table installée au milieu de l’église. Il est entré en place et flanqué par des soldats. Il leur a lu les éléments suivants:

Journal de Winslow

“Gentlemen, – I have received from his Excellency, Governor Lawrence, the King’s Commission which I have in my hand, and by whose orders you are conveyed together, to Manifest to you His Majesty’s final resolution to the French inhabitants of this his Province of Nova Scotia, who for almost half a century have had more Indulgence Granted them than any of his Subjects in any part of his Dominions. What use you have made of them you yourself Best Know.”

“The Part of Duty I am now upon is what thoh Necessary is Very Disagreeable to my natural make and temper, as I Know it Must be Grievous to you who are of the Same Speciea.”

“But it is not my business to annimadvert, but to obey Such orders as I receive, and therefore without Hesitation Shall Deliver you his Majesty’s orders and Instructions, Vist:”

“That your Land & Tennements, Cattle of all Kinds and Livestocks of all Sorts are forfeited to the Crown with all other your effects Savings your money and Household Goods, and you yourselves to be removed form this Province.”

“Thus it is Preremtorily his Majesty’s orders That the whole French Inhabitants of these Districts be removed, and I am Throh his Majesty’s Goodness Directed to allow you Liberty to Carry of your money and Household Goods as Many as you Can without Discommoding the Vessels you Go in. I shall do Every thing in my Power that all those Goods be Secured to you and that you are Not Molested in Carrying of them of, and also that whole Family Shall go in the Same Vessel, and make this remove, which I am Sensable must give you a great Deal of Trouble, as Easey as his Majesty’s Service will admit, and hope that in what Ever part of the world you may Fall you may be Faithful Subjects, a Peasable & Happy People.”

“I Must also Inform you That it is his Majesty’s Pleasure that you remain in Security under the Inspection and Direction of the Troops that I have the Honr. to Command.”

Il s’est ensuite retiré dans la maison du prêtre, où certains des anciens Acadiens sont allés et l’ont supplié de considérer leurs familles, qui ne savaient pas ce qui s’était passé.

Chaque jour jusqu’au 10 septembre, Winslow a permis à 20 hommes (10 de chaque côté des Cornwallis) de revenir en arrière et de dire aux femmes et aux enfants ce quíl savait passé et qu’ils ne seraient pas blessés.

Ils devaient également rapporter ceux qui n’avaient pas venue, les hommes encore en captivité étant tenue responsables de leurs actions. La famille et les amis des personnes emprisonnées devaient leur fournir de la nourriture. Bien qu’ils puissent se déplacer dans l’enceinte, ils ne pouvaient pas aller à l’est du quartier des officiers.

 

Journal de Jeremiah Bancroft: En 1755, Jeremiah Bancroft, âgé de 30 ans, s’est inscrit pendant un an comme milicien avec l’armée britannique. Il a écrit dans sont journal ce quíl vit.  Les images qui sont décrites dans le poème de Henry Wadsworth Longfellow «Evangeline» des Acadiens allant aux navires à l’unisson et après les ordres sont contredit dans le journal de Bancroft, Le compte-témoin de Bancroft raconte un tournage très différent et des évasions d’Acadiens, dont un homme sur deux fuît de l’église.

 

5 Septembre  1755,

Bancroft écrit: “Seing themselves so Decoyed the shame and confusion of face together with Anger so altered their countenense that it cant be expressd.”

6 Septembre 1755

Le navire de transport Leopard arrive à Les Mines afin d’expulser les Acadiens de cette région.

7 Septembre 1755

Sept navires de transport sont maintenant au Mines pour expulser les Acadiens de la région.

10 Septembre  1755 (Mercredi)

Premiers embarquements pour la déportation: à Chignectou – 50 prisonniers acadiens de Fort Cumberland sont embarqués; Les Mines – 141 adolescents et 89 hommes mariés sont embarqués à force dans cinq navires de transport dans le bassin des Mines.

 11 Septembre 1755

Embarquement aux Mines de 20 hommes de plus.

Lawrence ordonne à Monckton d’embarquer les hommes mariés détenus à Chignectou dont les femmes et les enfants ne sont pas arrivés. Ainsi, quelque 160 pères seront expulsés sans leurs familles, dont la majorité sont maintenant démunis et se réfugient sur l’île Saint-Jean et plus tard à Québec.

13 Septembre 1755

L’embarquement des Acadiens de Chignectou continue.September 15, 1755

Recensement ordonné par Winslow des Acadiens détenus dans l’église de Grand-Pré. Quelque 483 hommes (chefs de famille et fils plus âgés capables de porter des armes), 337 femmes mariées, 527 fils plus jeunes et 576 filles sont énumérées.

16 Septembre 1755

Les soldats brûlent 200 bâtiments dans le village de Baie-Verte et ses alentours.

17 Septembre 1755

Winslow commande le rassemblement des Acadiens de Cobequit. Le même jour, les soldats anglais brûlent quelque 190 bâtiments dans le village d’Aulac.

18 Septembre1755

Ils brûlent 70 maisons dans la région de Pont-à-Buote et de Butte-à-Roger.September 19, 1755

Les représentants des Acadiens de Port Royal sont forcés de marcher de Grand-Pré à Annapolis Royal sous l’escorte des soldats britanniques.

19 Septembre 1755

La population des Mines en 1755 était d’environ 4 500. La liste de Winslow, faite en septembre, avait 2.743 personnes : hommes (> 10) – 446, députés (emprisonnés à Halifax) – 37, femmes mariées – 337, fils – 527, filles – 576, anciennes et infirmes – 820. Il n’a clairement pas compté tous les habitants des Mines.

Les villages du côté sud de la rivière Minas (Cornwallis), parfois appelés Minas ou Grand Pre, étaient: Gotro, Pierre LeBlanc, Michel, Melanson, Grand LeBlanc, Gaspereau, Jean LeBlanc, Grand Pre. Sur le côté nord de la rivière Minas se trouvaient les villages de la section Canard (autour des rivières Canard et Habitant): Claude Landry, Antoine, Hebert, Dupuis, Brun, Trahan, Saulnier, Poirier, Hebert. Les autres villages avaient <20 personnes. Les noms les plus communs de Grand Pre et Gaspereau (par ordre de fréquence) étaient: au sud – LeBlanc, Melanson, Hebert, Richard; Sur le côté nord – Boudro, Comeau, Landry, Aucoine, Granger, Terriau, Dupuis.

 23 Septembre 1755

Winslow est informé que l’embarquement des Acadiens de Chignectou est en cours depuis un mois.

24 Septembre 1755

Winslow apprend que de nombreux Acadiens de Chignectou ont pu échapper aux arrondissements. On estime que de 800 à 900 Acadiens de Chignectou ont réussi à échapper à la déportation en fuyant vers l’Ile-Saint-Jean, la Baie des Chaleurs, la rivière Saint-Jean, la rivière Miramichi et le Québec.

25 Septembre 1755

Winslow apprend que toute la population de Cobeguit a fui vers l’Ile-Saint-Jean et que ses soldats ont brûlé le village.

29 Septembre 1755

Embarquement des femmes et des enfants de Chignectou sur les navires.

Winslow écrit qu’il y a déjà plus de 330 acadiens des Mines sur les navires et que parmi ceux-ci, il y a certains qui sont là depuis plus de 20 jours.

1 Octobre 1755

Lawrence ordonne aux navires de transport destinés à Annapolis Royal de se diriger plutôt vers Grand-Pré et Pigiguit.October 1, 1755

Au cours de la nuit précédente, 86 prisonniers acadiens peuvent s’échapper du Fort Lawrence par un tunnel de plus de 10 mètres qu’ils creusent sous les murs du fort. Ils sont principalement des hommes de Chipoudie, Petcoudiac et Memramcook, dont les femmes et les enfants ne se sont pas rendus aux Anglais.

6 Octobre 1755

Winslow écrit aux capitaines des navires en leur demandant de garder ensemble des familles entières autant que possible pendant l’embarquement.

7 Octobre 1755

24 prisonniers échappent aux navires des Mines. L’un d’entre eux est tué et 22 autres retournent le 11 octobre et sont embarquer le 13 octobre.

Monckton a déjà embarqué quelque 1.100 Acadiens à Chignectou.October 8, 1755

Embarquement de 80 familles acadiennes de Les Mines sur les navires Leopard et Elizabeth.

9 Octobre 1755

Les hommes qui se sont embarqués le 10 septembre à Grand-Pré sont autorisés à rejoindre leurs familles afin d’être embarqués ensemble.

10 Octobre 1755

Sept transports, le Hannah, le Sally et Molly, le Dauphin, le Prospéré, le Ranger, les Trois Amis et les Cygnes arrivent d’Annapolis Royal aux Mines pour expulser les Acadiens de cette région.

11 Octobre  1755

Embarquement du dernier groupe d’Acadiens de Chignectou.

12 Octobre 1755

Deux navires de transport, les Trois Amis et les Dauphins, quittent le bassin des Mines pour Pigiguit où le Neptune attend déjà et le 15 octobre, ils sont rejoints par le Ranger

13 Octobre 1755

Déportation de 1 100 Acadiens de Chignectou. Départ de huit navires: les Cornwallis pour la Caroline du Sud (210 Acadiens à bord), le Dauphin pour la Caroline du Sud (121 Acadiens à bord), l’Endeavour pour la Caroline du Sud (126 Acadiens à bord), les Deux Frères pour la Caroline du Sud (132 Acadiens À bord), le Jolly Philip pour la Géorgie (environ 120 Acadiens à bord), le Prince Frédéric pour la Géorgie (environ 280 Acadiens à bord) et deux navires d’accompagnement: les Syren pour la Caroline du Sud (21 hommes acadiens à bord, considérés comme très dangereux) Et le Success. Deux autres navires, le Boscawen, qui devait transporter 190 Acadiens en Caroline du Sud, et l’Union, qui devait transporter 392 en Pennsylvanie, n’ont pas parti parce que le nombre d’Acadiens arrêtés à Chignectou était plus petit que prévu.

14 Octobre 1755

Le début de l’embarquement des Acadiens de Pigiguit.

15 Octobre 1755

Rassemblement de 677 Acadiens de Rivière-aux-Canards à Pointe-des-Boudrot pour l’embarquement.

19 October 1755

Winslow attend d’autres navires pour expulser les 500 Acadiens restants.

21 Octobre 1755

L’embarquement des Acadiens s’est réuni à Pointe-des-Boudrot pour rejoindre d’autres navires de transport dans le bassin des Mines.

23 Octobre 1755

Quatre navires transportant des déportés de la région de Pigiguit arrivent au bassin de Les Mines.

Winslow avait embarqué deux fois plus d’Acadiens des Mines que prévu, les bateaux sont surchargés et les familles sont séparées dans la confusion.

27 Octobre 1755 (Lundi)

Déportation des Acadiens de Grand-Pré, de Pigiguit, de Rivière-aux-Canards, et des rivières Habitants et Gaspareau. Départ de 14 navires: le Dolphin de Pigiguit pour le Maryland (230 Acadiens à bord, 56 sur la capacité), l’Elizabeth de Grand-Pré pour le Maryland (242 Acadiens: 186 ayant embarqué le 13 octobre, les autres plus tard, (52 au-dessus de la capacité), Le Léopard (Leonard) de Grand-Pré pour le Maryland (178 Acadiens à bord), l’Endeavour de Pointe-des-Boudrot pour la Virginie (166 Acadiens à bord), l’Industrie de Pointe-des-Boudrot pour la Virginie (177 Acadiens à bord ), La Marie de Pointe-des-Boudrot pour la Virginie (182 Acadiens à bord), le Neptune de Pigiguit pour la Virginie (207 Acadiens à bord, 27 au-dessus de la capacité), le Prospéré de Pointe-des-Boudrot pour la Virginie (152 Acadiens sur Conseil), le Ranger de Pigiguit pour le Maryland (208 Acadiens à bord, 81 [sic for 26?] au-dessus de la capacité, Sally et Molly de Grand-Pré pour la Virginie (154 Acadiens à bord), Hannah de Grand-Pré pour la Pennsylvanie (140 Acadiens à bord), le Swan de Grand-Pré pour la Pennsylvanie (168 Acadiens à bord), le Trois amis de Pigiguit pour la Pennsylvanie (156 Acadiens à bord, 18 au-dessus de la capacité), le Seaflower de Grand-Pré pour le Massachusetts ([environ 160] Acadiens de Pigiguit à bord) et trois navires d’escorte: The Nightingale, Halifax et Warren.

Les 14 bateaux de Les Mines rejoignent les 8 navires transportant des Acadiens de Chignectou dans la baie de Fundy et se dirigent vers la haute mer.

Départ de l’Helena d’Annapolis Royal pour le Massachusetts (323 Acadiens à bord: 52 hommes, 52 femmes, 108 garçons et 111 filles).

31 Octobre 1755

Winslow écrit que les villages de son quartier ont été brûlés et que le village de Grand-Pré sera détruit dès que les derniers habitants auront été expulsés.

 

2-7 Novembre 1755 (Dimanche-Vendredi)

Les soldats britanniques commencent à brûler les villages de la région de Grand-Pré et probablement aussi de Pigiguit. Ils détruisent 255 maisons, 276 granges, 11 moulins et une église dans la colonie de Rivière-aux-Canards et des rivières Gaspareau, Habitants et les alentours.

3 Novembre 1755

Winslow annonce qu’il a déjà déporté 1 510 Acadiens de Grand-Pré et de Rivière-aux-Canards. En raison du manque de navires, quelque 98 familles acadiennes (600 personnes) proviennent principalement du Village des Antoine à Rivière-aux-Canards et du Village des Landry à Grand Pré, avec quelques autres personnes de Rivière-aux- Canards, restent à embarquer à Pointe-des-Boudrot. Ils sont transférés à Grand-Pré pour attendre les navires qui les transportent en exil.

5 Novembre 1755

Six navires transportant des Acadiens se réfugient à Boston lors d’une tempête: les Trois Amis se sont dirigés vers Philadelphie, avec 160 Acadiens “en général bien”, le Dauphin s’est dirigé vers le Maryland, avec 227 Acadiens “malades à cause de la surcharge du navire, 40 personnes en train de dormir sur le pont “, l’Endeavour s’est dirigé vers la Caroline du Sud, avec 125 Acadiens” en bonne santé mais se plaignant du manque de nourriture “, Sarah et Molly se sont dirigées vers la Virginie, avec 151 Acadiens” en bonne santé mais se plaignant du manque d’eau ” , Le Ranger s’est dirigé vers le Maryland, avec 205 Acadiens dont certains sont «malades et avec de l’eau de mauvaise qualité» et le Neptune, avec 209 Acadiens «en bonne santé, mais 40 personnes dormant sur le pont».

 

7 Novembre 1755

Les autorités de Boston recommandent que 134 acadiens de la capacité des navires débarquent pour réduire le rapport sur chaque navire aux deux personnes stipulées par tonne.

11 Novembre, 1755

La Gazette de Pennsylvanie (11 novembre 1755) cite une lettre de Winchester, en Virginie, annonçant que : ‘Some vessels are in the River from Halifax with French Neutrals, one of which came up to town on Tuesday night, but is since ordered down again.’  Il s’agit de l’Endeavor avec 166 Acadiens et l’Industry, avec 177 Acadiens, tous deux partis pour Virginie depuis Point-des-Boudrot.

13 Novembre 1755

Arrivée en Virginie du navire Mary avec 182 Acadiens de Pointe-des-Boudrot, du Neptune avec 207 Acadiens de Pigiguit, du Prosperous avec 152 Acadiens de Pointe-des-Boudrot et du Sally et Molly avec 154 Acadiens de Grand-Pré.

15 Novembre 1755

Les troupes anglaises brûlent l’église ainsi que 87 maisons à Tintamarre et quelque 70 maisons entre ce village et celle de Wescock, c’est-à-dire les villages de Pré-des-Richard et Pré-des-Bourg.

Arrivée au Massachusetts du navire Seaflower avec environ 160 Acadiens de Pigiguit.

15 – 19 Novembre 1755

Arrivée en Caroline du Sud de quatre navires, le Cornwallis (207 passagers acadiens), le Dolphin (121 Acadiens), le Two Brothers (132 Acadiens) et l’Endeavor (126 Acadiens), tous partis de Chignectou. Ils n’ont pas le droit de débarquer à l’île de Sullivan jusqu’au 4 décembre, et ils n’entrent pas dans la ville de Charleston jusqu’à quelques jours plus tard. Un quatrième navire, le Syren, arrive en même temps que les 21 hommes acadiens considérés comme très dangereux, qui n’ont pas le droit de débarquer. Quinze d’entre eux sont envoyés en Angleterre et au Portugal, et cinq réussissent à échapper et à revenir en Acadie

Avant le 17 Novembre 1755

Arrivée en Géorgie du Jolly Philip avec environ 120 Acadiens, et peu de temps après le 17 novembre 1755, l’arrivée du prince Frédéric avec environ 280 Acadiens, tous de Chignectou

17 Novembre 1755

Neuf femmes et enfants, la plupart malades, sont trouvés à Memramcook par des soldats anglais qui reprennent avec eux une femme après avoir brûlé 30 maisons.

 20 Novembre 1755

Les soldats anglais brûlent 100 bâtiments dans le village de Weskak (Wescock).

La Gazette du Maryland annonce l’arrivée du premier navire à Annapolis, Maryland, le Leopard, avec 178 passagers acadiens de la région de Grand-Pré. Le Ranger arrivera quelques jours plus tard avec 208 Acadiens de Pigiguit.

La Pennsylvanie Gazette annonce l’arrivée, en Pennsylvanie, de trois navires transportant à bord les «neutres français»: le Swan (161 Acadiens de Grand-Pré), Hannah (137 Acadiens de Grand-Pré) et le Three Friends (156 Acadiens De Pigiguit). Ces Acadiens ne débarquent que le 24 novembre.

29 Novembre  1755

Arrivée au Massachusetts du Helena, avec 323 Acadiens d’Annapolis Royal.

30 Novembre 1755

Arrivée au Maryland de la dernière des quatre navires transportant 900 Acadiens, le Dauphin avec 230 Acadiens de Pigiguit. L’Elizabeth, qui avait attendu dans le port avec 242 Acadiens de Grand-Pré à bord, est entrée le même jour.

2 Décembre 1755

Cinq autres navires de transport arrivent au Mines afin de déporter les derniers Acadiens.

4 Décembre 1755

Les 232 passagers acadiens du Pembroke embarquent sur un bateau à l’Ile-aux-Chèvres, face à Annapolis Royal.

8 Décembre 1755 (Lundi)

Déportation de 1 341 Acadiens d’Annapolis Royal. Départ de sept navires: le Pembroke, pour la Caroline du Nord (232 Acadiens à bord: 33 hommes, 37 femmes, 70 garçons, 92 filles), Edward, pour le Connecticut (278 Acadiens à bord: 41 hommes, 42 femmes, 86 filles, 109 garçons ), Elizabeth, pour le Connecticut (280 Acadiens à bord: 42 hommes, 40 femmes, 95 garçons, 103 filles), l’Expirement, pour New York (200 Acadiens à bord: 40 hommes, 45 femmes, 56 garçons, 59 filles), le Hopson (342 Acadiens à bord: 42 hommes, 46 femmes, 120 garçons, 134 filles), une goélette pour la Caroline du Sud (une famille acadienne à bord: 1 homme, 1 femme, 4 garçons, 3 filles) et un navire d’escorte: le Baltimore.

Winslow apprend que 1664 hommes, femmes et enfants de la région d’Annapolis Royal ont été expulsés. Environ 300 Acadiens de la région, principalement ceux qui vivaient en amont de la rivière Annapolis, ont échappé à la déportation en fuyant dans les bois et après à la rivière Saint-Jean.

13 Décembre 1755 (Samedi)

Déportation des avant-derniers Acadiens des Mines, c’est-à-dire les familles des villages des Antoine et des Landry, avec quelques autres familles de Rivière-aux-Canards. Départ de deux navires: le Swallow, pour le Massachusetts (236 Acadiens à bord) et le Dove, pour le Connecticut (114 Acadiens à bord).

20 Décembre 1755 (Samedi)

Dernier groupe de 232 Acadiens déportés par Les Mines. Départ de deux navires: le Racehorse, pour le Massachusetts (120 Acadiens à bord) et le Ranger, pour la Virginie (112 Acadiens à bord).

22 Décembre 1755

L’arrivée à Boston du navire Swallow avec 238 Acadiens de Grand-Pré.

26 Décembre 1755 (Vendredi)

L’arrivée à Boston du navire Racehorse, transportant 120 Acadien de Grand-Pré.

30 Decembre 1755

Départ du Providence de Halifax avec 50 Acadiens de Mirliguèche, destinés à la Caroline du Nord.

Source:

La chronologie est basé sur le travaille de Paul Delaney, : ” Chronologie des déportations et migrations des Acadiens (1755-1816) “, Les Cahiers, Société historique acadienne, vol. 36, no 2 et,‎

Autre Source de document utiliser pour documenter la chronologie.

Document Patrimoniaux – Histoire de L’Acadie – 42411-12iem : Gouvernement du Nouveau Brunswick

Les Acadiens à Halifax et dans l’île Georges, 1755-1764 – Ronnie-Gilles LeBlanc, historien, Agence Parcs Canada, août 2012

 

1 – NSARM RG1 vol. 35, no 16, p. 7, Charles Lawrence au Board of Trade, 19 juillet 1755. Thomas B. Akins, Acadia and Nova Scotia, Cottonport, Polyanthos, 1972 (réimpression de Selections from the Public Documents of the Province of Nova Scotia, Halifax, Charles Annand, Publisher, 1869) (ci-après Akins, p. ), p. 260.

2- Contrairement à ce que plusieurs auteurs ont conclu, les députés emprisonnés dans l’île Georges ont été réunis à leurs familles avant leur embarquement dans leurs districts respectifs. Voir R.-G. LeBlanc, « Pigiguit : l’impact du Grand Dérangement… », op. cit., p. 201.