Allain Bugeauld (1672- 1708)
(36 ans)
Il est important de noter que l’épellations des noms change avec l’écrivait du temps. La langue française durant cette période était relativement fluide avec l’établissement en 1635 de l’académie française qui a pour but de définir la langue française.
On aperçoit dans les documents du temps des changes dans la langue tel que « Xaintonge » qui devient « Saintonge » et la lettre « F » qui deviendra la lettre « S » dans certains mots.
De plus on voit les gens change la manière qu’il épèle leur nom. Beaucoup sont épeler phonétiquement. Bugeauld est épeler Bugeaud sur sont baptistère et il utilise cette épellation dans les documents plus ancien. Mais quand il signe son nom sur des document légaux il utilise BUGEAULD. C’est cette épellation que nous allons utiliser, puisque qu’avec son éducation nous somme confiant qu’íl savait bien écrire son nom. L’on retrouve toute fois plusieurs épellation utiliser par d’autres, qui phonétiquement génère un son semblable.
Allain Bugeauld est le seul Bugeauld arrivé en Acadie. Il est né en France dans la région de Charente-Maritime à Saint-Ciers du Taillon (1), il était le quatrième enfant de Daniel Bugeauld et de Marie de la Vergne
Son père, Daniel Bugeauld est née vers 1642, il est notaire à St Ciers du Taillon, et avait épousé à l’âge de 24 ans, Marie de la Vergne (19 ans) née vers 1647. Il se sont marié vers 1666. Il possédait à St Ciers du Taillon des immeubles et des terres. Les parents d’Allain étaient de religion protestante(huguenot). C’est la raison pour laquelle le lieu de naissance (Saint-Cier du Taillon) et le lieu de baptême (Bois) sont différents. À l’époque chez les protestants, et souvent dans les familles aisées, le laps de temps entre la naissance et le baptême pouvait aller jusqu’à plusieurs mois. Les baptêmes des enfants fut célébré dans la commune de Bois, à une dizaine de kilomètres de Saint-Ciers-du-Taillon au temple protestant appeler “Chez Garraud”. Daniel et Marie, les parent d’Allain, ont eu cinq enfants:
- Henri : née le 17 décembre 1667 fut baptisé le 5 février 1668 au temple Huguenot de Chez Garraud (3) , Bois, Charente-Maritime, France. Son parrain Mr. Jean Raboteau, était médecin, La famille Raboteau est une des grandes familles qui a quitté la France due aux représailles religieuses, Ils se sont exiler en Angleterre/Irlande. Sa marraine Dame Anne-Madeleine Barrière, épouse de René IV de St Légier. Elle aussi s’exile due aux représailles religieuses et meurt réfugier à Dublin.
- Marie : née en 1669 à Saint Ciers du Taillon, s’est marier le 4 Février 1689 (20 ans) à Jean Sorignet, St-Ciers-du-Taillon, Charente-Maritime. En Octobre 1705 on les retrouve encore au Boug (centre du village) de Saint-Ciers du Taillon, son mari Jean est marchand.
- Issac: née le 26 Avril 1671 – Saint Ciers-du-Taillon, Charente-Maritime, France est baptisé le 3 mai 1671 – Temple de Chez Garraud (3), Bois, son Parrain est Nicolas Garnier, sa marraine est Catherine Bugeaud
- Allain : Il est né le 12 Novembre 1672 à Saint Ciers-du-Taillon et son baptême fut célébré dans la commune de Bois, au Temple de Chez Garraud (3) (temple protestant Huguenot), le Dimanche 27 Novembre 1672 par Mr. De la Porte, pasteur venu de Plassac (5).
- François: Née vers 1674 à Saint Ciers-du-Taillon, Décédé par 1705
Le parrain d’Allain Bugeauld est Alain du Breuil de Fontraud, qui vivait au domaine de Frontraud (4) et qui était marié à Marie Escoltiere. Sa marraine est Louise de Saint Légier d’Orignac (2) qui est marié à René III DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC.(2)
Le Temple de Chez Garraud (3) était le temple où les Saint Légier (marraine) avaient l’habitude d’assister aux offices (à peu prêt 7 Km de route de St-Ciers du Taillon). La famille du Breuil, de son côté, allait au Temple de Plassac (5) (4 Km de leur domaine).
Région Charente-Maritime – France – Saint-Ciers du Tailon est illustré par le point jaune. Pour plus d’information voir : Région de Saintonge.
Signature d’Allain Bugeaud Chirurgien, Grand Pré, Acadie. Il épelle sont nom sans le”L” mais quand il signe le 15 Octobre 1705 il ajoute le “L” Il est maintenant Notaire Royale aux Mines |
Signature de Daniel Bugeauld daté le 8 avril 1668 à Bois, France (Parroise Hugnenot – Chez Garraud) Notaire, Père d’Allain Bugeaud – Saint Ciers du Taillon France |
Région ou vivait les Bugeaud en France
St Ciers du Taillon
Situer dans la région de Charente-Maritime, France cette commune(village) se situe à 108 KM au sud de La Rochelle qui était un port de mers important en 1650-1700 par lequel les gens immigrent en Amérique. La Rochelle est aussi un centre important pour les protestant Huguenot dans les 1600-1700. Saint Ciers du Taillon est aussi situer à 80KM au nord de Bordeaux.
Saint Ciers du Taillon est une petite commune (564 habitants- 2016) située en Charente-Maritime. Elle fait partie de la communauté de commune de la Haute Saintonge. Ses habitants sont les Taillonnaises et Taillonnais.
Sous l’ancien régime, la paroisse de Saint-Cyr-de-Taillac (Saint-Ciers-du-Taillon) appartenait au comté de Cosnac est, au cours du Moyen Âge, un territoire prospère, dont le cardinal de Richelieu se porta acquéreur en 1640. Les seigneurs, puis comtes de Cosnac avaient droit de basse, de moyenne et de haute justice. La justice était rendue par un juge-sénéchal, assisté d’un procureur fiscal, d’un greffier, de sergents et de notaires. Cette fonction s’est perpétuée jusqu’à la Révolution.
A partir de la révolution française, trois changements de nom de la commune de Saint Ciers du Taillon ont été référencés au cours de l’histoire :
1789 : Le Taillon
1793 : Ciers du Taillon
1801 : Saint Ciers du Taillon
La commune de St Ciers du Taillon comprend quelque endroit qui sont d’intérêt particulier pour les Bugeaud.
A l’ouest du Bourg (centre du village) se situe le Château d’Orignac (2.8 Km du Bourg) ou habitait Louise de Saint Légier d’Orignac et Dame Anne-Madeleine Barrière de Saint Légier qui sont les marraines d’Allain et d’Henri Bugeaud.
Quand on retrouve l’endroit du Château d’Orignac on retrouve adjacent au nord-est de la propriété du Châteaux un endroit appeler « Chez Bugeaud ». On ne peut pas confirmer si ceci est l’endroit où habitait les Bugeaud mais considérant que deux marraines des enfants Bugeaud résident au château, il est possible qu’il fût voisin ; c’est une piste à explorer dans un temps future (nous avons aussi trouver d’autre Bugeaud qui vivait a Saint Ciers du Taillon ( Elizabeth BUGEAUD Mariée le 23 mai 1689 (lundi), Saint-Ciers-du-Taillon,Charente-Maritime,FRANCE, à Jean VIAUD 1666-1709)
Les du Breuil de Fontraud
Fontraud s’écrivait autrefois Font-Raux ou Fonreau. Alain du Breuil a signé Fonreaux sur l’acte de baptême. La malformation de son écriture a fait qu’il était seigneur de “Foureaux”.
Le domaine de Fontraud (1) et son logis sont situés dans la commune de Saint Genis de Saintonge, à la limite de celle de Saint Sigismond de Clermont qui se situe au nord-ouest de la commune (village) de Saint Ciers du Taillon. Près de 11 Km de la région appeler Chez Bugeaud à Saint-Ciers du Taillon. Le temple Chez Garraud (Bois)(2) et le temple Palssac(3) sont identifier sur límage de la région.
Damien RAINGUET, dans ses études sur l’arrondissement de Jonzac (1864) a retenu pour la demeure des du Breuil l’expression ancienne de “Petit castel” des bords du Tende. De ce “petit castel” il ne reste aujourd’hui que la Fuie. Sur le mur de cette tour à pigeons, côté est, on peut encore, au-dessous d’un écusson armoiré, déchiffrer l’inscription suivante :
“Jacques du BREUIL, ESCUYER ET SIEUR DE FONTREAU, FILS MAIEUR ET LEGITIME DE FRANCOIS DU BREUIL AUSSI ESCUYER- PAR HENRI MICREV, MAISTRE MASSON – 1593”.
Avril 1990 – Son étonnante conservation, encore aujourd’hui, est due à la solidité exceptionnelle de son toit conique.
“Il est couvert de tuiles plates, déposées en quinconce et qui vont en s’amenuisant vers le sommet. Ces tuiles anciennes, faites à la
main et cuites au four, possèdent un ou deux petits trous rectangulaires pour le passage de longues chevilles de chataignier. Ces éléments de charpente ont une dizaine de centimètres de long et s’accrochent aux litreaux de la charpente. Parfois, à la place des trous prévus pour les chevilles, le tuilier a façonné un solide ergot de retenue” (Vieux Pigeonniers des Charentes par Christian Genet, Jacques Rollet et Jacqueline Fortin, avril 1990).
Les du Breuil ont gardé Fontraud jusqu’à la Révolution en 1789, Mme veuve du Breuil de Fontraud, d’origine créole, “vota par procureur” à l’assemblée des Etats Généraux à Saintes. Peu après elle abandonne son domaine pour passer en Amérique, où elle mourut.
Par la suite Fontraud changea plusieurs fois de propriétaires. Vers 1825, Mr et Mme de Mirbel y firent faire d’importantes transformations qui aboutirent au Logis actuel.
Vers 1860, Elie de Dampierre acheta Fontraud. Il mit son domaine en communication directe avec le parc de son château de Plassac, au moyen d’une porte et d’une longue avenue. Sous les murs du logis jaillit une belle source du pays. Ce même Elie de Dampierre avait su l’utiliser en l’employant à faire mouvoir un moulin à farine de deux ou trois meules.
Les Saint Légier d’Orignac
L’histoire de la terre d’Orignac remonte à l’an 1200, lorsque Yhtier d’Orignac, chevalier, seigneur du lieu épousa Sybille, fille d’Hélies, seigneur de Virrolet. Les documents historiques du château d’Orignac (vignoble) démontre qu’il produit des raisins depuis 8 siècles. Aujourd’hui le château produit des Pineau et Cognac d’exception. Le château d’aujourd’hui n’est pas celui du passé ayant été moderniser en 1840.
Château d’Orignac 2016 – Les Saint Légier habitaient encore la vieille construction fortifiée du Moyen-Âge, bâti par les Le Fourestier (1579).et non le château montré ici (1864). Le Château d’Orignac est maintenant u producteur de Cognac et Vignoble.
René II DE SAINT-LEGIER Seigneur de BOISROND, 1561, épouse Marie-Louise de LE FOURESTIER âgée de 18 ans, le 10 Décembre 1588, dont le père avait fait bâtir la maison fortifiée d’Orignac qui devient la demeure des de SAINT-LEGIER à SAINT-CIERS DU TAILLON, et qui était la maison utilisée à la naissance d’Allain Bugeaud.
René III DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC (n.1585) il est Seigneur de BOISROND, il épouse Louise de BOIS DE ROUSSILLON qui deviens la marraine d’Allain Bugeaud. Louise (de Blois) de St Légier qui est la marraine de Allain Bugeaud était la mère paternelle à René IV qui est maitre du château quand Alain est née. Elle devait être âgée mais bien plus jeune que son mari, né en 1585. René III en 1672 aurait eu 87 ans.
René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC Seigneur de BOISROND, s’était marier deux fois : en premier mariage en 1648, à Marie de Guip dont il parait n’avoir pas eu d’enfant et en deuxième mariage ou Il épouse en 1651, Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET) qui devient la marraine d’Henri Bugeaud.
Anne-Madeleine de Barrière était la fille de Pierre de Barrière, maréchale de camp, maitre d’hôtel ordinaire du roi, seigneur de Lannion et de Luissinet, et dame Anne Collineau. Elle était la sœur de Samuel de Barrière, enseigne des mousquetaires du roi. Elle meurt réfugiée à Dublin dû aux persécutions contre les protestant (Huguenot). Ils ont deux fils et trois filles, dont René IV le fils ainé.
René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC Seigneur de BOISROND, est le Gouverneur de PONS. Il est maitre de camp d’un régiment et correspond avec LOUIS XIII et Marie de MEDECIS (reine mère du roi de la France).
Marie de Médicis, née le 26 Avril 1575, meurt le 3 Juillet 1642, elle était la reine de la France. Elle était la deuxième épouse du roi Henri IV, qui était connu comme Henri le Grand. Après l’assassinat de son mari, qui a eu lieu le lendemain de son couronnement, elle a agi comme régente pour son fils, le roi Louis XIII de France, jusqu’à ce qu’il soit venu de l’âge.
Henri (Bourbon) IV Roi de France fut élevé dans la foi protestante par sa mère Jeanne d’Albret, reine de Navarre. Pour être accepté comme roi de France, il se reconvertit à sa religion d’origine, le catholicisme, et signa l’Édit de Nantes, traité de paix tolérant dans certaines limites le culte protestant, qui mit fin à deux décennies de guerres de religion.
En 1649, René IV DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC est élu par la noblesse de Saintonge à l’Assemblée à Saintes, député de la Noblesse aux états généraux qui devaient se réunir à Orléans. Il ne peut siéger car il est protestant.
René V DE SAINT-LEGIER D’ORIGNAC, Seigneur de BOISROND (née 1658, mort vers 1700) fils ainés de René IV et de Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET)
En 1676, René V avait 18 ans et était lieutenant aux régiments de la reine. Il était venu en Février 1676 visité sa mère qui avait arranger aux préalable le mariage avec la mère de Bénigne. Il épouse en 1676 Bénigne de NOSSAY de la Forge (elle était encore plus jeune que sont future marie et son père était gentilhomme de qualité, de mérite et de biens considérables, Sa mère et ses enfants sont en guerre civil constante qui gêne à plusieurs occasion le père de Bénigne), (source : mémoires de Broisond, Mémoire de Anne-Madeleine de BARRIERE (LUSSINET) page 398 – Février 1676)
Étant donné que Anne-Madeleine de Barrière épouse de René IV fils de Louise (de Blois) de St Légier est la marraine de Henri Bugeaud (premier née des Bugeaud en 1668), et Louise de Saint Légier d’Orignac mère de René IV est marraine d’Allain Bugeaud, suggère un rapprochement entre les deux familles
Situation Historique
Pour fin historique et donné un aperçu de la situation politique du temps nous commençons en 1598 avec Henri IV “le Grand”, roi de France et L’édit de Nantes. Henri IV est née le 13 décembre 1553 et fut, assassiné le 14 mai 1610 à Paris, par un fanatique voulant que le roi oblige la conversion des protestant Huguenot.
Baptisé en tant que catholique, mais élevé dans la foi protestante (Huguenot) par sa mère Jeanne d’Albret, reine de Navarre, il a hérité du trône de Navarre en 1572 sur la mort de sa mère. Il avait appris le français, le grec et le latin mais sa langue maternelle était l’anglais, il parlait le français avec un accent béarnais et il signe son nom comme Henry. Comme un huguenot, Henry a été impliqué dans les guerres de religion, échappant à peine assassinat dans le massacre de la Saint-Barthélemy (1572), et plus tard a dirigé les forces protestantes contre l’armée royale.
Henry, en tant que chef de la maison de Bourbon, était un descendant mâle en ligne directe de Louis IX de France, et «premier prince du sang». A la mort de son beau-frère et cousin éloigné Henry III de la France en 1589, Henry a été appelé à la succession française par la loi salique. Il a d’abord gardé la foi protestante et a dû se battre contre la Ligue catholique, qui a nié qu’il pouvait porter la couronne de France en tant que protestant. Pour obtenir la maîtrise de son royaume, après quatre années d’impasse, il a trouvé qu’il était prudent d’abjurer la foi calviniste. En tant que politicien pragmatique (dans le langage de l’époque, une politique), il a fait preuve d’une tolérance religieuse inhabituel pour l’époque. Notamment, il a promulgué l’édit de Nantes (1598), qui garantissait les libertés religieuses aux protestants, ainsi mis fin aux guerres de religion. Il a été assassiné en 1610 par François Ravaillac, un catholique fanatique, et a été succédé par son épouse Marie de Médicis, qui devient la régente du royaume pour son fils Louis XIII.
L’édit de Nantes est un édit de tolérance promulgué en avril 1598 par le roi de France, Henri IV. Cet édit accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants (Huguenot, religion d’origine du roi Henri IV et de sa mère) dans certaines parties du royaume et leur concédait, dans des annexes appelées « brevets », un certain nombre de lieux de refuges (dont environ 60 places de sûreté) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de religion qui avaient ravagé le royaume de France durant la seconde moitié du XVIe siècle. La Rochelle devient un centre important (politique et religieux) pour les protestant.
Malheureusement, la politique du temps était étroitement liée aux diverses religions qui voulait tous le pouvoir. Le Roi devait naviguer ces demandes de pouvoir sans lui aussi perdre le pouvoir.
Après l’assassinat du Roi Henri IV son épouse, Marie de Médicis, devient la régente du royaume. Leur fils Louis XIII (1601-1643) prend le trône à l’âge de 9 ans en 1610.
Armand Jean du Plessis de Richelieu, en 1606, est nommé évêque de Luçon et montre rapidement de grandes qualités d’administration. Il est alors chargé de représenter le clergé aux États généraux en 1614 et s’attire rapidement les faveurs de la régente Marie de Médicis et du maréchal Concini. Ces derniers le nomment secrétaire d’État deux ans plus tard.
A partir de 1615, Marie de Medecis est venu à compter de plus en plus sur l’Italien maréchal Concini pour gouverner. Concini assume le rôle de son favori. Concini était très impopulaire parce qu’il était un étranger.
Henri, le prince de Condé (deuxième en ligne du trône) n’accepte pas Concini et lance une autre rébellion en 1616. Les chefs huguenots ont soutenu la rébellion de Condé, qui a conduit le jeune Louis XIII à conclure qu’ils (Huguenots) ne seraient jamais des sujets loyaux.
En 1617 après avoir fait assassiné le maréchal Concino Concini et exiler sa mère, Louis XII prend le contrôle totale du gouvernement. Richelieu suit la reine en exil, au château de Blois. A force d’efforts et de diplomatie, il parvient à réconcilier le roi et sa mère. Il est nommé cardinal en 1622 puis entre au Conseil en 1624. Il ne tarde pas à en prendre la tête et exerce son autorité sur le pays en compagnie du roi. Afin d’asseoir définitivement le pouvoir royal, il s’applique à en éliminer tous les opposants, notamment au sein de la noblesse. Il assure une politique de réforme, tournée vers le développement économique et colonial. Richelieu lutte également vigoureusement contre l, oblige La Rochelle à la reddition et instaure la paix d’Alès, qui accorde aux protestants la liberté de culte mais leur ôte tous pouvoirs.
Le siège de La Rochelle a été le résultat d’une guerre entre les forces royales françaises de Louis XIII de France et les huguenots de La Rochelle qui sont supporté par l’Angleterre en 1627-1628. La Rochelle était une ville Anglo-Francaise et le siege politique principale pour les Huguenots. Le siège a marqué le sommet des tensions entre les catholiques et les protestants en France, et se termina par une victoire complète par le Cardinal Richelieu pour le roi Louis XIII et les catholiques.
En 1635, ile Cardinale Richelieu crée l’Académie française le véhicule qu’il utilise pour définir la langue Française et écarté ceux qui ne parle ou n’écrit pas bien la langue PURE du Roi. Particulièrement les gens de la campagne ou les protestant qui parles le Saintongeais, l’anglais ou autre dialecte du pays. Richelieu meurt en 1642.
Louis XIII meurt le 14 mai 1643. Son fils, Louis Xiv devient roi.
Concino Concini, marquis d’Ancre, était un homme politique italien, connu pour être un ministre de Louis XIII de France, et étant l’aviseur favori de sa mère
L’an 1679, est le début de la période des contraintes et des méchants manœuvres, des prescriptions vexatoires et des tracasseries indignes contre les Protestants pour les amener à se convertir. La Ligue, (parti politique/religieuse catholique) reprend du pouvoir. De 1679-1685 on compte plus de quatre-vingts arrêts dans cette période qui réduit les droits aux Protestant.
En 1680, un nouvel édit exclut les protestants de certaines professions et on interdit aux catholiques de se convertir au protestantisme aussi connu comme RPR (religion prétendue réformé).
L’ordonnance du 11 avril 1681 est à l’origine des dragonnades. Elle permet :« L’exemption de logement des gens de guerre et contribution d’iceux pendant deux ans en faveur de ceux qui, étant de la RPR se sont convertis et faits catholiques depuis le 1er janvier dernier et qui se convertiront ci-après »
Le but des dragonnades, mises en œuvre à partir du mois de mai 1681 dans le Poitou par l’intendant Marillac est de terroriser les
populations et d’obtenir leur conversion. Les soldats du roi logent chez l’habitant protestant et tentent par tous les moyens de le faire abjurer car « le roi le veult ». Les moyens employés vont d’une simple démonstration de force jusqu’au pillage, au viol et au meurtre. Une fois qu’un village s’est converti, les soldats passent à un autre.
Les temples protestant encore debout ferment et les conversions de réformés, obtenues par l’arme de la terreur, sont massives : La première dragonnade organisée en 1681 par l’intendant du Poitou, Marillac, permit à cet agent du pouvoir royal d’annoncer “30 000 conversions obtenues entre août et novembre 2”.
Les premiers fugitifs tentent de s’échapper par les ports de l’Atlantique.
En 1682, les temples protestant commencèrent à être détruits sur Ordonnances Royales. Pour les temples les plus proches : ordonnance du 26 Janvier 1682, Plassac, Mirambeau, Cosnac, par ordonnance du 5 Janvier 1683, Bois (chez Garraud), celui où fut baptisé Allain BUGEAUD, toujours en 1683 sans précision de date…Saint Fort Sur Gironde.
Dans la lettre du 5 Avril 1685 de M. de Louvois à M. ce Basville, intendant de Poitou, il écrit “Il convertissait, cinq a six cent personnes par jour.” Le 7 Septembre 1685 M. de Louvois écrit à son père : “il s’est fait soixante mille conversions dans la généralité de Bordeaux et vingt mille dans celle de Montauban. Les conversions se faisait plus facile suite à la violence vue et rapporter par les gens des provinces.
L’édit de Fontainebleau, fut signé par Louis XIV le 18 octobre 1685, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants. Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil (Louis XIV) signifie qu’il n’y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique. C’est un coup dur pour la minorité protestante, encore assez nombreuse malgré les brimades et les persécutions antérieures.
Cet édit de Fontainebleau est plus connu sous l’appellation non officielle de « Révocation de l’édit de Nantes ». Elle frappait d’interdiction la Religion Réformée dans tous ses aspects.
En Octobre 1685, suite à la Révocation de l’édit de Nantes, un lieutenant et trente soldats avaient envahi le Château d’Orignac. Le Marquis de Boufflers, chef militaire, dut intervenir pour les en chasser, René IV de Saint Légier ayant à Versailles une amie puissante, Mme Françoise d’Aubigné, Marquise de Maintenon, deuxième femme du Roi Louis XIV, Il l’avait connue dans sa jeunesse, au Châteaux d’Orignac. Par la suite il eut l’occasion de la voir souvent et il comptait beaucoup sur sa protection.
Il partit aussitôt pour Paris, se rendant à la Cour. Elle lui demanda ce qu’il voulait d’elle…”Que vous voulussiez bien, Madame -lui répondit-il- vous donner la peine de décider si un gentilhomme peut, avec honneur, changer sa religion à coups de bâton et les troupes chez lui”.
Mme de Maintenon obtint du Roi un délai de trois mois, “pour qu’il put à loisir étudier la religion catholique”.
Mr de Mahis, ministre protestant, converti quelques années auparavant, l’engagea fortement à abjurer “l’erreur”, ce à quoi René de Saint Légier était tout à fait disposé, mais pas son épouse. “C’était, disait-il, une pilule dure à digérer pour une femme, bonne chrétienne du reste, mais huguenotte à brûler”. Mme de Saint Légier, et sa fille Madeleine, se réfugièrent en Angleterre et de là, à Haarlem, aux Pays-Bas. René visite de nouveau Paris et reçu par l’entremise du Duc de Noaille des lettres cachet du Roi permettant à sa femme et sa fille de retourné au pays, suite à la conversion de René. Il retourne au Châteaux seule, sa femme et fille refusant de retourné en France. Arrivé au Châteaux il trouve que son deuxième fils est aussi parti à Harlem en Hollande. Il finit ses jours au Châteaux entourer d’amis et écrit ses mémoires.(Source : Mémoire de René Saint Legier et Biographie Saintongeaise).
La troupe qui avait investi Orignac appartenait sans doute à la Cavalerie de Ligne (les Dragons).
Ce procédé de persécutions était utilisé pour obtenir une conversion par la force. Existant depuis 1680, il fut connu sous le nom de “Dragonnades” et consistait dans le logement forcé des soldats qui recevaient la consigne de vivre “à discrétion” chez les Protestants, avec tous les excès que cela pouvait impliquer.
Les Ministres du Culte Réformé n’avaient le choix qu’entre se convertir ou partir en exil. Les Fidèles étaient autorisés à rester.
Beaucoup se réfugiaient au “Désert” , c’est-à-dire qu’ils se réunissaient dans des assemblées qui se tenaient secrètement dans des maisons sûres ou dans les bois. Les pasteurs du “Désert” vivaient cachés.
Ces assemblées paraissaient intolérables à l’Évêque de Saintes qui se plaignait de l’inertie des Autorités.
Arrivé en Amérique
Considérant l’état de l’environnement politique en France il est facile de comprendre les évènements qui ont pu influencer Daniel Bugeaud de trouver un autre pays pour vivre en paix.
Vendredi, le 4 Février 1689, Marie, la sœur de Daniel Bugeaud se marie à Jean SORIGNÉ à Saint Ciers du Taillon. Peu après Daniel part pour L’Acadie et arrive à Port Royale vers 1690, il avait 18 ans. Il est possible quíl arrive avec les ravitaillement pour Posrt Royal en Octobre 1689. Il a probablement parti de La Rochelle avec des lettre d’introductions obtenue de son père. Mais puisqu’il n’est pas permis au protestant de partir de la France plusieurs document indiquant le départ de ceux-ci se font rare.
Les évènements à son arrivé à Port Royale ne sont pas mieux que les évènements en France.
Les temps sont dure en Acadie. À l’automne de 1688, le gouverneur d’Acadie. Meneval adresse au ministre Français, un long mémoire, où il brosse un tableau pessimiste de son gouvernement : la vie coûte cher, on manque de farine et d’ouvriers, quelques-uns des soldats, vieux et infirmes, n’ont aucune utilité; la recrue de l’année précédente a reçu de mauvais fusils et celle de 1688 n’en possède que 19 pour 30 soldats, de sorte que la moitié demeure sans armes; le chirurgien de Port Royal est un ivrogne et la cour a négligé de prévoir des fonds pour le payer; il faudrait un hôpital et des médicaments; sa propre gratification n’a pas été renouvelée et il demande la permission de passer en France pour informer le ministre et régler des affaires personnelles. Dans ce réquisitoire apparaissent quelques éléments positifs : Meneval, suggère de permettre aux soldats de se marier, pour devenir colons; il recommande aussi de développer la meilleure ressource du pays, soit la pêche, en consentant des avances aux habitants et en protégeant les côtes par des barques armées; l’établissement des Mines (Grand Pré, N.-É.) se développe et il a rendu quelques ordonnances. Il terminait sa lettre en disant que les Anglais avaient «fort envie de l’Acadie».
Pendant que le ministre Français demandait des renseignements sur les limites de l’Acadie et que le roi envoyait des ambassadeurs parlementer en Angleterre, les Bostoniens entreprenaient de régler la question de façon plus effective. Quelques mois auparavant, le gouverneur Andros de la Nouvelle-Angleterre était venu à Pentagouet, sommer Jean-Vincent d’Abbadie de Saint-Castin de reconnaître l’allégeance anglaise. Il avait pillé le fort. À l’automne de 1688, presque au moment où Meneval écrivait pendant que la Friponne s’acheminait vers Port-Royal, des forbans du Massachusetts pillaient le fort de Chedabouctou et capturaient le navire de la compagnie. Cette piraterie, au nez même de la frégate du roi, humilia le gouverneur qui blâma le sieur Beauregard, commandant de la Friponne, d’être arrivé trop tard, mais celui-ci se défendit en rejetant la faute sur le gouverneur, dont il n’avait fait que suivre les ordres. Ces prises causaient la perte de 12 000ª de marchandises destinées aux habitants de Port-Royal, et le gouverneur y perdait ses propres approvisionnements. La situation, déjà mauvaise, allait devenir catastrophique quelques mois plus tard quand le nouveau roi d’Angleterre Guillaume d’Orange déclara la guerre à la France. On pouvait prévoir que, malgré le traité de neutralité de 1686, cette guerre entre les métropoles allait déchaîner des hostilités ouvertes dans les colonies, surtout en Acadie, région frontière la plus exposée et la plus mal défendue.
Dans cette situation périlleuse, où toute la population aurait dû s’unir pour mettre le pays en état de défense, des querelles intestines déchiraient la colonie. Des conflits de prestige et de caractère opposaient le gouverneur et son principal collaborateur, Goutin. Chacun d’eux avait choisi son parti et harcelait la cour de mémoires. Meneval accusait Goutin et ses amis, dont Laumet dit de Lamothe Cadillac, d’insubordination et de cabale, tandis que Goutin accusait le gouverneur de protéger les prêtres, de favoriser le commerce anglais et de s’ingérer dans l’administration de la justice. Pendant ce temps, des frégates anglaises croisaient dans la baie Française (baie de Fundy), les soldats et habitants manquaient de tout, d’autant plus que les navires de ravitaillement n’étaient pas encore arrivés. Agacé par les contradictions, souffrant de la goutte, craignant de voir son autorité compromise, prévoyant des attaques anglaises et craignant d’être tenu responsable des événements, Meneval demanda son rappel. Dans une lettre à Chevry, il se dit décidé à passer en France même sans en obtenir l’autorisation, «aimant mieux cent fois demeurer trois ans à la Bastille qu’une seule semaine ici».
Les navires finirent cependant par arriver, le 5 octobre 1689. L’un d’eux amenait en Acadie le nouvel ingénieur Saccardy. La cour lui avait donné instruction d’édifier d’urgence un fort à Port-Royal et envoyait un nouveau fonds de 5 000ª. Saccardy fit raser entièrement l’ancien fort et dressa le plan d’une vaste enceinte à quatre bastions, enfermant la maison du gouverneur, l’église, un moulin et les corps de garde; elle pourrait aussi contenir des casernes et recevoir les habitants en cas d’attaque. Saccardy se mit vivement à l’œuvre et, en 16 jours, avec le concours des soldats, des habitants et de 40 matelots, réussit à ériger la moitié de son enceinte. Le navire devait repartir et Saccardy reçut de Frontenac, l’ordre de se rembarquer, laissant le fort inachevé. Robinau de Villebon, lieutenant de Meneval, recevait aussi l’ordre de repasser en France, laissant ainsi le gouverneur sans officier.
Bataille de Port Royal (1690)
Pendant la guerre de King William, Port-Royal (aujourd’hui Annapolis Royal) a servi de refuge pour les croiseurs français et point d’approvisionnement pour « Wabanaki Confederacy » pour attaquer les colonies de la Nouvelle-Angleterre qui empiètent sur la frontière acadienne dans le sud de l’état du Maine.
Le gouvernement de la Nouvelle Angleterre voit bien mal ces attaques. Le 9 mai 1690 (19 mai 1690 utilisant le calendrier d’aujourd’hui) il envoie Sir William Phips attaquer Port Royale. Arrivé avec 736 hommes en sept navires anglais, Il s’arrête pres de ile aux chevres, a l’ambouchure du bassin.
Avant d’approcher la ville, il prend contact avec Pierre Melanson dit Laverdure (future beau-père d’Allain Bugeaud), un huguenot français bilingue et a vérifié l’état de la ville avec celui-ci.
Ceci nous laisse supposé que Pierre Melanson qui était chef de la Milice a Grand Pré, était tout probablement en visite (ou en campagne de recrutement de colon pour Grand Pré) chez son frère à « Melanson Settlement » qui est à l’embouchure du bassin menant à Port Royal ou les navires de Phips ont déposé l’ancre avant d’aller plus loin.
Le lendemain il a levé l’ancre et a navigué jusqu’à la ville.
La garnison française comptait seulement 70 soldats, et les fortifications étaient en état de destruction. Un ingénieur militaire était arrivé en octobre 1689 et avait commencé à raser le fort pour y construire un nouveau, sur les objections du gouverneur Louis-Alexandre des Friches de Meneval, et aucun de ses canons n’était monté. De plus, la garnison ne possédait que 19 fusils. Le Gouverneur de Meneval qui vivait à Port Royale capitula. Lorsque Phips envoya un émissaire le 10 mai pour demander la reddition du fort, Meneval envoya le prêtre local, Louis Petit, négocier les conditions de la reddition.
Phips accepta une capitulation aux conditions suivantes: le fort, les canons, les marchandises du roi et de la compagnie lui seraient livrés. Les officiers et soldats garderaient leur liberté et seraient transportés à Québec. Les habitants conserveraient leurs biens et le libre exercice de leur religion. Toutefois, Phips refusa de signer une capitulation écrite, déclarant que sa parole de général suffisait. Le lendemain, soit le dimanche 11 mai (21 mai utilisant le calendrier d’aujourd’hui), Meneval se rendit lui-même à bord du navire amiral et Phips renouvela ses promesses en présence de Goutin. Pendant ce temps, quelques soldats de la garnison pillèrent le magasin de la compagnie et les troupes anglaises descendirent à terre. Quand Phips vit la faiblesse de la place et de la garnison, il regretta d’avoir accordé des conditions aussi généreuses et prit prétexte du pillage survenu pour se dégager de sa parole. Il fit emprisonner les soldats dans l’église et confina le gouverneur dans sa maison sous la garde d’une sentinelle. Ensuite, le pillage commença : pendant 12 jours, les miliciens fouillèrent les maisons et les jardins, s’emparèrent du blé et des hardes des habitants, tuèrent leurs bestiaux, saccagèrent l’église, démolirent et brûlèrent la palissade. Avant de partir, ils fit prêter serment d’allégeance aux habitants et fit élire un conseil de six notables, présidé par Charles La Tourasse, pour administrer la justice et veiller au bon ordre jusqu’à ce que le gouvernement du Massachusetts nommât une administration. Puis Phips se rembarqua, emmenant le gouverneur prisonnier, les abbés Petit et Trouvé et une cinquantaine de soldats, les autres s’étant enfuis aux Mines.
Phips parti, mais d’autres navires de guerre de New York sont arrivés en Juin, qui a donné lieu à plus de destruction. Les marins ont brûlé et pillé la ville y compris l’église paroissiale et l’école.
Port Royal restera au main des Anglais jusquá 1697 ou elle sera retourné au français.
C’est probablement durant ces événements qu’est arrivé en juin ou octobre 1689 Allain Bugeaud.
D’après les registres Français des navires venue en Acadie, seul le navire appeler L’Union commandé par le « Sr Jean CHAUVET apartenant aux SSrs de la Compagnie de la Cadie » est venue au printemps (mai-Juin) 1690 à Port Royal. Le 5 octobre 1689, la frégate du roi le Friponne en provenance de Quebec arrive avec l’ingénieur qui doit rebâtir le fort. On sait qu’il escortait quelques navires. Aucun autre navire Français est enregistré comme ayant venu en Acadie avant le retour de l’Acadie/Port Royal à la France en 1697.
Il ne s’attarde pas à Port Royale suites aux attaques de 1690. Il entend parler d’une nouvelle région appeler Les Mines qui est à l’écart de ces conflits. Probablement de son future beau père qui est présent durant la bataille de Port Royal.
Il arrive à Rivière au Canard vers 1690-91 et réside tout probablement chez Pierre Theriot. Il s’établie plus tard, près de ses future beau-parent Melanson à Grand Pré.(voir recensement Acadie de 1701)
Région ou vivait Alain Bugeaud
Il épouse à Grand Pré, Marie Elisabeth (Isabelle) Melanson fille de Pierre Mellanson, qui a 16 ans et lui 23 ans vers 1695. Ils auront 5 enfants:
1. Marie-Josephte BUGEAULD, n. 1695
2. Joseph BUGEAULD, n. 1699
3. Louis-Amand BUGEAULD, n. 1701
4. Olier-Allain BUGEAULD, n. 1704
5. Paul BUGEAULD, n. 1705
Il exerce le métier de Chirurgien.
Le recensement de 1701 démontre qu’il on 2 garçons et une fille, 3 bête à cornes, 9 mouton, 8 cochons et un fusil. il demeure près de son beau père.
- Marie-Josephte BUGEAULD, n. 1695 2.
- Joseph BUGEAULD, n. 1699
- Louis-Amand BUGEAULD, n. 1701
Il était en 1701 Marguiller au Mines pour la parroise de Saint Charles des Mines. le terme était habituellement pour une période d’un ans. à la fin de son terme il vend a son beau-père des bancs d’église qui cause une chicanne.
La première fonction d’un marguiller était d’immatriculer les pauvres de l’église, c’est-à-dire de les inscrire sur le registre d’aumône. La seconde est l’administration des registres de ces pauvres personnages. Un marguillier membre du conseil de fabrique (parroise) est un laïc, chargé de la construction et de l’entretien de l’église, de l’administration des biens de la paroisse (terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts), de veiller à l’entretien des locaux, de tenir le registre de la paroisse et de préparer les affaires qui doivent être portées au conseil. Les membres de ce conseil sont au nombre de trois : un président, un trésorier, un secrétaire
En 1702, une dispute prend place entre Pierre Mellanson et Jean Terriot, l’habitant de la rivière aux Canards, et Jacques LeBlanc, de la rivière des Mines, qui sont marguilliers de la paroisse Saint-Charles de Grand Pré. Ils intentent un procès légal notamment contre Pierre Mellanson afin qu’il restitue le banc paroissial acheté pour son gendre, Allain Bugeaud, marie d’Élisabeth, qui était le marguillier sortant. Il semble que la coutume est que les meilleurs bancs d’église sont loués pour un ans, selon la prétention des demandeurs.
Le gouverneur de Brouillan trancha en faveur de Pierre Mellanson et Allain Bugeaud
C’est peut-être à la suite de cette dispute privant les habitants notables, des bancs de l’extrémités ouest et nord de l’église et considérer les bonnes places à l’église, que les habitants du nord de la rivière des Mines et des rivières aux Canards et de la Vieille-Habitation se rassemblèrent et décidèrent de construire une deuxième chapelle à la Rivière au Canard. Ils ont aussi justifié l’accroissement de la population pour l’établissement de la nouvelle église.
Le 18 Aout 1702, un navire Français appeler « La Françoise » est attaquer, capturer et bruler par les Anglais près du port Acadien, La Hèvre situer sur la côte sud de la Nouvelle Ecosse. Quatorze Français incluant un lieutenant et un prêtre s’échappe.
Pierre Mellanson Sr. (Il avait 70 ans) le beau-père d’Allain organise une équipe de secours qui vont à leur aide. L’équipe consiste d’Allain Bugeaud, (30 ans) époux d’Élisabeth et Chirurgien, Jean Landry (36 ans), le marie de Cécile Melanson, fille ainée de Pierre Melanson Sr., et Pierre dit Pedrot Melanson (32 ans) (Fils de Pierre Mellanson Sr.).
Il se rendent à La Hève, ou il retrouve les survivants et les amène à la maison de Pierre Mellanson (père) à Grand Pré. Les survivants réside chez Pierre Mellanson (père) quelques semaines avant d’être apporté à Port Royal.
Allain Bugeauld étant chirurgien il était responsable de donner aide aux survivants. Il fut payé par le gouvernent pour ses services médicaux incluant ses dépense et médicament utilisé à la Hèvre et à Grand Pré.
En Juin 1704 Grand Pré est attaquer par le Colonel Benjamin Church qui brula le village entier (voir Pierre Melanson pour plus de détail). Church venait de Boston, et brûle toutes les maisons acadiennes lors de l’incursion contre Grand-Pré, Pisiguit et Beaubassin. Lorsque Church retourne en Nouvelle-Angleterre, il se vante de n’avoir laissé que cinq demeures debout dans toute l’Acadie. Pierre Melanson, beau-père d’Allain Bugeaud fut compensé par le Roi de France pour les pertes quíl a recu durant cette attaque. Ce qui suggere que la Famille Bugeaud qui était voisin n’a pas été épargner et a probablement du rebatir eux aussi leur maison brulé.
En Octobre 1705 on retrouve Alain Bugeauld en visite à Port Royal pour une rencontre avec le notaire Jean Chrysostome de Loppinot et pour le marriage de sa belle-soeur, Anne Melanson.
Le 12 Octobre 1705 on retrouve dans les documents du notaire Jean Chrysostome de Loppinot, de Port Royale la procuration donnée par Alain Bugeauld, notaire royal aux Mines, en faveur de Jean Bertin, laboureur à bœuf, pour assumer la succession de ses parents, en partage avec Jean Sorignet, marchand demeurant au bourg de Saint Cier Du Taillon, époux de sa sœur, Marie (co-héritiere) afin de régler en son nom la succession de ses parents (père et mère), Daniel Bugeaud et Marie de La Vergne. Il réparti leur bien entre Jean Bertin et Jean Sorignet. (greffe Loppinot, déposé chez Maitre Thirion de Cravans, document découvert par J. Nerrou). Curieusement cette succession parle de son frère François, qui est décédé, mais ses autre frères Henry et Isaac ne sont pas mentionnés. On ne sait pas ce qu’ils sont devenus.
Le 15 Octobre 1705 on retrouve Alain Bugeauld à Port Royal inscrit comme témoins au mariage de sa belle-sœur Anne Melanson (19ans) filles de Pierre Mellanson et Marie Marguerite Mius D’Entremont et Thomas Jacob (30 ans), maitre artilleur au Fort à Port Royal et fils du Sieur Samuel Jacob et Judith Fillieau.
Il est intéressant de noté que Thomas et ses parents était de la paroisse de St. Martin d’Harse, du diocèse de Sainte, en France. Ceci se trouve le même diocèse qu’Alain Bugeaud et ses parents habitait. Alain avait 33 ans et Thomas 30 ans. (Arces est à 25 Km Nord-Ouest de Saint Ciers du Taillon tandis que Port Royal est à 115 KM de distance) Est-ce qu’il se sont connue avant d’arriver en Acadie?
Anne Melanson est née en Janvier 1686 à Grand Pré. Anne était capable de signer son nom, alors tout probable elle était écolière à l’école pour filles à Port Royal. C’est probablement ici ou elle rencontre Thomas Jacau (Jacob) de Fiedmont. Né vers 1675 il était protestant Français de Arces en France, qui s’est converti à l’âge de 10 ans au catholicisme. Ils s’établissent à Port Royal ou ils resteront jusqu’à la capitulation de Port Royal en 1710. Ils seront transférés à Plaisance à Terre-Neuve et ensuite à Louisbourg sur Ile Royale. Ils auront 8 enfants. Thomas décède à l’âge de 60 ans le 17 mars 1737 à Louisbourg. Il sera inhumé la journée suivante. La dernière mention d’Anne est à Louisbourg en 1734.
Il est intéressant de noté que Louis-Thomas Jacau (Jacob) de Fiedmont, leur troisième fils né à Plaisance à Terre-Neuve était aussi un officier d’artillerie stationné à Louisbourg. En 1753 (41 ans) il est nommé commandant de toute l’artillerie en Acadie. En 1755, Louis Thomas (43 ans) est au Fort Beauséjour comme ingénieur. Durant l’attaque au mois de Juin, il essaye de persuader le conseil de guerre de continuer la défense du fort. Malheureusement ses efforts sont en vain et le conseil de guerre décide de capituler ce qui débutera la dispersion des Acadiens.
L’année suivante on retrouve Louis Thomas Jacau aux coté du Général Moncalm à Québec ou il est promu comme Capitaine. Il convaincre Montcalm de bâtir des bateaux ayant seulement un canon qui protégerons le lac Champlain des Anglais. Ce type de bateau sera utiliser fréquemment durant les années de guerres (guerre de 7 ans) et seront connue comme les « Jacobites ».
Il fera la bataille du Fort Carillon, le 8 Juillet 1758, ou les Français repousse une attaque des Anglais qui inclus son cousin, John Bradstreet (fils de Agate de la Tour, troisième fille de Anne Melanson et Jacque de Saint Etienne de la Tour (fils de l’ancien gouverneur d’Acadie), et fille de Charles Melanson, frère de Pierre Mellanson son grand père.
En Septembre 1759 il est dans la bataille des Plaine D’Abraham à la ville de Québec. Il est reconnu pour sa bravoure et à son retour en France il est fait Chevalier de l’Ordre de Saint Louis. Il devient en 1762, Lieutenant-colonel et est envoyer en Guyane Française en Amérique du Sud. En 1765 il est nommée Gouverneure ou il y restera jusqu’ en 1781 (69 ans) quand il retourne en France. Il meurt à Belleville, près de Paris, le 25 Aout 1788 (76 ans). Il ne s’est jamais marié.
En 1706, le gouverneur d’Acadie, nomme Alain Bugeauld, Notaire Royal, le premier à Grand Pré. Pour devenir notaire royal, il fallait surtout avoir démontré ses bonnes mœurs «(…), c’est-à-dire témoigner de la dignité de sa vie et de sa religion catholique, apostolique et romaine ». Le notaire royal est l’officier public chargé de rédiger les actes entre deux parties et d’en certifier l’authenticité tel que des contrats de mariage et commerciaux.
Au recensement Français du printemps de 1707 démontre que Allain Bugeaud avait 5 garçons de moins de 14 ans et une fille de plus de 12 ans. Il n’avait plus de bétail ce qui suggère que son métier de chirurgien, notaire royal lui donnait une vie un peu plus confortable, lui permettant d’acheter la nourriture requise et ne demandant pas de faire l’agriculture.
On retrouve le 18 mai 1707 un acte de Louis XIV qui le confirme dans sa fonction de notaire royal au mines.
Le 21 Mai 1707 on retrouve un acte de Louis XIV qui le nome Juge aux Mines.
En Octobre 1707, avec la perte de Port Royal, l’Acadie passe de la France à L’Angleterre. (voir l’histoire de Pierre Mellanson)
Allain Bugeauld meurt vers 1708, vers l’âge de 36 ans et est inhumé à Grand Pré. Il fut marier 14 ans.
Son épouse se remarie à René Leblanc (aussi un Notaire) le 30 Juillet 1709 à Grand Pré. Elle aura avec René Leblanc 5 enfants.
- Nom inconnue, meurt à sa naissance, il est inhumé à Port Royal le 13 Avril 1710.
- BENJAMIN LEBLANC, née le 06 April 1711, Port-Royal, (1711-1725)
- MARIE-JOSÈPHE LEBLANC, née vers 1714 Grand Pré (1721-1762 )
- DÉSIRÉ LEBLANC, né vers. 1717, Grand-Pré, (1717-1778 )
- ELISABETH LEBLANC, née le 8 Decembre 1718, Grand-Pré (1718-1818) , Son Parrain est Joseph Bugeaud, (son demi-frère) et sa marraine est Marguerite Landry
Le recensement de 1714 des Mines place la famille dans la même maison qu’habitait Allain Bugeaud pres de sont beaux père Pierre Melanson.
Élisabeth (Isabelle) Melanson Bugeaud meurt vers 1718à l’ age de 39ns et est inhumer à Grand Pré. Elle aura donner naissance à 11 enfants. Elle fut marier 14 ans avec Allain Bugeaud et 10 ans avec René LeBlanc.
Il est intéressant de noté dans le poème « Évangeline » de Henry Wadsworth Longfellow (1807–1882), le notaire René Leblanc (deuxième mari d’ Élisabeth Bugeaud) y est immortalisé. Même si ce poème est fictif, il est basé sur les recherches de Henry Wadsworth Longfellow et nous donne un aperçu romantique de la vie à Grand Pré en 1755. la vie était beaucoup plus difficile que celle décrites.
René Leblanc (n. Port Royal, 1682-1758) En 1720, il épouse sa seconde femme, Marguerite Thébeau, le 26 novembre 1720 à Port Royal, avec qui il eut 14 enfants. René LeBlanc n’a pas échappé à la Déportation et comme beaucoup d’autres Acadiens, il a été déporté à Philadelphie, où il meurt peu de temps après le 6 Février, 1758. Le notaire René Leblanc fut arrêté emprisonné et emmené avec le reste du peuple; sa famille composée de 20 enfants et d’environ 150 petits-enfants fut dispersée en différentes colonies. Lui-même fut débarqué à New York, malade avec sa deuxiemme épouse Marguerite Thibault, seule et ses deux plus jeunes. de là il se rendit à Philadelphie où il en retrouvera 3 autres. Il y mourut ou Il est enterré dans le cimetière des pauvres.
(Cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Source:
Du nouveau sur Alain Bugeaud – Jacques Nerrou – mars 2003 Bulletin #27 RRFA
La découverte d’une Racine : Alain Bugeaud ( 1672 – 1708 ) – Jacques Nerrou – Juillet 2003 Bulletin # 28 RRFA
Eliane de SA PEREIRA : famille Couraud x Rouliere, départements: 12-15-16-17-24-30-31-33-37-46-65-72-85-86-87, IDF et Haïti.
Centre d’études acadiennes – Université de Moncton , Moncton NB
Archive du Canada – Ottawa
Disputes des banc – Governeur de Brouillan, 1702: NAC, MG1, C11D, Vol 4, reel F-171, P154 et 175; Bujold
Remboursement pour service rendu aux survivant de La Françoise: NAC,MG1, C11A, Vol 113, Reel F-113, P169, et C11D, Vol 4, reel F-171, P193.
Allain Bugeault,chirurgien et notaire royal: essai de biographie d’un des premiers bourgeois et notables de la grand’Prée des Mines en Acadie (1672-v. 1708) Stéphan Bujold Les Cahiers de la Société historique acadienne, vol 34, No2 p52-85